Mutinerie, libres ensemble - espace de coworking à Paris » mutinerie http://www.mutinerie.org Libres ensemble Tue, 21 Oct 2014 19:38:05 +0000 fr-FR hourly 1 Résultats d’enquête; les effets de Mutinerie sur votre organisme http://www.mutinerie.org/resultats-denquete-les-effets-mutinerie-organisme-2/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=resultats-denquete-les-effets-mutinerie-organisme-2 http://www.mutinerie.org/resultats-denquete-les-effets-mutinerie-organisme-2/#comments Thu, 09 Oct 2014 08:38:44 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=29245 Mutinerie, ce n'est pas simplement un endroit où il fait bon vivre et travailler, c'est aussi un outil réellement efficace pour croitre et augmenter son volume d'activité. Notre étude auprès des coworkers nous permet de le confirmer, en chiffre.

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C’est toujours bon de récolter quelques données sur ce que l’on fait, surtout quand celles-ci montrent que nos convictions de départ n’étaient pas du Bullshit, que Mutinerie, ce n’est pas simplement un endroit où il fait bon vivre et travailler, c’est aussi un outil réellement efficace pour développer son business. On le dit depuis le début, on le sent clairement sur place, mais l’enquête que nous avons menée cet été auprès de 75 de nos coworkers nous le montre encore plus clairement. A la lecture des résultats, on peut voir que depuis qu’ils sont montés à bord, les coworkers ont connu un véritable upgrade :

Highlander boost

Plus concentrés :

D’abord, près de 70% des répondants se disent être réellement plus efficaces qu’ailleurs en terme de pure productivité.

Ce qui montre qu’à Mutinerie, il est plus facile qu’ailleurs d’enchainer de longues séances de travail focalisé dans le calme de la verrière sans souffrir du tumulte d’un open space classique ou d’un café ni des tentations du frigo ou de la télé de son appartement.

Plus connectés :

75% ont agrandi leur réseau professionnel depuis qu’il ont rejoint Mutinerie.

Cela signifie des opportunités nouvelles, des portes qui s’ouvrent et une caisse de résonance supérieure pour ses projets.

Plus malins :

Etre à Mutinerie permet d’augmenter ses compétences et de recevoir de bonnes idées.

Les deux tiers des coworkers ont déjà assisté à un cours de Mutinerie School et la moitié dit avoir reçu de bonnes idées qu’ils ont pu implémenter dans leur activité.

Plus balèzes :

Dernière et autre excellente nouvelle de notre enquête est que deux tiers des coworkers ont déjà fait au moins un partenariat (client, associé, employé) avec d’autres coworkers depuis qu’ils ont rejoint Mutinerie.

Il s’agit d’échanges et de transactions bien réelles, sonnants et parfois même trébuchants !

Et puis, en guise de supplément chocolat, l’enquête nous révéla que 10% des coworkers ont déjà trouvé l’amour à Mutinerie…

 

 

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Le futur du coworking http://www.mutinerie.org/futur-du-coworking/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=futur-du-coworking http://www.mutinerie.org/futur-du-coworking/#comments Sat, 14 Sep 2013 13:37:14 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=27174 Le futur du coworking n'est pas écrit, mais nous voyons se dégager quelques tendances de structuration du mouvement. A l'heure où le mouvement commence à devenir une tendance massive, les pionniers se demandent quelle sera la prochaine étape, les entreprises traditionnelles cherchent à lancer leurs propres initiatives et les pouvoirs publics suivent le mouvement de près. A quoi ressemblera le coworking dans cinq ans ? Mutinerie vous livre son point de vue.

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On le sent, on le voit ; le coworking commence à sortir de l’ombre pour devenir une solution viable  et clairement identifiée auprès des entrepreneurs et des freelances des pays occidentaux. L’histoire du coworking est déjà riche et le mouvement commence à sortir de la marge d’où il est apparu.

 La preuve du concept a été faite. Ceux qui ont essayé le coworking ont compris l’immense valeur qui y réside et ceux qui observaient la tendance, en embuscade, sont prêts à se lancer dans l’aventure.

Mais dans le même temps, les espaces existants cherchent encore à valider un modèle économique. Les espaces les mieux établis se demandent quant à eux quelle sera la prochaine étape. Ouvrir d’autres espaces en leur nom ou via un réseau de franchises ? Partir en quête d’un local plus grand ? Développer des services pour la communauté ? Comment et où trouver l’argent qui financera la croissance ?

Aucune réponse n’est évidente mais puisque Mutinerie a le nez dans toutes  ces questions, j’ai pensé faire part ici de nos réflexions. La principale difficulté à mon sens, c’est de savoir dans quelle mesure le coworking, centrée sur la communauté et non sur le lieu, peut-il être réplicable. Chaque communauté possède son alchimie propre ; résultat du mélange unique des individus qui peuplent l’espace. Cette alchimie devient rapidement l’identité du lieu, puis de la marque toute entière. Chaque espace est ainsi unique et donc difficilement réplicable ou du moins, elle ne se réplique pas comme une chaine de fast food.

Pour savoir où aller, il n’existe que peu de précédents. Ceux que Mutinerie est allé dégotter se situent le plus souvent à d’autres époques et dans d’autres contextes. Que l’on parle des monastères, des Kibboutzim, des ateliers d’artistes ou des coopératives ouvrières du XIXème siècle, on reste dans des contextes différents de notre étrange XXIième siècle.  Malgré l’inspiration précieuse que l’on a pu puiser chez nos aïeux, il faudra essentiellement miser sur notre discernement et la confiance que nous avons dans les changements majeurs à l’œuvre dans notre époque.

Pour y voir plus clair, voici quelques hypothèses de l’évolution du coworking pour les prochaines années.

Evidemment, celles-ci sont volontairement extrêmes et la réalité ressemblera plus à une hybridation des genres qu’à une orientation de tout le mouvement vers un seul modèle. Cela dit, l’exercice a le mérite de souligner les forces structurantes qui travaillent le mouvement du coworking en France et dans le monde.

1. La Stratégie Starbucks

Dans cette configuration, le marché du coworking a fait ses preuves. Les acteurs plus traditionnels types Google, Bouygues, Cisco, Orange, s’y intéressent. Ils se lancent dans le bain et ouvrent un grand nombre d’espaces plus froids mais fonctionnels à proximité d’espaces existants et cassent les prix. Les espaces historiques ne peuvent s’aligner et les acteurs majeurs qui peuvent assumer ce déficit de trésorerie sur trois ans finissent par l’emporter.

2.La fusion entre les entreprises et le coworking

Les entreprises traditionnelles luttent. Elles n’innovent pas assez vite, les marges s’affaiblissent, les talents partent. Elles se retrouvent avec des biens immobiliers en surplus. Elles savent que les logiques coworking sont porteuses d’innovation. Elles décident donc d’allouer une partie de leurs locaux à des indépendants de passage de manière gratuite. Le coworking devient une extension logique d’une entreprise et permet de fédérer une communauté autour de l’entreprise et de puiser dans un vivier de jeunes talents passionnés.

3. L’émergence d’un acteur principal

Un acteur du coworking émerge comme la référence et adopte une stratégie de développement extensive réussie. Il multiplie les lieux et parvient à allier communauté et efficacité en créant des synergies opérationnelles. Le nombre d’espace se multiplie, mais le nombre d’acteurs baisse. Ce scénario correspond à une structuration relativement classique d’un marché.

4. Le coworking public

Les Etats et les collectivités territoriales comprennent et veulent accompagner les mutations du travail, favoriser l’innovation et l’entrepreneuriat. Ils se mettent à développer des espaces aux prix très compétitifs car subventionnés directement ou via des associations. Plus de gens peuvent accéder au coworking mais le mouvement perd de son indépendance, de sa créativité et de son authenticité. Les initiatives privées deviennent moins compétitives.

5. La constitution d’une fédération d’espaces indépendants

Dans ce scénario, les différentes initiatives indépendantes existantes réussissent à s’organiser en une sorte de fédération et parviennent à créer des synergies entre elles, monter en compétence et fluidifier l’expérience des coworkers pouvant voyager d’un espace à l’autre. Le coworking s’organise donc de manière décentralisée, en réseau, autour d’espaces influents et de communautés autonomes mais en interaction.

Notre orientation

Parmi ces différents scénarios, Mutinerie penche clairement pour la dernière option.

Nous souhaitons que le coworking s’organise en une constellation d’espaces indépendants mais fortement connectés.

Après tout, en tant que créateurs d’espaces de coworking, nous voulons que les coworkers soient libres et indépendants mais qu’ils puissent s’ils le souhaitent, travailler, s’organiser et agir ensemble. Le prolongement naturel de cette pensée, c’est qu’à l’échelle des espaces, eux aussi restent libres, indépendants mais puissent également s’organiser ensemble.

C’est la ligne qui nous paraît la plus proche des valeurs du coworking, la plus originale et la plus excitante.

Nous avons l’occasion de montrer que le coworking, né de la base peut réussir à se structurer par la base. Qu’il est capable de déployer à grande échelle le modèle d’organisation que nous avons mis en place au sein de nos espaces. Nous avons l’occasion de voir ce que peut vraiment donner la coopération à grande échelle d’un ensemble de personnes libres et indépendantes. La période qui vient sera cruciale !

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Mutinerie fait le point http://www.mutinerie.org/mutinerie-fait-le-point/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=mutinerie-fait-le-point http://www.mutinerie.org/mutinerie-fait-le-point/#comments Mon, 14 Jan 2013 23:16:37 +0000 Eric http://www.mutinerie.org/?p=22714 2012 dans notre sillage, nous voilà sur les eaux nouvelles de 2013. Mais où va Mutinerie ? Quelqu'un est-il seulement au courant ? Rejoignez nous au bien nommé Baroc' dimanche 20 à 16h pour en savoir plus.

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2012 dans notre sillage, nous voilà sur les eaux nouvelles de 2013. Mais où va Mutinerie ? Quelqu’un est-il seulement au courant ?

Pour en savoir plus, nous vous convions dimanche 20 janvier à 16h au bien nommé Baroc’ pour un goûter glissant.

L’occasion de faire un bilan de l’année écoulée et de vous présenter les nouveaux projets de Mutinerie.
+ Présentation en avant première du nouveau site internet
+ Mystérieux film scandinave sur Mutinerie
+ Viennoiseries, Concerts & Cabrioles

N’hésitez pas à venir (bien) accompagné(e)s.

MUTINERIE, IVRES ENSEMBLE

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Bilan 2012 – Paris, Mutinerie http://www.mutinerie.org/bilan-2012-paris-mutinerie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=bilan-2012-paris-mutinerie http://www.mutinerie.org/bilan-2012-paris-mutinerie/#comments Thu, 03 Jan 2013 15:14:23 +0000 Antoine van den Broek http://www.mutinerie.org/?p=21540 2012 est derrière nous, l'heure du bilan pour Mutinerie.

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2012 est derrière nous, l’heure du bilan pour Mutinerie. L’ouverture nous semble déjà loin, elle ne date pourtant que du 12 mars 2012. Mais que ces neuf mois furent denses !

Depuis deux ans que nous travaillons sur Mutinerie. Au fil de nos pérégrinations,  nous avions beaucoup écrit sur ce que nous pouvions attendre du coworking, sur les communautés qu’il permet de faire émerger, sur la culture que nous cherchons à établir, bref sur notre vision de la chose. Il nous tardait d’entrer dans le vif du sujet, de pouvoir soumettre nos idées – ou celles que nous avions intégrées – à l’épreuve du réel. Ce début d’année offre une bonne occasion de partager quelques enseignements.

Le coworking est social

Le succès d’un espace de coworking dépend avant tout de sa capacité à faire naitre, à rassembler et à faire croitre une communauté. Qu’on le veuille ou non, à chaque lieu est associé un contrat social spécifique et finalement une culture propre. Rassembler des personnes au même endroit est le point de départ de toute action collective.

« Qui m’aime me suive » est la « stratégie » simple, saine et efficace que nous adoptâmes naturellement. Cela nous permît de poser les bases sans lesquelles nous n’aurions pu réaliser ce projet. Merci à ceux qui nous ont inspirés, à ceux qui ont cru en nous alors que nous n’étions que têtards.

Après bientôt un an d’activité, nous ne pouvons que confirmer l’importance de cette logique de communauté. Sans cette base de confiance, les complémentarités ne peuvent s’exercer pleinement. Cette attitude de bienveillance à priori rend possible des rencontres qui n’auraient pas pu avoir lieu dans le cadre social traditionnel, tout plein qu’il est de méfiance, de préjugés et de castes.

Rassembler harmonieusement au sein d’un même lieu des personnes d’univers très différent n’est pas chose aisée. Cela ne peut se faire que dans un environnement réellement ouvert, non dogmatique. Le respect de l’autre tient lieu de clé de voûte à ce fragile édifice. Les connexions rares ainsi permises sont d’une grande valeur. On comprend facilement l’intérêt d’être au carrefour de chemins qui jamais ne se croisent.

« Mutinerie se divise en deux catégories :  il y a ceux qui vont bosser pour moi et ceux pour qui je vais bosser ». Dixit un coworker arrangé au rhum

Dans la pratique, voici les 5 types de collaborations les plus fréquents au sein de Mutinerie :
- Travailler ensemble sur un projet commun. C’est l’exemple classique du designer et du développeur qui, pour un temps donné, constituent une équipe.

- Mutualiser des actions de communication / actions événementielles. Nous sommes nombreux à travailler sur des problématiques connexes avec des angles d’attaque et expertises complémentaires. Nos audiences sont différentes mais elle se complètent et se mélangent bien.

- Pratiquer le micro conseil gratuit. donner son avis sur un logo, donner quelques conseils sur les RP, débloquer quelqu’un sur un problème technique… Ce genre de petits coups de pouce qui font gagner beaucoup de temps.

- Se refiler des bons tuyaux. « Je connais un mec super qui sait faire ça. » « Cette app est top, essaie la. » « Tu as vu l’appel à projet ? » « Cette journaliste aimerait vous rencontrer. » « Ma cousine cherche un stage. » « Peux tu me donner la recette de cette tarte que tu nous a ramené mardi dernier ? »

- Se former mutuellement. Pouvoir s’apprendre des choses entre coworkers à l’occasion de formations.

Le Coworking est local

Nous le confirmons. Voici une carte isokron sur laquelle nous avons rajouté les adresses approximatives des coworkers :

En jaune les personnes qui ont entre 0 et 15 min de transport
En vert entre 15 et 30
En bleu entre 30 et 45
En rouge à plus de 45

carte isokron mutinerie coworking paris

 Cela a tendance à confirmer le rayon optimal de 20 minutes de transport avec une attractivité vraiment forte à moins de 10 minutes – plus de 50% des coworkers sont situés à moins de 10 minutes.

Les espaces de coworking permettent d’éviter l’absurdité des heures perdues dans les transports. Ils sont bien souvent connectés au quartier. Ils s’inscrivent clairement dans une dynamique ultra locale.

Le Coworking est viral

Comme en atteste la dernière étude de Deskmag, cette année encore, le nombre d’espace de coworking dans le monde a doublé. En France, l’année 2012 a été particulièrement riche en nouveaux espaces ou projets d’espaces. À Mutinerie, nous avons passé beaucoup de temps à partager notre expérience avec les nombreux porteurs de projets qui sont venus vers nous. Deux coworkers mutins même sont en train d’ouvrir leurs propres espaces de coworking : Anh Tuan Gai avec Coswos à Montpellier et Francesco Cingolani à Paris avec Super Belleville. D’autres espaces nous ont fait l’honneur de s’inspirer de Mutinerie comme La Poudrière que viennent d’ouvrir les joyeux drilles de Coworking Nancy.

Au delà de cette prolifération d’espaces, le coworking est en train de pénétrer de nouvelles sphères. Depuis deux ans, nous avons été contacté par une multitude d’acteurs différents : des collectivités locales, des agences publiques, des associations, des promoteurs immobiliers, des centres d’affaires, des groupements d’entrepreneurs, des groupements d’employeurs, des sociétés de portage, des centres d’études et de recherche, des accélérateurs, des universités et grandes écoles, des agences d’archi et de design, des sociologues, des étudiants…

Ils viennent nous voir parce parce qu’ils y trouvent un cas d’étude, une proposition nouvelle. Il ne s’agit pas de dire que demain tout le monde travaillera dans un espace de coworking, certaines activités, certains métiers, certains marchés ne sont évidement pas compatibles avec ce mode d’organisation. Le coworking ne prétend pas être le futur du travail en général ; c’est avant tout une exploration. Ces espaces agissent comme des catalyseurs d’innovation, ils cristallisent les changements de nos sociétés, il sont le laboratoire de nouveaux modes de vie. C’est un bouillon de culture, une page blanche, un territoire inconnu.

mutinerie coworking paris

Pour finir, nous sommes heureux du chemin parcouru, fiers de nos coworkers et toujours passionnés par notre travail. L’année 2013 devra être l’année de la confirmation pour Mutinerie. Nous avons encore un bon stock de projets excitants, beaucoup de bonnes volontés et de talents autour de nous mais il faudra trouver les financements adéquats pour pouvoir embaucher, grandir et continuer l’exploration. Nous aurons bientôt l’occasion de vous en dire plus à l’occasion d’un goûter dégénérant. L’évènement n’est pas encore en ligne mais vous pouvez dors et déjà bloquer l’après-midi du dimanche 20 janvier – la soirée aussi…

Bonne année et comme dit si bien Georges Pernoud : Bon Vent !

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Des Espaces et des Idées http://www.mutinerie.org/des-espaces-et-des-idees/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=des-espaces-et-des-idees http://www.mutinerie.org/des-espaces-et-des-idees/#comments Tue, 29 May 2012 14:13:56 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=4467 Quels sont les liens mystérieux qui unissent les espaces et les idées ? Qu’est-ce qui fait que certains lieux sont créatifs et d’autres ne le sont pas ? Comment améliorer la fécondité créative d’un lieu ? Mutinerie mène l’enquête …

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Je me suis souvent demandé pourquoi certains espaces, certaines villes ou certains territoires ont vu naitre tant d’idées nouvelles ou d’innovations en tous genres. Pourquoi certaines entreprises ont été, ou sont encore des terreaux à idées tandis que d’autres apparaissent incapables de proposer de véritables nouveautés? On pense à Athènes, cette cité si petite par sa taille mais dont la fécondité fut absolument stupéfiante à tous les niveaux (philosophiques, politiques, religieux, scientifiques …) au point qu’elle irrigue encore notre époque. On pense à Apple qui dépense 6 fois moins de dépenses de recherches et développementque Microsoft, mais dont la capacité à innover est incomparablement plus importante. On pense à des villes comme New York, qui depuis sa fondation a produit un nombre incalculable d’œuvres et d’idées, qui a impulsé son énergie à tant d’immigrés issus des quatre coins du monde… On pense à l’Italie de la Renaissance, à l’Allemagne de la Réforme, aux salons des Lumières, aux ateliers d’artistes du XIXème siècle, à Paris sous la Commune, à la Silicon valley, à Berlin aujourd’hui…

Ce n’est ni la taille, ni la richesse, ni la puissance, ni le nombre d’habitants qui déterminent la fécondité d’un espace. La logique créative échappe de manière insolente à tous ces critères « objectifs ».

Pour autant, si l’on a vu que certains territoires sont capables de produire des idées vraiment nouvelles de manière répétée, on peut en conclure qu’il ne s’agit pas non plus du simple fruit du hasard ou de la statistique. Dans une vidéo intitulée Where good ideas come from, Steven Johnson explique que, contrairement à l’idée qu’on se fait de la naissance des bonnes idées, celles-ci ne surgissent pas d’un coup après avoir reçu une pomme sur la tronche ou un autre évènement soudain de cette nature, elles tendent au contraire à avoir une période de gestation très longue et à faire leur chemin lentement, depuis les tréfonds de l’inconscient jusqu’à sa formulation nette et précise. Une idée ne surgit pas du jour au lendemain, toute faite, toute formée de la cuisse de Jupiter ! Elle est favorisée par un terreau. Mais bizarrement, peu de gens s’intéressent à la composition chimique de ces terreaux fertiles. Voilà donc l’objectif de ce billet : tenter de comprendre quelles sont ses relations secrètes entre les espaces et les idées, essayer de voir s’il n’existe-il pas des points communs entre tous ces lieux, des constantes que l’on pourrait tenter de cerner et d’utiliser à nouveau pour créer des lieux capables de produire les mutations et les idées nouvelles dont le XXIème siècle aurait bien besoin.

Territoires Mythiques

Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu’imaginé. William Blake

Blake Un point commun entre tous les espaces créatifs sur lesquels je me suis penché, c’est la charge symbolique extrêmement dense qu’ils contiennent. Les territoires féconds ont tous une histoire riche, une mythologie forte inscrite directement dans le paysage. Le territoire Grec antique est littéralement peuplé de monstres, de Dieux, de héros, de symboles… Cette montagne n’est pas un vulgaire amas de caillou, c’est le Panthéon, la demeure des dieux. Cette île est celle où Ulysse échoua, cette plaine fut le théâtre d’une bataille décisive contre les Perses etc… Dans les rues de Berlin, les plaies de l’ère industrielle sont bien visibles. La ville porte les stigmates de deux guerres mondiales, de confrontations idéologiques et militaires sans précédent mais aussi de la réconciliation, la réunification et l’unité retrouvée de l’Allemagne … Elle s’est située au paroxysme des tensions qui ont traversées le XXème siècle. Cette histoire est inscrite dans les murs de la ville qui s’affirme de plus en plus comme un lieu de renouveau culturel et artistique … Google est l’une des entreprises les plus innovantes de ces dernières années et c’est également une entreprise qui a attaché dès le début une importance majeure à ses mythes fondateurs et à l’aménagement de leurs espaces de travail. Le choix du nom de Google a tous les composants du bon mythe de même que la naissance de l’entreprise, dans un garage de la Silicon Valley. Comment le mythe favorise la créativité ? Le lien entre le mythe et la créativité n’est pas forcément évident et merite d’être expliqué. Lors de mes recherches, j’ai découvert un document d’aide à l’écriturequi part du principe que le mythe est à l’origine de toute création artistique :

Le mythe se situe à mi-chemin entre le réel et l’irréel et crée des ponts entre les deux mondes. Il dépasse, mais de peu les limites de l’expérience humaine.

  • Un environnement chargé de mythe nous maintient donc en contact et nous familiarise avec le bizarre, l’irréel. Or la création a besoin de s’ancrer dans les experiences vécues et de les dépasser. Baigner dans un environnement mythique ouvre, pour reprendre William Blake « les portes de la perception » et favorise donc en ce sens la faculté de création.
  • Un environnement baigné de mythe devient par la suite créateur de sens nouveaux, d’idées nouvelles. Il inspire, il questionne. Ce qu’on n’a sous les yeux n’est plus simplement une disposition de matière inerte fixé dans 3 dimensions. Il n’est plus un espace strictement géographique, il prend une dimension psychologique et spirituelle bien plus riche, bien plus inspirante qu’un monde uniquement matériel, et vide de sens… L’espace se peuple par les projections que l’on y fait et le sens que l’on y donne. Investi par l’esprit humain, l’univers devient un multivers, il n’est plus une donnée évidente mais un champ des possibles. Et ce champ des possibles est une matrice idéale pour l’innovation.
  • Par ailleurs, dans « Where good ideas comes from », Steven Johnson parle de la lente gestation des idées : ce qui n’est qu’une intuition peut devenir une idée clairement formalisée des années plus tard dans l’esprit d’un autre. D’où l’importance d’avoir un moyen de véhiculer ces intuitions en jachère. Or le mythe, par sa capacité à véhiculer les idées sans les emprisonner et par le fait qu’il est partagé par tous, permet la transmission d’idées en gestation et fertilise les esprits.

Territoires Appropriables

Pour ceux qui ont pu séjourner dans des villes comme Berlin ou New-York, n’avez-vous pas été surpris par la capacité qu’elles ont de se laisser apprivoiser ? Il suffit souvent de quelques jours pour s’y sentir chez soi et de quelques mois pour avoir l’impression d’être devenu un acteur de la vie de la ville. Cette faculté d’appropriation se retrouve dans tous les espaces créatifs que j’ai pu étudier. Ce qui fait qu’un espace est appropriable est en revanche plus mystérieux et dépend autant d’un climat politique et culturel que de l’agencement de l’espace en lui-même. Le climat démocratique d’Athènes permettant à chaque citoyen de devenir maître de son territoire explique en bonne partie sa fécondité, mais pour l’heure, ce qui m’interesse, c’est le rôle des espaces physiques sur la créativité. Certains éléments d’environnement ou d’architecture peuvent jouer un rôle majeur dans la capacité d’appropriation d’un lieu :

  • On s’approprie bien plus facilement ce qui est unique et non replicable. On est généralement plus attaché à la vielle table fabriquée par son grand-père il y a 30 ans qu’à une table Ikéa standard. Lorsque l’on s’attache à un environnement et que l’on a conscience de son caractère unique, on souhaite le défendre, le promouvoir et lui rendre ce qu’il nous a donné. Cela pousse à maintenir et à cultiver ce qui fait notre spécificité. Cela permet de développer le goût pour les choses différentes et originales.
  • On s’approprie aussi ce que l’on peut toucher, ce que l’on peut modifier. Tous les esprits créatifs savent bien qu’une idée apparaît souvent après avoir manipulé et mélangé différents ingrédients dans tous les sens. C’est en manipulant des choses, guidés par le hasard et l’intuition qu’on parvient à faire apparaitre de grandes idées. C’est pourquoi un environnement manipulable favorise l’emergence de nouveautés.
  • Enfin, on s’approprie ce qui est ouvert, ce qui appartient à tous. L’espace public, lorsqu’il est conçu pour être un lieu appartenant à tout le monde (et non pas comme n’appartenant à personne ou appartenant à un état qui ne nous représente pas vraiment) devient un bien commun. Dans ces conditions, on ne subit plus l’environnement, on le personnalise, on y projette ce que l’on est librement. On s’y exprime véritablement et la somme de ces energies qui s’expriment librement favorise la naissance d’idées nouvelles et différentes.

Un lieu appropriable doit être unique, modifiable, ouvert et attachant.

Je pense qu’une des erreurs les plus lourdes des concepteurs d’espaces au 20ème siècle est d’avoir omis cette dimension d’appropriation. Le Corbusier et ses disciples, lors de la charte d’Athènes mettent au point la ville fonctionnelle réduite à 4 fonctions distinctes et séparées : la vie, le travail, les loisirs et les infrastructures de transport. Les grands ensembles de banlieue ont été conçues ex-nihilo, dans cette optique fonctionnelle ; on a cru que si l’on fournissait aux habitants toutes les commodités nécessaires, ceux-ci seraient rapidement plus heureux et plus épanouis. Or ces tours froides, laides, standardisées ne s’approprient pas facilement. Pensées et dessinées par de lointains urbanistes, elles ne peuvent ni être modifiées, ni être personnalisées. Elles paraissent hors de portée. L’être humain ne peut pas créer sans s’approprier son univers. La musique, la danse les graphs qui sont nés dans ces tours peuvent être interprétés comme une tentative de réappropriation de ces espaces. Mais cet univers n’a pu naitre qu’au prix d’une fracture sociale de plus en plus radicale. La ville du XXème siècle est de manière général un echec flagrant en terme de capacité à se laisser approprier. Il y a un gros boulot à faire pour penser et réaliser les villes du XXIème ….

Territoires Agités

Madness !

Imaginons nous à l’aube de la révolution industrielle et comparons rapidement l’Europe et la Chine telle qu’elles étaient alors. La Chine est alors plus riche, elle est unie politiquement et ne connait plus vraiment de famine depuis déjà plusieurs siècles. Ses technologies sont supérieures dans bien des domaines à celle de l’Europe. Sur le papier, elle devrait être la mieux placée pour devenir le lieu de lancement d’une révolution industrielle. Pourtant, c’est bien la vieille Europe, divisée, et malmenée qui décolla la première ! On pourrait multiplier les exemples dans tous les domaines, La Grèce est également morcelée en des dizaines de cités qui se castagnent sauvagement. Le début du christianisme est marqué par l’apparition de dizaines d’hérésies plus ou moins loufoques, New York et Berlin sont crasseuses et chaotiques, le Macintosh a été développé en marge et pratiquement en opposition avec Apple etc… Visiblement, un espace créatif est un endroit remuant !

Pourquoi ?Essayons de comprendre comment un chaos relatif permet de stimuler la fécondité d’un lieu :

  • Zones de Friction

C’est ainsi que naissent les grandes inventions : par le contact inopiné de deux produits posés par hasard, l’un à côté de l’autre, sur une paillasse de laboratoire. Jean Echenoz

Si l’on considère son environnement comme une gigantesque paillasse de laboratoire, on comprend que tout ce qu’on peut poser l’un à coté de l’autre peut donner naissance à des grandes inventions ! Ainsi, on peut considérer que le hasard qui a mis en contact la pensée grecque et la pensée juive a donné naissance au christianisme. Le hasard de la rencontre entre protestants fuyant l’europe et émigrés des quatre coins du monde a donné naissance à l’esprit américain. La rencontre hasardeuse entre une pomme et Isaac Newton a permis de formaliser la théorie de la gravité etc… Et pour que les idées, les cultures, les hommes et les technologies se rencontrent il faut de la friction. Les espaces créatifs sont des lieux de friction. Ils sont des lieux de rencontres et de confrontation. Des plaques tournantes pour différentes idées, différentes sensibilités, différentes technologies, differentes personnes …

  • Zones d’Inconfort

Dans la plupart des cas, la nécessité est mère de l’invention. La planque dorée comme la misère absolue stérilisent la créativité. Dans un cas, le confort et à tranquillité sont tels qu’on n’éprouvera même pas le besoin d’innover, dans l’autre, la vie est tellement précaire que la moindre prise de risque supplémentaire pourrait être fatale. La zone créative se situe entre les deux. Il faut une dose d’inconfort mais dans le même temps, il faut avoir suffisamment de marge de manoeuvre pour experimenter sans y laisser sa peau.

  • Zones de Selection

La Grèce et l’Europe, aussi divisées qu’elles furent, ont été des espaces créatifs sans précédent. Ces divisions ne sont sans doute pas avantageuses économiquement mais elles peuvent l’être sur le plan créatif. 10 pays valent mieux qu’un seul pour tester des idées ou des technologies nouvelles. Si ces zones distinctes sont capables d’échanger entre elles et ont l’intelligence d’adapter leurs modèles, les mauvaises idées seront éliminées et les bonnes seront validées par l’experience.

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Deux mois en Mutinerie : quelques enseignements http://www.mutinerie.org/deux-mois-en-mutinerie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=deux-mois-en-mutinerie http://www.mutinerie.org/deux-mois-en-mutinerie/#comments Tue, 15 May 2012 14:26:02 +0000 Antoine van den Broek http://www.mutinerie.org/?p=4464 Des enseignements et des ajustements… Mutinerie mute et mutera.

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Déjà deux mois que Mutinerie s’est installée au 29 rue de Meaux, l’occasion de faire un rapide point. Nous vous livrons en vrac quelques observations qui serviront peut être à d’autres espaces de coworking.

D’abord quelques chiffres. Après deux mois d’activité, Mutinerie près de 75 membres qui se répartissent comme suit :

- 5 Résidents

- 10 Illimités

- 17 Flex (10j/mois)

- 26 Light (4j/mois)

- 17 Basic (1j/mois)

Le choix de la flexibilité

Depuis le début nous avions souhaité offrir un grande flexibilité aux coworkers. Cela signifie à la fois pouvoir choisir le nombre de jours de présence (et ne payer que pour ces journées) et avoir la liberté de mettre fin à son abonnement le plus simplement possible (pré-avis d’une semaine). Ce modèle de bureaux ultra flexibles n’est généralement pas ce que les gens cherchent en premier lieu (formule non conventionnelle) et il n’était pas forcément évident à défendre. Ce modèle est d’autant plus délicat lorsqu’on se fixe comme premier objectif la cohésion du groupe et la construction d’une communauté de valeurs et de confiance. Il s’agissait donc d’éviter l’écueil du « je viens, je paie, je me casse », genre de mercenariat froid que l’on retrouve traditionnellement dans les centres d’affaires.

On en revient toujours au même point : comment être effectivement libres et ensemble ?

C’est, entre autres pour cette raison que nous avons souhaité conserver la logique d’abonnement mensuel. Comme nous l’expliquions il y a un mois lors de notre premier bilan, cet engagement envers la communauté mais aussi envers sa conscience nous semble mieux correspondre à l’esprit de Mutinerie qu’un système de crédit qui s’apparenterait plus à un fonctionnement de cybercafé ou de centre d’affaires.

Deux mois après l’ouverture, force est de constater que nous ne nous étions pas trompés sur l’intérêt des travailleurs d’aujourd’hui pour la flexibilité comme en témoigne le succès des forfaits Flex (10j/mois) et Light (4j/mois). Le travail n’est plus un lieu mais ce que l’on fait et tout le monde n’a pas nécessairement besoin d’être présent tout les jours au même endroit. Ce qui compte avant tout c’est l’accès que l’on peut avoir à certaines ressources et les gens de qui on a envie de s’entourer.

Ce constat peut surprendre. En effet, on remarque souvent dans les espaces de coworking une tendance à la résidentialisation des membres. Autrement dit, les postes résidents sont de plus en plus nombreux à mesure que l’espace de coworking vieillit. Cela semble plutôt intuitif dans la mesure où les coworkers ont tendance à s’enraciner et où les gérants d’espaces encouragent cette résidentialisation pour des raisons pratiques aisément compréhensibles (besoin de pérenniser les paiements d’abonnements en favorisant les forfaits plus engageants, gestion opérationnelle plus simple que pour les abonnement flexibles…).

Notre expérience nous confirme néanmoins qu’un modèle flexible a toute sa place dans les paysage du coworking et que celui ci est totalement compatible avec la logique de communauté inhérente à tous vrai projet de coworking.

La communauté s’organise de fait autour de plusieurs cercles de proximité qui correspondent souvent à la fréquence de présence des différents coworkers. Ce sentiment de communauté est renforcé par l’outil de travail collaboratif que nous utilisons (Yammer) qui permet à chacun de rester connecté au groupe et à la vie du lieu même lorsqu’il ou elle n’est pas présent sur place.

war room Mutinerie Coworking Paris

L’organisation des espaces de réunions

Cette réflexion sur la flexibilité et le constat d’une certaine faiblesse de notre offre résident (bureaux moins lumineux que les bureaux nomades, décor moins poussé à ce stade) nous ont amené à repenser l’organisation de l’espace.

L’espace résident du fond va donc devenir une salle de réunion. Nous aurons ainsi trois salles ouvertes à la réservation, indépendantes du reste de l’espace : la war-room (la salle de réunion actuelle), l’agora (dans la cave) et le salon privé (la nouvelle salle de réunion). Ces trois espaces répondent à trois besoins différents

- La War-Room (la salle de réunion actuelle) : qui deviendra une salle de brainstorming ultra dynamique destiné aux réunions courtes (entre 30mns et 2h) et intenses privilégiant la position debout. Les murs deviendront de vastes tableaux où vous pourrez jeter vos idées et échafauder vos plans. La war-room pourra accueillir une douzaine de personnes. Le but c’est que vous en sortiez la tête farcie, complètement vidé après avoir tout donné.

- L’Agora (la cave) : qui prend forme et qui s’organise comme un petit forum. Elle est idéale pour les débats et assemblée jusqu’à 20 personnes. C’est en quelque sorte l’assemblée mutine. L’ambiance sous-sol et le décor singulier devraient désinhiber les plus réservés d’entre vous.

- Le Salon (la nouvelle salle de réunion) aura vocation à accueillir des travailleurs habituellement dispersés qui voudraient se retrouver tranquillement dans un même lieu afin de travailler ensemble ponctuellement. On y trouvera un petit salon confortable et une grande table de réunion. Cette pièce permettra de s’isoler du reste de l’espace et de mener des sessions de travail collectifs pendant une demi-journée ou une journée. Elle pourra accueillir une douzaine de personnes.

*Ces trois salles sont équipées pour des projections.

Dans le cadre de ce grand ménage de printemps et pour rendre notre offre plus cohérente, nous avons aussi revu les prix des forfaits résidents et illimités. Le forfait résident passe de 390€ à 340€ et le forfait illimité de 290€ à 250€ (prix HT mensuels).

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On fait l’Bilan, Calmement http://www.mutinerie.org/on-fait-lbilan-calmement/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=on-fait-lbilan-calmement http://www.mutinerie.org/on-fait-lbilan-calmement/#comments Mon, 16 Apr 2012 01:51:55 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=4362 Un mois après la mise à l'eau du vaisseau mutin, l'heure est venue de faire un premier bilan, calmement...

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En ce moment, si vous voulez savoir ce que font les mutins, mieux vaut vous rendre directement au 29 rue de Meaux que de vous accrocher à votre timeline car nous vivons une période très chargée et nous avons manqué de temps pour vous donner de nos nouvelles sur les canaux numériques.

Voilà trois mois que nous avons la tête dans le guidon et les mains dans le cambouis des moteurs huileux de Mutinerie.

Trois mois riches, intenses et fatigants. Nous avons percé des murs, poncé des planches, écumé les brocantes et les Leroy-Merlin.  Nous avons cravaché pour construire un système de gestion efficace, constituer nos stocks et mettre en place les process nécessaires au bon fonctionnement du vaisseau mutin.

Après un mois d’ouverture, alors que Mutinerie compte une soixantaine de membres et a déjà accueilli de beaux événements, l’heure est venue de faire le bilan, calmement.

Un Premier Constat

Nous autres Mutins, au cours de nos longues errances, trainons dernière nous un lourd passé de travailleurs nomades.  Depuis plus d’un an, nous avons écumé un bon nombre de cafés wifi, nous avons trainé nos basques dans divers Mac Do à la recherche d’un Wifi salutaire ou d’un peu d’animation. Nous avons envahi plusieurs colocations et improvisé des sessions de coworking  ponctuelles dans nos appartements…

Alors comprenez qu’avoir enfin notre jolie tanière et un environnement social stimulant fut une vraie libération ! Nous vivons en ce moment une période faste et bouillonnante.

Le premier constat que nous pouvons faire, c’est donc que Mutinerie a considérablement amélioré notre qualité de vie et nos conditions de travail.

Je ne parle ici qu’au nom du crew fondateur; je préfère laisser le soin aux coworkers de témoigner en leurs propres noms de leur expérience mutine.

L’usage de l’espace

Nous vous avions déjà exposé les plans de Mutinerie ainsi que la démarche à l’origine de l’agencement du lieu. Après un mois d’usage voici ce qui ressort:

Plan mutinerie

La zone café nous apparaît désormais comme indispensable, l’usage a montré qu’elle permet réellement de favoriser les rencontres et la communication entre les membres et de préserver le calme des espaces de travail, elle sert d’espace de réunion pour les petits groupes de coworkers et envoie un signal fort aux visiteurs. Enfin, elle est très utile pour les évènements que nous organisons.

Nous avions longuement hésité à placer un comptoir de bar à l’accueil, mais aujourd’hui, nous sommes heureux d’avoir finalement choisi d’en installer un.  Il permet aux coworkers et aux visiteurs d’identifier le crew mutin immédiatement et facilite grandement les rencontres. Etrangement, il offre un espace de travail plutôt efficace.

Dans l’espace de travail central, le calme qui règne est impressionnant (bien au delà de nos attentes) quel que soit le nombre de coworkers installés.  L’ambiance y est studieuse, productive et détendue. Sa grande modularité nous permet de le transformer en un espace évènementiel en vingt minutes.

La répartition entre la partie jardin et la partie bibliothèque est très harmonieuse. En fonction de leur humeur, les coworkers peuvent choisir de se blottir dans l’environnement intime et doux de la bibliothèque où de poser au milieu des plantes sous le soleil de l’espace jardin.  Le mélange de différentes ambiances de travail est un véritable atout pour un espace de coworking. La partie garage, laissée en jachère pour le moment n’accueille pour l’instant que quelques anticonformistes. Elle joue efficacement le rôle d’espace de transition entre l’espace café et la zone de travail. Nous l’aménagerons bientôt, en essayant de conserver ce statut de zone frontière.

Les Call-Boxes, sont également validées par l’expérience. Elles offrent un vrai plus en terme d’intimité pour les coworkers et elles permettent de réguler le volume sonore dans les espaces de travail. Pour le moment, les nôtres sont un peu brutes mais nous allons les aménager plus finement dès que possible. Ce sera l’occasion de défouler notre créativité pour faire de ces boxes des petites bulles rafraichissantes.

Les espaces résidents eux aussi auraient besoin d’un petit coup de déco. Il manquent encore de caractère. Nous allons travailler à les rendre plus vivants, plus beaux et moins cloisonnés.

La salle de réunion n’est pas à la hauteur de nos attentes, elle subira un relooking complet dans les deux prochains mois. L’idée principale est de rendre l’expérience utilisateur plus dynamique.

La cave et la salle de ramoufle avancent (trop) doucement mais s’annoncent très prometteuses. Ce sous-sol éclairé permet une descente dans l’intime et créé le dépaysement. Le forum en cours de construction est idéal pour les débats libres et détendus. Parfait pour les assemblées mutines.

Enfin, la déco de Mutinerie fonctionne à merveille, le mélange bricolo-récup, vintage/high tech est bien réussi et suscite l’enthousiasme. La déco est en perpétuelle évolution grâce au concours de chacun. Il ne se passe pratiquement pas un jour sans que Mutinerie ne reçoive de nouveaux cadeaux: lampes, guitare, couverts, pots de fleur, mobilier, poster, tableau, mannequins aubade, bons plans de récup’… sans compter les nombreuses friandises apportées en offrande à la population mutine. Merci à tous les mutins qui nous aident tant à l’aménagement de l’espace; c’est adorable, utile et ça valide totalement le concept que nous souhaitions développer.

Notre offre, à l’épreuve du feu

Nous avions beaucoup réfléchi pour concevoir une offre claire, simple et juste. Depuis l’ouverture, nous avons rencontré des coworkers ayant des besoins et des aspirations très différents ce qui nous a parfois plongé dans une certaine perplexité.

L’option « je paie après coup en fonction de ma consommation » ou l’option « carnet de tickets » ont été plusieurs fois évoquées et ont suscité pas mal de discussions entre nous. Le forfait demi-journée a également été évoqué et débattu longuement.

Nous avons finalement décidé de conserver notre offre initiale qui fonctionne globalement bien pour le moment. D’abord parce que nous avons besoin de plus de temps pour pouvoir tirer les conclusions, ensuite parce qu’un forfait mensuel qui implique un certain engagement (envers la communauté mais aussi envers sa conscience) colle plus avec l’esprit de Mutinerie qu’un système de crédit qui s’apparenterait plus à un fonctionnement de cybercafé ou de centre d’affaires. Dans la mesure où l’engagement n’est que d’un mois et résiliable avec un préavis d’une semaine seulement, nous n’avons pas l’impression de retenir les membres prisonniers. L’abonnement au mois nous parait donc plus cohérent avec le modèle que nous proposons, il est plus engageant, plus responsabilisant. Il encourage à se lever le matin tout en laissant la liberté à chacun de gérer son emploi du temps.

Hauts-fourneaux

Nos offres Flex (10 jours par mois) et Light (4 jours par mois) remportent par ailleurs un franc succès. Nous ne nous sommes pas trompés en considérant la flexibilité comme un enjeu important.

D’autres propositions, d’autres prises de conscience révélées par l’usage ont permit de raffiner notre offre :

  • A la demande de coworkers, nous avons acheté des écrans de 22 pouces que nous louons en option 20€ HT par mois.
  • Nous avons mis en service notre offre d’imprimante (dont vous trouverez toutes les informations utiles ) et sommes en train de nous aguerrir à l’installation des pilotes et autres joyeuseries (la bête n’est pas toujours très conciliante)…

En guise de conclusion, nous voulons à nouveau vous redire à quel point nous sommes heureux et fiers de tenter cette expérience avec vous, de voir ce à quoi nous croyons, ce sur quoi nous travaillons, en train d’être validé…

Rien n’est joué encore, mais ce que nous avons accompli ensemble jusqu’à présent justifie déjà mille fois nos efforts !

N’hésitez pas à profiter de ce petit bilan pour donner votre avis ou nous faire part de votre expérience en tant que coworker…

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Le 12 mars, Mutinerie Ouvre ses Portes ! http://www.mutinerie.org/mutinerie-ouvre-ses-portes/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=mutinerie-ouvre-ses-portes http://www.mutinerie.org/mutinerie-ouvre-ses-portes/#comments Tue, 06 Mar 2012 04:45:27 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=4175 C'est officiel, nous sommes en mesure d'annoncer une date pour l'ouverture de Mutinerie aux coworkers, il s'agira du 12 mars 2012, c'est à dire, lundi prochain ! Une date à marquer d'une pierre blanche dans notre journal de bord !

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Mutins, Mutines, Mutinets et Mutinettes;

C’est officiel, nous sommes en mesure d’annoncer la date de l’ouverture de Mutinerie en « version beta » aux coworkers, il s’agira du 12 mars 2012, c’est à dire, lundi prochain ! Une date à marquer d’une pierre jaune dans notre journal de bord !

Le 12 donc, Mutinerie sera prête à prendre la mer. Il restera certes quelques réglages et quelques perfectionnements à faire mais l’essentiel sera là, et bien là ! Mutinerie sera de toute manière un lieu évoluant et mutant au gré des besoins et des envies de ses coworkers.

Pour rendre justice aux Mutins de la première heure, en attendant que Mutinerie soit totalement rodée, nous avons décidé de réduire nos tarifs de 30% pour celles et ceux qui s’inscrivent entre le 12 et le 31 Mars.

La première journée sera gratuite et commencera avec un petit déjeuner à 9h30. Venez nombreux et prêts à en découdre !

En attendant lundi prochain, n’hésitez pas à vous pré-inscrire ; nous avons pas mal de demandes et il serait dommage de ne pas pouvoir avoir le forfait que vous convoitiez parce qu’il ne resterait plus de place…

 

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Les Plans de Mutinerie http://www.mutinerie.org/les-plans-de-mutinerie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-plans-de-mutinerie http://www.mutinerie.org/les-plans-de-mutinerie/#comments Thu, 16 Feb 2012 05:06:30 +0000 Antoine van den Broek http://www.mutinerie.org/?p=3930 Dans moins d'un mois, Mutinerie ouvre ses portes et il est grand temps de vous en dire un peu plus sur ce qui vous attend. Voici les plans de notre espace et quelques explications...

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Dans moins d’un mois, Mutinerie ouvre ses portes et il est grand temps de vous en dire un peu plus sur ce qui vous attend.

D’abord MERCI ! Il nous a fallu un an pour faire aboutir notre projet et si nous avons su garder le cap, c’est avant tout grâce aux nombreux soutiens et encouragements que nous avons reçu de toutes parts depuis que nous nous sommes lancés dans cette formidable aventure.

Cet enthousiasme nous a aussi mis une bonne et saine pression au moment de concevoir le lieu. Pas question de décevoir, de faire Pchiiiit ou encore Praaout…

C’est donc avec passion et détermination que nous nous sommes attelés à la conception de notre espace. Nous avons pris beaucoup de plaisir à l’imaginer, et nous avons entrepris de gros travaux pour en faire un espace à la hauteur de vos attentes.

Voici un petit avant-goût de ce que vous trouverez au 29 rue de Meaux ainsi que quelques éléments de réflexion sur le design et l’aménagement de l’espace :

Le style de l’espace

Nous avons souhaité utiliser le plus possible de matériaux de récupération. On trouve des merveilles dans la rue, chez Emmaüs ou sur le Net. Beaucoup trop d’objets finissent à la poubelle alors qu’ils pourraient encore servir. Au delà de l’impact écologique évident, l’upcycling offre une belle occasion d’exercer sa créativité, de détourner les usages traditionnels, de hacker son environnement, de faire avec ce que l’on a. La présence de tels objets dans l’espace nous rappelle que l’on peut penser différemment, c’est un encouragement à une certaine forme de transgression.

L’espace est une combinaison de matériaux bruts, de bizarreries d’antiquaire et d’objets hightech.

Nous avons pris soin de varier les ambiances, les postures de travail, les niveaux d’éclairage, les couleurs. Le fait de pouvoir évoluer entre ces différentes zones permet une expérience plus riche. Au calme sur une chaise confortable, en speed sur un coin de bar ou vautré dans un canapé, il est important de pouvoir varier les postures de travail. Nous avons accordé un soin particulier au choix des couleurs notamment du jaune qui vous réchauffera le cœur les soirs d’hiver.

Derrière le bar, dans le café, vous trouverez systématiquement l’un d’entre nous pour vous accueillir, vous servir un café, un thé ou d’autres réjouissances. Ainsi vous savez où nous trouver et cela nous permettra de faire tranquillement connaissance avec les nouveaux venus.

Trêve de bavardage, voici les plans de l’espace (la disposition des tables est indicative)

Plan Mutinerie Coworking RDC

L’espace s’organise autour d’une grande verrière centrale, il y a 350m2 de rez-de-chaussée et 50m2 de cave. Comme vous avez pu le voir, il se subdivise en plusieurs zones :

  • Café : Espace de détente et de rencontre qui accueille à l’occasion des petits évènements. Cuisine, bar, canapés, écran et piano. Yellow mood.
  • Garage : Espace de travail partagé, banc de palettes, lampes suspendues, tapis au sol, casiers de stockage, scanner – photocopieur, tables modulables, chaises confortables sur roulettes, tableau noir.
  • Jardin : Espace de travail partagé sous la verrière, verdure, bois, volets, fenêtres. Tables modulables, chaises confortables sur roulettes.
  • Bibliothèque : sur estrade en bois, bibliothèque mutine, rideau acoustique de velours, silence, grande table en bois, chaises classiques.
  • Espace Résidents : Bureaux privatifs, chaise à roulette maxi confort, antiquités, tableaux, parquet, étagères, séparation vitrée avec l’espace jardin. Yellow mood.
  • Salle de Réunion : Longue table en zinc, du bleu pour les yeux, panneaux de liège, paix et douceur, rideau acoustique de velours.
  • Call Box : Des capsules de tranquillité sont éparpillées dans les différents espaces afin de pouvoir s’y réfugier pour les appels au calme et petites conf call.
  • Toilettes : À damiers noir et blanc avec une touche de rouge. David Lynch moment… Une douche est aussi à votre disposition pour ceux qui viennent en courant, à vélo ou à cheval.
Plan Mutinerie Coworking Cave
  • Inspirational Steps : Des murs de briques, des voutes. Des cubes de bois pour s’asseoir en vrac. Propice aux échanges tranquilles et libres et aux projections sous-sol.
  • Espace Ramoufle : voute, parquet, matelas, coussins, écran, console, repos. Ici on enlève ses chaussures et on s’abandonne à l’art délicat du ramouflage.

Quelques mots sur notre démarche

Comment créer un espace qui favorise le contact et la rencontre sans empiéter sur le besoin d’intimité et de tranquillité de chacun ? Comment faire pour que ceux qui y travaillent puissent se l’approprier, s’y sentir libres ? Parmi nos nombreuses lectures, un article d’Anne-Laure Fayard et John Weeks paru dans la Harvard Business Review a particulièrement retenu notre attention. Cette étude repose sur l’articulation de trois dimensions essentielles à la réussite d’un espace de travail socialement efficace, la proximité, l’intimité et la permission (proximity, privacy and permission en VO). À l’origine destinée aux entreprises innovantes, cette grille de lecture s’avère particulièrement pertinente pour évaluer le potentiel social d’un espace de coworking.

  • La proximité permet la rencontre, la naissance de nouvelles idées et de nouveaux projets. La proximité n’est pas seulement spatiale elle est aussi fonctionnelle. Par exemple, des ressources partagées et réunies au même endroit favorisent les chances de rencontres fortuites ; c’est le bon vieil exemple de la machine à café ou de la fontaine à eau.

    La proximité, c’est le frottement entre les gens qui peuplent l’espace, c’est un environnement qui vous sort la tête du guidon et sait se rappeler à vous.

    Cette dimension est omniprésente dans l’agencement de Mutinerie. Nous avons veillé à créer des zones de frottement.

  • L’intimité c’est la possibilité de pouvoir s’isoler dans une bulle, de pouvoir un moment échapper à l’environnement extérieur pour focaliser son énergie sur ses projets et ses reflexions.

    L’intimité, permet l’approfondissement des idées, des projets, des relations. Elle permet de se sentir protégé, au calme, blotti dans sa tanière…

    La partie bibliothèque, la cave, les SAS téléphoniques, sont des exemples de zones à vocation intimiste et protectrice.

  • La permission, c’est le fait de se sentir libre de faire les choses que l’on souhaite à sa guise, de savoir que cela sera accepté par l’environnement, de s’y sentir encouragé par l’agencement des lieux. Le mobilier de notre espace; des objets récupérés et détournés, favorise la permissivité; si l’on constate qu’à Mutinerie, les gens ont le droit d’utiliser un plot de circulation pour fabriquer une lampe, on se sent tout de suite encouragé à faire des choses qui dépassent les conventions. Nous voyons Mutinerie comme un lieu en perpétuelle mutation et cela se sentira clairement dans l’aménagement du lieu.

    Cet aspect évolutif invite les coworkers à se sentir libre, à s’approprier le lieu et à rajouter leur pierre à l’édifice.

    La permissivité d’un lieu est également fonction de la culture d’entreprise. Un espace de coworking part d’emblée avec un avantage sur les entreprises traditionnelles ; une bonne partie des relations hiérarchiques et des logiques de compétions entre collègues étant abolies, on peut s’attarder à discuter dans un fauteuil sans craindre les réflexions insidieuses de son supérieur.

Toute la difficulté réside en fait dans l’articulation de ces trois dimensions. Pouvoir se rencontrer facilement ne sert pas à grand-chose s’il n’est pas possible de passer au stade de la vraie discussion dans un endroit calme garantissant une certaine intimité. Si on est au milieu de gens qui passent et repassent, on en restera juste aux rencontres superficielles.  S’il est mal vu de discuter dans tel endroit, alors l’échange, bien que possible n’aura pas lieu. Avoir uniquement des bureaux cloisonnés où l’on est bien tranquille sera nécessairement un obstacle à la rencontre et au sentiment commun d’appartenance.

Nous avons essayé de concevoir un espace qui respecte cet équilibre délicat et comme nous nous doutons que tout ne sera pas nécessairement parfait d’emblée, nous avons pris grand soin de créer un espace modulable. Cette modularité est la variable d’ajustement qui nous permettra de progresser pour répondre au mieux à votre besoin. Notre première règle est de vous écouter.

Enfin, Merci à Marie, alias Talalilala qui a dessiné les jolis plans de l’espace et qui nous a énormément aidé à l’aménagement de Mutinerie ! Louée soit-elle !

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Pirates d’hier et d’aujourd’hui http://www.mutinerie.org/pirates-dhier-et-daujourdhui/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pirates-dhier-et-daujourdhui http://www.mutinerie.org/pirates-dhier-et-daujourdhui/#comments Tue, 20 Sep 2011 07:55:33 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=3280 Parce que je n'ai qu'un frêle navire, on m'appelle pirate, mais parce que tu as une grande flotte, on te nomme conquérant ».

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Lorsque Alexandre le Grand entra dans la tente où l’on détenait le capitaine du vaisseau pirate tombé entre ses mains, il jeta un regard méprisant sur son captif en haillons et lui lança d’un ton sévère :

« Comment oses-tu infester la mer ? »

« Et toi, » lui rétorqua le pirate

« Comment oses-tu infester la terre ? Parce que je n’ai qu’un frêle navire, on m’appelle pirate, mais parce que tu as une grande flotte, on te nomme conquérant ».

L’Histoire ne nous dit pas ce qu’a bien pu lui répondre Alexandre et c’est bien dommage car l’empereur dût être bien incapable de réfuter clairement cette accusation. Cet exemple fameux souligne combien il est difficile de donner une définition claire au phénomène ambigu de la piraterie.  S’il est parfois compliqué de distinguer un pirate d’un empereur autrement que par la puissance, il n’est pas non plus évident de définir le pirate par son activité car dans son histoire multimillénaire, la piraterie a pris toutes les formes possibles et a embrassée un nombre incalculable de causes.

Il y’a presque autant de motifs de piraterie qu’il n’y a de pirates ; certains étaient des brigands cruels (l’Olonais), d’autres furent des mercenaires (Eustache le moine ), des explorateurs, des exilés, des rebelles (Sextus Pompée )… certains sont considérés comme des résistants (Pier Gerlofs ), des héros dans un pays et comme des criminels dans un autre (Francis Drake).

En définitive, savoir si quelqu’un ou non doit être qualifié de pirate est une question dont la réponse appartient à celui qui a le pouvoir.

Anne Pérotin-Dumont

Ce n’est donc pas tant par ses activités ni par le but recherché que l’on définirait le mieux la piraterie. Je crois plutôt qu’être pirate tient surtout à deux choses ; un environnement et une méthode.

Into the Wild; l’Environnement Pirate

Il arrive à certains moments de l’histoire, lorsque les nouvelles découvertes ou les avancées techniques rendent possibles l’exploration de nouveaux territoires, que les civilisations se retrouvent soudainement face à des espaces immenses échappant largement à leur contrôle.

Ces zones, qu’elles soient matérielles ou immatérielles, deviennent accessibles mais restent difficilement contrôlables.

Elles représentent à la fois une source de richesse inestimable, un océan d’opportunités mais aussi un lieu effrayant où les règles qui prévalaient jusqu’alors sont abolies.

C’est précisément là que se trouve le pirate, et c’est je crois, le point commun entre tous les environnements dans lesquels a pu évoluer la piraterie.

Hier, c’étaient l’océan ou les terres encore vierges du nouveau monde qui abritaient les flibustiers, les boucaniers et autres hors-la-loi débraillés. Aujourd’hui c’est sur Internet qu’ils agissent.

  • Comme l’océan au XVIIème siècle, le web est un espace immense et mal contrôlé, n’appartenant à aucune nation, régit par des lois floues, peu nombreuses et largement inapplicables.
  • Comme l’océan au XVIIème siècle, le web est un lieu d’échange où transitent des flux commerciaux colossaux.
  • Comme l’océan au XVIIème siècle, le web est un endroit où les maillages de la société se distendent, où les pressions sociales s’affaissent, entrainant un affaiblissement des dogmes existants.

Ces milieux immenses et chaotiques sont la demeure du pirate, ils sont pour lui son gagne-pain, son refuge et sa culture. Mais ce qui a changé pour le pirate numérique, c’est qu’il n’a plus besoin d’un très coûteux navire pour opérer, un simple ordinateur lui suffit.

La Méthode Pirate

Si l’on a pu qualifier de pirate des personnages ayant des intentions et des motivations très diverses, c’est qu’ils avaient au moins en commun le recours à des méthodes spécifiques. Il me semble très intéressant de se pencher davantage sur la question car ces méthodes me paraissent particulièrement efficaces à l’heure du numérique.

Fuite combative

le pirate, qui n’a qu’un « frêle navire » est généralement confronté directement à des institutions nettement plus balèzes que lui. Par conséquent, l’attaque frontale n’est pas son domaine. Je pense que l’une des méthodes les plus caractéristiques du pirate est ce que j’appellerais la fuite combative.

La mobilité, la capacité à frapper, puis à disparaître est un point commun à tous les pirates, que ce soit sur mer, sur terre, ou sur Internet.

Oui, les pirates sont des fuyards, mais des fuyards constructifs, courageux. Les Etats-Unis n’ont ils pas été fondés par des fuyards anglo-saxons en lutte contre le vieil ordre européen ? Et quelle société va fonder notre génération de fuyards du numérique qui a largement déserté les sphères de l’ancien monde pour les lumières blafardes des écrans d’ordinateurs ?

En prise directe avec le réel

Les pirates sont réalistes. D’emblée, ils se confrontent à la réalité et ne s’en remettent qu’à eux pour subvenir à leurs besoins. Les pirates ne souhaitent pas forcément changer le monde, ils s’en tiennent à un principe que l’on connait  lorsque l’on créé une entreprise, ne pas chercher à vendre quelque chose que l’on utiliserait pas soit-même. Contrairement aux grandes théories élaborées par des idéologues au XXème siècle, dont la mise en pratique réclamait  la création d’un homme nouveau et la prise de contrôle des structures, les pirates prennent comme point de départ ce qu’ils ont, ce qu’ils sont et tentent de faire le maximum pour vivre selon leurs règles propres. Ce n’est pas une utopie magnifique sur le papier mais inapplicable en pratique.

Le mode de vie qu’ils recherchent doit pouvoir être pérenne et durable, ils doivent être en mesure de l’assumer.

L’esprit d’expérimentation

Innover n’est pas une option pour les pirates. Vivants hors du cadre juridique, social et moral traditionnel, dans un environnement mal connu, mal régulé et mal exploité, ils sont obligés de refonder de toute pièce une micro société avec de nouvelles lois, de nouvelles valeurs, des nouveaux rites,  et des techniques inédites… Le vaisseau pirate forme une entité sociale autonome qui doit pouvoir s’auto réguler.

En mouvement perpétuel car pourchassés par des forces supérieures, ils doivent rester mobiles pour rester vivants. Cela les pousse à découvrir de nouveaux lieux, à s’aventurer là ou leurs ennemis ne pourront les atteindre, ce qui fait d’eux des explorateurs.

Mais leur rapport à l’innovation est original. Il n’obéit pas à un schéma « top-down » dans lequel des penseurs/ingénieurs conçoivent en amont un modèle qui sera mis en pratique par la suite, c’est un processus plus organique qui part du constat d’un problème.

Les pirates savent que la nécessité est la mère de la création.

Ce potentiel d’expérimentation est nettement plus puissant aujourd’hui qu’au XVIIème siècle car le gain d’expérience qui autrefois restait trop souvent cantonné à l’échelle de quelques navires isolés peut aujourd’hui être répandu et partagé rapidement sur Internet.

Pirate map

Légitimité et pertinence de la piraterie

La piraterie n’est pas un phénomène marginal correspondant à une période donnée de l’histoire. Elle accompagne les sociétés depuis toujours. Elle semble apparaitre spontanément n’importe où dans le monde dès que les conditions sont réunies.

Pour Rodolphe Durand et Jean-Philippe Vergne, auteurs de l’essai « l’Organisation Pirate« , le phénomène de piraterie est indissociable de la place de l’Etat dans les processus de territorialisation et de normalisation marchande. Si les individus choisissent volontairement de s’organiser en dehors et contre les règles produites par la puissance publique, c’est qu’ils en contestent la légitimité et qu’ils souhaitent mettre en œuvre une alternative.

Les questions soulevées par la piraterie sont aussi légitimes qu’éternelles, normal qu’elles collent aux basques des institutions de manière chronique depuis Alexandre le Grand jusqu’à nos jours;

De quel droit telle ou telle nation, telle ou telle corporation, peut-elle s’approprier un nouveau territoire, demande le pirate. Qu’est-ce qui lui donne la légitimité de contrôler les  échanges dans ces zones encore vierges ?

Les débats qui font rage autour de l’usage et du contrôle d’Internet nous rappellent tout de même étrangement ceux qui ont été soulevés lorsque les nations européennes ont pris conscience de leurs capacités nouvelles à naviguer et commercer sur toutes les mers du monde. Lisez plutôt ce passage de « Mare Liberum » le traité d’Hugo Grotius sur la liberté des mers (1609) :

« Il ne s’agit point ici de la mitoyenneté d’un mur ni du déversement des eaux sur l’héritage voisin, objets d’intérêt purement privé ; il ne s’agit même pas de ces débats fréquents entre les peuples au sujet de la propriété d’un champ sur la frontière, de la possession d’un fleuve ou d’une île ; mais il est ici question de tout l’Océan, du droit de naviguer et de la liberté du commerce. Entre nous et les espagnols, il y a controverse sur les points suivants : l’immense et vaste mer est-elle la dépendance d’un royaume seul, et qui n’est pas même le plus grand de tous ?

Est-ce le droit d’un peuple quelconque d’empêcher les peuples qui le veulent de vendre, d’échanger, en un mot de communiquer entre eux ?

Par les questions qu’elle soulève, la piraterie génère du droit nouveau. Elle invite les institutions à se regarder dans un miroir. Elle questionne les fondements même des règles établies, propose une alternative et pose des limites aux systèmes existants.

Les pirates furent parmi les premiers à établir des règles démocratiques à bord, à récompenser les hommes au mérite (les capitaines et les contremaitres étaient désignés selon leurs capacités et pouvaient être révoqués) et même à établir des systèmes de pensions d’invalidité pour les blessés. Par certains aspects, l’organisation de la « société » pirate, était très proche des aspirations des intellectuels et des réformateurs qui viendront après eux.

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