Mutinerie, libres ensemble - espace de coworking à Paris » indépendant http://www.mutinerie.org Libres ensemble Wed, 22 Oct 2014 18:16:59 +0000 fr-FR hourly 1 Travail numérique, travail paysan, même combat ? http://www.mutinerie.org/travail-numerique-travail-paysan-meme-combat/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=travail-numerique-travail-paysan-meme-combat http://www.mutinerie.org/travail-numerique-travail-paysan-meme-combat/#comments Sun, 27 Oct 2013 09:33:16 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=27330 A l'heure ou Mutinerie se prépare à l'exode urbain, on s'aperçoit que l'organisation du travail numérique et l'organisation rurale traditionnelle se ressemblent étrangement. L'organisation rurale peut-elle être un modèle pour les travailleurs de l'économie numérique ? Et l'économie numérique ne réhabilite-elle pas certaines logiques dominantes avant la révolution industrielle ? C'est ce qu'on va voir ...

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Le travailleur du XXI ème siècle est-il en train de revenir, sans s’en apercevoir au mode d’organisation du travail paysan traditionnel ? Cette question peut paraitre saugrenue de prime abord tant l’image du développeur devant son ordinateur peut paraitre éloignée de celle du paysan. Mais pourtant, si l’on va au delà des outils et des supports, on s’aperçoit qu’au delà de la nature des tâches effectuées; les modes d’organisation ne sont pas si différents.

Dans l’économie numérique, on parle de pollinisation, d’écosystème, de viralité … Autant de termes empruntés aux logiques biologiques. Et ce n’est pas complètement un hasard. Les logiques biologiques inhérentes à la production agricole se retrouvent dans l’économie numérique et impliquent des méthodes de production sans doute plus proches entre elles que de celles héritées de l’âge industriel.

Voici à mon sens, les principaux points communs entre le travail agricole et le travail numérique :

Des systèmes complexes 

Le travail industriel manipule essentiellement de la matière inerte (charbon, métal, béton etc.) soumise à des lois strictes et invariables, les lois de la physique, de la résistance des matériaux … En terme d’organisation, des lois invariables permettent de construire des modèles fiables et optimisés et autorise donc un travail standardisé aux horaires fixes et aux procédures rigoureuses. C’est ainsi que l’on a pu écrire des formules affirmant que la production était la résultante d’une certaine combinaison entre le travail et le capital, chose qui ne s’applique correctement ni à l’économie agricole traditionnelle, ni à l’économie numérique.

Portés par ces croyances héritées du succès dans nos méthodes industrielles, nous avons commencé à les appliquer dans l’agriculture. Le problème, c’est que l’agriculture travaille à partir du vivant, soumis à d’autres lois. Car le vivant, attrape des maladies, craint les averses de grêle et interagit avec d’autres êtres vivants. Le vivant est en interaction constante avec son environnement, qui le modifie et qu’il peut lui-même modifier.

Autrement dit, manipuler du vivant c’est manipuler un système complexe, et la création de valeur dans un système complexe fonctionne de manière radicalement différente.

Qui dit système complexe dit absence de rétroaction systématique, de capacité à prévoir, à généraliser ou à systématiser car le nombre d’acteurs en interaction est trop grand et leurs liens sont trop enchevêtrés. Ainsi, selon Wikipédia une réaction chimique, comme la dissolution d’un grain de sucre dans du café, est simple car on connaît à l’avance le résultat : quelques équations permettent non seulement de décrire les processus d’évolution, mais les états futurs ou final du système. Il n’est pas nécessaire d’assister au phénomène concret ou de réaliser une expérience pour savoir ce qui va en résulter en réalité. Au contraire, les cellules nerveuses de notre cerveau, une colonie de fourmis ou les agents qui peuplent un marché économique sont autant de systèmes complexes car le seul moyen de connaître l’évolution du système est de faire l’expérience, éventuellement sur un modèle réduit.

Organisation par écosystème

La seule approche valable dans un système complexe est holisitique, puisque la somme de l’ensemble ne peut être réduite à l’addition des éléments qui le compose.

On ne peut appréhender un élément que dans son écosystème, c’est à dire en tenant compte dès le départ de ses interactions avec les autres agents.

L’économie rurale traditionnelle intègre cette logique. Les parties non consommées du blé font du foin pour le bétail, dont les déjections font ensuite de l’engrais pour les récoltes. les ruches à proximité des vergers aident les arbres à produire plus de fruit tout en produisant du miel. Les habitants s’aident mutuellement pour les récoltes, les paysans échangent leur outils et mutualisent les ressources. La clé du succès agricole n’est pas seulement dans la capacité de travail ou la rigueur de l’organisation de son entreprise mais également dans la richesse de l’environnement alentour. L’entité exploitation agricole ne se distingue pas entièrement de son environnement et ne peut être vraiment analysé sans lui. L’économie rurale traditionnelle est donc une économie circulaire et collaborative comme le devient de plus en plus l’économie numérique.

Que se soit la Silicon Valley, la scène berlinoise ou les autres lieux réputés féconds sur les domaines de l’économie numérique, on retrouve cette logique d’écosystème où le succès d’un agent s’explique largement par la richesse du terreau qui lui a permis de naitre et de grandir.

Capacité d’observation, disponibilité et sérendipité

Le paysan, comme le designer web savent parfaitement que la productivité n’est pas linéaire. On aura beau être le plus rapide du monde pour semer, pour récolter. Si l’on n’est pas présent au moment où la sécheresse s’installe ou lorsque la grêle s’abat sur les récoltes, la production finale sera en partie détruite. De même s’il n’observe pas à temps l’arrivée de parasites ou de maladies.

Ainsi, pour le paysan, la productivité est liée à une forme de disponibilité et de vigilance dans des moments aussi importants qu’imprévus plus qu’à une capacité d’exécution stakanoviste.

Le designer, à la recherche de l’idée brillante pour repenser l’expérience utilisateur d’un service en ligne sait que celle-ci pourra surgir lors d’une discussion anodine ou en observant le fonctionnement de son restaurant d’à coté… Il en va de même pour des pans entiers du travail numérique dans lequel la créativité, la veille, la disponibilité  et la capacité à saisir des opportunités nées de l’environnement sont indispensables.

Polyvalence et indépendance 

Comme le travailleur numérique, le paysan traditionnel est la plupart du temps indépendant et polyvalent. il travaille « en mode projet » sur des missions souvent différentes. le bricolage d’une clôture n’a rien à voir avec l’entretien de ses vignes ou la vente de ses produits sur le marché et pourtant, toutes ces tâches sont essentielles à la réalisation du projet central.

Ils sont des « hommes-projets » et non pas des « hommes-fonctions » ce qui implique une grande polyvalence et un art consommé de la démerde.

Esprit de Bidouille

Dans l’économie numérique, beaucoup s’extasient régulièrement sur le Lean et les principes de cycles courts d’essais, d’implémentation et de pivot. On met en avant l’esprit de bidouille des travailleurs du numérique, du développeur, du hacker mais ces logiques se retrouvent déjà depuis des siècles dans l’agriculture où l’on fonctionne par test et implémentations successives. Cette terre parait bonne pour les asperges ? essayons à petite échelle et voyons si cette hypothèse est validée. Cette variété me parait plus adaptée à mon environnement ? testons-la…

L’esprit de bidouille est une qualité majeure pour évoluer plus aisément dans un système complexe dans lequel l’expérimentation est la clé de la compréhension.

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5 lessons corporate should learn from coworking http://www.mutinerie.org/5-lessons-corporate-should-learn-from-coworking/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=5-lessons-corporate-should-learn-from-coworking http://www.mutinerie.org/5-lessons-corporate-should-learn-from-coworking/#comments Tue, 15 Nov 2011 10:51:52 +0000 Eric http://www.mutinerie.org/?p=3614 Voici une petite vidéo réalisée sur la base de la présentation de mutinerie dans le cadre de la conférence européenne du coworking

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Voici une petite vidéo réalisée sur la base de la présentation de mutinerie dans le cadre de la conférence européenne du coworking à Berlin du 3 au 5 novembre 2011 :

« 5 lessons corporate should learn from coworking » from Mutinerie on Vimeo.

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Les valeurs du coworking 4/5 : Accessibilité http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite/#comments Mon, 17 Oct 2011 06:44:31 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=3479 Quand je me pose la question de l’accessibilité dans le cadre du coworking, ce qui m'intéresse avant tout c’est de savoir comment et pourquoi nous déplaçons-nous pour travailler. Comment pouvons-nous choisir les gens avec qui nous voulons le faire ? Que recherchent vraiment les travailleurs quand ils se rendent dans leurs espaces ?

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Nos pérégrinations autour des valeurs du coworking se poursuivent, nous nous penchons à présent sur l’accessibilité.

Après avoir traité l’ouverture dans de notre précédent billet, écrire sur l’accessibilité peut paraître redondant. Il existe pourtant des différences entre les deux notions. Quand on pose la question de l’accessibilité dans le cadre du coworking, il s’agit avant tout de comprendre les raisons qui peuvent nous pousser à sortir de chez nous pour travailler. Mais aussi de savoir comment « choisir » les gens avec qui nous voulons le faire. Que recherchent vraiment les coworkers quand ils se rendent dans leurs espaces ?

Quand tu veux, où tu veux et avec qui tu veux

Les entreprises traditionnelles reposent souvent sur une logique de rationalité froide et les questions humaines passent au second plan. Il s’agit plus de s’adapter que de participer. Leurs employés ne sont libres ni de leurs horaires, ni de leur espace de travail. Ils ne sont pas libres de choisir leurs collègues. Ils forment trop rarement une communauté de valeurs, facteur pourtant fondamental pour travailler ensemble efficacement.  On leur demande de s’asseoir tous les jours au même bureau, à la même heure, avec les mêmes collègues. Leur travail est valorisé à l’heure de présence. Et on espère qu’ils seront en pleine forme, heureux, dynamiques, créatifs, bref, productifs …

Traditionnellement, on va au travail. Cette  manière de procéder vient surtout d’habitudes héritées de l’âge industriel pendant lequel la production n’était possible que par la rencontre, dans un même espace, des deux facteurs de production que sont le travail et le capital. Nous étions unis autour de la machine mais maintenant que nous sommes de plus en plus nombreux à en posséder une personnellement, nous ne nous réunissons plus pour les mêmes raisons.

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui peuvent travailler de n’importe où avec un ordinateur portable, un téléphone et une connexion internet.

Dans ces conditions, « Le travail n’est plus un lieu, c’est ce que l’on fait ».

Voici une phrase que l’on ne répètera jamais assez car elle illustre bien la nouvelle donne et remet en cause notre rapport à l’espace de travail.  Si le lieu de travail, n’est plus une condition indispensable à la production, pourquoi avons-nous encore besoin de nous rassembler pour travailler ?

En offrant aux travailleurs nomades un lieu libre d’accès, flexible, ouvert, à proximité des lieux de vie, les espaces de coworking répondent à cette question d’une manière originale : Ce n’est pas seulement la mutualisation des moyens qui est recherchée, mais aussi la mutualisation des compétences, des idées, des énergies et des réseaux pour le bénéfice de tous.

Au sein même de l’espace, cette valeur d’accessibilité se retrouvera par exemple dans le principe des postes de travail « open desk » (les coworkers peuvent s’installer où ils le souhaitent), dans la possibilité pour chacun de venir à l’heure qu’il souhaite, à la fréquence qu’il préfère. Les coworkers peuvent également changer régulièrement d’environnement et alterner entre leur espace de coworking, leur domicile et leurs clients.

Un espace de coworking est l’un des rares lieux de travail où chacun se rend  librement quand il veut. Un tel environnement, constitué de gens volontaires, enthousiastes et ouverts est un lieu prodigieusement productif et positif. Ceux qui s’y trouvent sont forcément dans de bonnes dispositions pour travailler, échanger, apprendre, partager, progresser…

Autosélection

« On peut coworker de n’importe où, dans un salon, dans un parc ou même dans les bureaux d’un autre » écrit Alex Hillman. Mais l’élément commun entre ces façons de faire, c’est l’autosélection. C’est l’autosélection qui garantira qu’on aura accès aux bonnes personnes et qu’on trouvera dans un espace les conditions de confiance et de proximité qui permettent vraiment de valoriser les compétences les idées et les énergies.

En 4 ans, les fondateurs d’Indy Hall ont eu beaucoup de bonnes surprises avec leurs coworkers. Certains, pouvaient paraître trop inexpérimentés, trop timides, trop bavards … mais au bout de quelque temps, ils avaient progressé personnellement et professionnellement. D’une part, cela fait très plaisir et de l’autre, cela incite à la pondération quant au jugement que l’on porte sur ceux que l’on ne connait pas…

L’autosélection fonctionne également dans l’autre sens. Un jour, quelqu’un s’est présenté à Indy Hall. Alex Hillman connaissait quelques histoires nauséabondes sur le compte de cette personne et ne voulait pas qu’il puisse rejoindre Indy Hall mais Geoff l’associé d’Alex l’a convaincu :

« Si l’on commence à ne pas laisser venir des gens parce qu’on ne les aime pas, quel genre de précédent allons-nous créer pour les autres ? Nous voulons faire d’Indy Hall un lieu où tout le monde peut se sentir bienvenu, sentir qu’ils peut appartenir et contribuer à quelque chose de fort. » L’idée était de donner une chance à chacun et de voir ensuite si la sauce prend. »

Au bout d’à peine deux mois, cette personne avait cessé de venir dans l’espace. l’auto sélection avait opéré.

Consulter les autres articles de la série :



 

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Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour les pirates http://www.mutinerie.org/un-petit-pas-pour-lhomme-un-grand-pas-pour-les-pirates/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=un-petit-pas-pour-lhomme-un-grand-pas-pour-les-pirates http://www.mutinerie.org/un-petit-pas-pour-lhomme-un-grand-pas-pour-les-pirates/#comments Fri, 23 Sep 2011 06:48:23 +0000 Eric http://www.mutinerie.org/?p=3329 Des trentenaires chevelus et barbus, sac à dos et basket circulent tout sourire au milieu d'hommes politiques guindés dans un décor plus que sérieux. Le "Piratenpartei", ou Parti Pirate, récolte 8,9% des suffrages au parlement de la capitale allemande. Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour les pirates...

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Ce qui s’est passé à Berlin est loin d’être anodin. Pendant que nous postions un article sur la piraterie et son rôle dans les sociétés à travers les âges,  le « Piratenpartei », ou Parti Pirate, récoltait à Berlin 8,9% des suffrages. Un parti 100% issu de la culture white hat plaçant la transparence des systèmes politiques au coeur de leur programme. 15 députés pirates (sur 130 au total) entrent aujourd’hui au parlement de Berlin. L’image est surréaliste.

Des trentenaires chevelus et barbus, sac à dos et basket, qui circulent tout sourire au milieu d’hommes politiques guindés dans un décor plus que sérieux.

Au delà de l’image qui ne peut laisser indifférent, cette entrée fracassante en politique du jeune parti pirate symbolise l’entrée en politique d’une nouvelle classe, jusqu’alors non représentée par les partis traditionnels; classe que l’on désigne souvent par l’appellation « créatif culturel » (bien que ce parti pirate représente la frange bien geek de ce mouvement).  Impossible en voyant ces images de ne pas faire le lien avec Wikileaks et son rôle dans la reconstruction de l’Islande. Impossible de ne pas penser aux mouvement indignés qui traduisent une désillusion des jeunes face aux pouvoirs politiques traditionnels. Ces nouveaux visages qui bousculent les conventions sont porteurs de promesses pour tous ceux qui réfléchissent aujourd’hui sur de nouvelles façons d’appréhender la politique. Leur apport sera essentiel. Les problématiques de transparence des pratiques politiques, d’ouverture des données publiques (open data), d’implication des citoyens dans les processus décisionnels sont essentielles. Il suffit de regarder les débats de l’assemblée nationale et les mesures adoptées dans le domaine de l’internet pour se rendre compte de la méconnaissance totale de ces sujets par la classe politique.

Il est essentiel de se rendre compte que ces nouveaux élus l’ont été par la masse et à peu de frais  (40 000 euros de frais pour la campagne contre 1,7 million pour le SPD). Il ne s’agit pas comme en France d’un CNN (Conseil National du Numérique) où les sphère dirigeantes nomment des membres. Il s’agit de membres élus. A leur échelle, ils illustrent déjà leurs convictions. Les reportages les montrent, après leur élection, dialoguant via leur ordinateur avec les sympathisants du mouvement.

Une certaine vision de l’écologie

Les rapports qu’ils entretiennent avec les verts sont également emblématiques du mouvement. S’ils partagent un certain nombre de convictions avec ces derniers, ils leur reprochent leur côté propret et rangé. Encore l’une des caractéristiques de cette frange de la population, convaincue par la cause écologique, mais mal à l’aise avec ses représentants politiques. C’est au sein de cette population que se développe notamment les mouvement de consommation collaborative. Ces systèmes, se basant sur l’accès aux biens plutôt que sur leur propriété, ont un impact écologique considérable et sont aujourd’hui regardés de près par les mouvements verts pour la réponse efficace à des problématiques complexes qu’ils proposent. Pourtant les acteurs de la consommation collaborative se revendiquent rarement comme issus directement de l’écologie. Ils mettent en avant le lien social et les économies qu’ils permettent de réaliser au même titre que la réduction de l’impact écologique. Ils intègrent les problématiques écolos dans leur ADN et dans leur mode de fonctionnement sans le brandir comme un étendard castrateur ou comme un argument marketing.

Bref, cette entrée fracassante du parti pirate dans la vie politique berlinoise est bien loin d’être anecdotique. Pour sûr, elle fera des petits.

Elle illustre l’émergence d’une politisation dans son sens noble d’une grosse partie de la population, désabusée par les partis traditionnels, confiants dans les logiques d’intelligence collective et avide de transparence.

Je me réjouis personnellement de voir cette bien chère Berlin, encore une fois, proposer au monde une vision différente de voir et de faire les choses.  Affaire à suivre.

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Pirates d’hier et d’aujourd’hui http://www.mutinerie.org/pirates-dhier-et-daujourdhui/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pirates-dhier-et-daujourdhui http://www.mutinerie.org/pirates-dhier-et-daujourdhui/#comments Tue, 20 Sep 2011 07:55:33 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=3280 Parce que je n'ai qu'un frêle navire, on m'appelle pirate, mais parce que tu as une grande flotte, on te nomme conquérant ».

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Lorsque Alexandre le Grand entra dans la tente où l’on détenait le capitaine du vaisseau pirate tombé entre ses mains, il jeta un regard méprisant sur son captif en haillons et lui lança d’un ton sévère :

« Comment oses-tu infester la mer ? »

« Et toi, » lui rétorqua le pirate

« Comment oses-tu infester la terre ? Parce que je n’ai qu’un frêle navire, on m’appelle pirate, mais parce que tu as une grande flotte, on te nomme conquérant ».

L’Histoire ne nous dit pas ce qu’a bien pu lui répondre Alexandre et c’est bien dommage car l’empereur dût être bien incapable de réfuter clairement cette accusation. Cet exemple fameux souligne combien il est difficile de donner une définition claire au phénomène ambigu de la piraterie.  S’il est parfois compliqué de distinguer un pirate d’un empereur autrement que par la puissance, il n’est pas non plus évident de définir le pirate par son activité car dans son histoire multimillénaire, la piraterie a pris toutes les formes possibles et a embrassée un nombre incalculable de causes.

Il y’a presque autant de motifs de piraterie qu’il n’y a de pirates ; certains étaient des brigands cruels (l’Olonais), d’autres furent des mercenaires (Eustache le moine ), des explorateurs, des exilés, des rebelles (Sextus Pompée )… certains sont considérés comme des résistants (Pier Gerlofs ), des héros dans un pays et comme des criminels dans un autre (Francis Drake).

En définitive, savoir si quelqu’un ou non doit être qualifié de pirate est une question dont la réponse appartient à celui qui a le pouvoir.

Anne Pérotin-Dumont

Ce n’est donc pas tant par ses activités ni par le but recherché que l’on définirait le mieux la piraterie. Je crois plutôt qu’être pirate tient surtout à deux choses ; un environnement et une méthode.

Into the Wild; l’Environnement Pirate

Il arrive à certains moments de l’histoire, lorsque les nouvelles découvertes ou les avancées techniques rendent possibles l’exploration de nouveaux territoires, que les civilisations se retrouvent soudainement face à des espaces immenses échappant largement à leur contrôle.

Ces zones, qu’elles soient matérielles ou immatérielles, deviennent accessibles mais restent difficilement contrôlables.

Elles représentent à la fois une source de richesse inestimable, un océan d’opportunités mais aussi un lieu effrayant où les règles qui prévalaient jusqu’alors sont abolies.

C’est précisément là que se trouve le pirate, et c’est je crois, le point commun entre tous les environnements dans lesquels a pu évoluer la piraterie.

Hier, c’étaient l’océan ou les terres encore vierges du nouveau monde qui abritaient les flibustiers, les boucaniers et autres hors-la-loi débraillés. Aujourd’hui c’est sur Internet qu’ils agissent.

  • Comme l’océan au XVIIème siècle, le web est un espace immense et mal contrôlé, n’appartenant à aucune nation, régit par des lois floues, peu nombreuses et largement inapplicables.
  • Comme l’océan au XVIIème siècle, le web est un lieu d’échange où transitent des flux commerciaux colossaux.
  • Comme l’océan au XVIIème siècle, le web est un endroit où les maillages de la société se distendent, où les pressions sociales s’affaissent, entrainant un affaiblissement des dogmes existants.

Ces milieux immenses et chaotiques sont la demeure du pirate, ils sont pour lui son gagne-pain, son refuge et sa culture. Mais ce qui a changé pour le pirate numérique, c’est qu’il n’a plus besoin d’un très coûteux navire pour opérer, un simple ordinateur lui suffit.

La Méthode Pirate

Si l’on a pu qualifier de pirate des personnages ayant des intentions et des motivations très diverses, c’est qu’ils avaient au moins en commun le recours à des méthodes spécifiques. Il me semble très intéressant de se pencher davantage sur la question car ces méthodes me paraissent particulièrement efficaces à l’heure du numérique.

Fuite combative

le pirate, qui n’a qu’un « frêle navire » est généralement confronté directement à des institutions nettement plus balèzes que lui. Par conséquent, l’attaque frontale n’est pas son domaine. Je pense que l’une des méthodes les plus caractéristiques du pirate est ce que j’appellerais la fuite combative.

La mobilité, la capacité à frapper, puis à disparaître est un point commun à tous les pirates, que ce soit sur mer, sur terre, ou sur Internet.

Oui, les pirates sont des fuyards, mais des fuyards constructifs, courageux. Les Etats-Unis n’ont ils pas été fondés par des fuyards anglo-saxons en lutte contre le vieil ordre européen ? Et quelle société va fonder notre génération de fuyards du numérique qui a largement déserté les sphères de l’ancien monde pour les lumières blafardes des écrans d’ordinateurs ?

En prise directe avec le réel

Les pirates sont réalistes. D’emblée, ils se confrontent à la réalité et ne s’en remettent qu’à eux pour subvenir à leurs besoins. Les pirates ne souhaitent pas forcément changer le monde, ils s’en tiennent à un principe que l’on connait  lorsque l’on créé une entreprise, ne pas chercher à vendre quelque chose que l’on utiliserait pas soit-même. Contrairement aux grandes théories élaborées par des idéologues au XXème siècle, dont la mise en pratique réclamait  la création d’un homme nouveau et la prise de contrôle des structures, les pirates prennent comme point de départ ce qu’ils ont, ce qu’ils sont et tentent de faire le maximum pour vivre selon leurs règles propres. Ce n’est pas une utopie magnifique sur le papier mais inapplicable en pratique.

Le mode de vie qu’ils recherchent doit pouvoir être pérenne et durable, ils doivent être en mesure de l’assumer.

L’esprit d’expérimentation

Innover n’est pas une option pour les pirates. Vivants hors du cadre juridique, social et moral traditionnel, dans un environnement mal connu, mal régulé et mal exploité, ils sont obligés de refonder de toute pièce une micro société avec de nouvelles lois, de nouvelles valeurs, des nouveaux rites,  et des techniques inédites… Le vaisseau pirate forme une entité sociale autonome qui doit pouvoir s’auto réguler.

En mouvement perpétuel car pourchassés par des forces supérieures, ils doivent rester mobiles pour rester vivants. Cela les pousse à découvrir de nouveaux lieux, à s’aventurer là ou leurs ennemis ne pourront les atteindre, ce qui fait d’eux des explorateurs.

Mais leur rapport à l’innovation est original. Il n’obéit pas à un schéma « top-down » dans lequel des penseurs/ingénieurs conçoivent en amont un modèle qui sera mis en pratique par la suite, c’est un processus plus organique qui part du constat d’un problème.

Les pirates savent que la nécessité est la mère de la création.

Ce potentiel d’expérimentation est nettement plus puissant aujourd’hui qu’au XVIIème siècle car le gain d’expérience qui autrefois restait trop souvent cantonné à l’échelle de quelques navires isolés peut aujourd’hui être répandu et partagé rapidement sur Internet.

Pirate map

Légitimité et pertinence de la piraterie

La piraterie n’est pas un phénomène marginal correspondant à une période donnée de l’histoire. Elle accompagne les sociétés depuis toujours. Elle semble apparaitre spontanément n’importe où dans le monde dès que les conditions sont réunies.

Pour Rodolphe Durand et Jean-Philippe Vergne, auteurs de l’essai « l’Organisation Pirate« , le phénomène de piraterie est indissociable de la place de l’Etat dans les processus de territorialisation et de normalisation marchande. Si les individus choisissent volontairement de s’organiser en dehors et contre les règles produites par la puissance publique, c’est qu’ils en contestent la légitimité et qu’ils souhaitent mettre en œuvre une alternative.

Les questions soulevées par la piraterie sont aussi légitimes qu’éternelles, normal qu’elles collent aux basques des institutions de manière chronique depuis Alexandre le Grand jusqu’à nos jours;

De quel droit telle ou telle nation, telle ou telle corporation, peut-elle s’approprier un nouveau territoire, demande le pirate. Qu’est-ce qui lui donne la légitimité de contrôler les  échanges dans ces zones encore vierges ?

Les débats qui font rage autour de l’usage et du contrôle d’Internet nous rappellent tout de même étrangement ceux qui ont été soulevés lorsque les nations européennes ont pris conscience de leurs capacités nouvelles à naviguer et commercer sur toutes les mers du monde. Lisez plutôt ce passage de « Mare Liberum » le traité d’Hugo Grotius sur la liberté des mers (1609) :

« Il ne s’agit point ici de la mitoyenneté d’un mur ni du déversement des eaux sur l’héritage voisin, objets d’intérêt purement privé ; il ne s’agit même pas de ces débats fréquents entre les peuples au sujet de la propriété d’un champ sur la frontière, de la possession d’un fleuve ou d’une île ; mais il est ici question de tout l’Océan, du droit de naviguer et de la liberté du commerce. Entre nous et les espagnols, il y a controverse sur les points suivants : l’immense et vaste mer est-elle la dépendance d’un royaume seul, et qui n’est pas même le plus grand de tous ?

Est-ce le droit d’un peuple quelconque d’empêcher les peuples qui le veulent de vendre, d’échanger, en un mot de communiquer entre eux ?

Par les questions qu’elle soulève, la piraterie génère du droit nouveau. Elle invite les institutions à se regarder dans un miroir. Elle questionne les fondements même des règles établies, propose une alternative et pose des limites aux systèmes existants.

Les pirates furent parmi les premiers à établir des règles démocratiques à bord, à récompenser les hommes au mérite (les capitaines et les contremaitres étaient désignés selon leurs capacités et pouvaient être révoqués) et même à établir des systèmes de pensions d’invalidité pour les blessés. Par certains aspects, l’organisation de la « société » pirate, était très proche des aspirations des intellectuels et des réformateurs qui viendront après eux.

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Coworking : 5 atouts français http://www.mutinerie.org/coworking-5-atouts-francais/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=coworking-5-atouts-francais http://www.mutinerie.org/coworking-5-atouts-francais/#comments Mon, 20 Jun 2011 09:37:28 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=2954 Liberté, Égalité, Fraternité - Ça sent le coworking tout ça... Cocoricoworking ?

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Individualisme, conservatisme, aversion au risque, culte du secret professionnel, voilà quelques-uns des traits de caractère pas très sympathiques souvent attribués aux français quand il s’agit de business… Des caractéristiques pas franchement compatibles avec le coworking, d’autant plus que notre mère patrie est encore à la traine dans ce domaine si nous la comparons à ses voisins européens. Pourtant, la France dispose de plusieurs atouts précieux qui nous laissent penser qu’elle pourrait elle aussi devenir une terre d’accueil pour les espaces de coworking. En voici quelques-uns.

1) Des précédents historiques

Avant même que le concept de coworking n’émerge véritablement, la France fut un temps un pays pionnier pour les communautés créatives.

De puissantes communautés ont commencé à se former en France pendant le siècle des lumières dans les cafés et les salons de certaines personnalités ( comme le café Procope ou l’hôtel de madame de Lambert). Des esprits éclairés s’y rassemblaient fréquemment pour échanger et débattre autour des idées progressistes de l’époque. A la veille des révolutions de 1848, les cercles de libres penseurs apparaissent en France et se fédèrent progressivement jusqu’à la veille de la Commune de Paris. Ces communautés intellectuelles, philosophiques et politiques se rassemblaient régulièrement pour échanger des idées et pour faire évoluer la société. Dans le même temps, on voit se multiplier les ateliers d’artistes où se recréent des espaces communautaires proche de l’esprit de la bohême. Pour tous ces artistes, l’atelier représentait l’espace de la gestation des œuvres. Lieu réel, il est aussi celui dans lequel se construit l’identité fantasmée de l’artiste, philanthrope et prométhéen. Enfin, l’atelier est l’espace de la sociabilité artistique. Ces ancêtres du coworking, nés sur nos bonnes terres de Gaule ne sont-ils pas des exemples encourageants pour les prochaines générations ?

Atelier d'artistes

2) Une protection sociale qui permet de tester ses projets en limitant les risques

Le très haut niveau de protection sociale dont nous pouvons bénéficier est un atout pour le coworking français ; il offre une sécurité financière à ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure risquée de la création d’entreprise ou travailler à leur compte.

En d’autres termes, notre protection sociale nous permet de tester un projet sans prendre des risques financiers excessifs.

Assedics, RSA, prêts d’honneur et aides diverses permettent de tenir financièrement pendant la période de vaches maigres que traversent bien souvent les freelances et les entrepreneurs au début de leur parcours. Si vous tombez malade, vous n’aurez pas à revendre votre ordi ou mettre votre appart en hypothèque pour vous payer des soins, vous serez soignés quasi gratuitement ce qui est loin d’être le cas partout. Relativisez donc votre risque. Les espaces de coworking sont les endroits parfaits pour tester un concept dans les meilleures conditions sans prendre de risque financier excessif.

3) Un tissu urbain favorable

La plupart des agglomérations françaises ont un tissu urbain très dense, organisé en étoile autour d’un centre-ville agréable et stratégique car bien relié par les transports en commun et autres vélib’, bien équipé et offrant une visibilité importante aux entreprises. Malheureusement, ces centres sont coûteux ce qui oblige bien souvent les petites structures à s’installer dans la périphérie lointaine et ce qui force parfois les indépendants à travailler à domicile.

Le coworking s’avère idéal, pour bénéficier des avantages d’une implantation centrale sans en subir les contraintes budgetaires.

4) Un tissu de TPE dense et dynamique mais éclaté

On compte en France 1,25 millions d’entreprises unipersonnelles ce qui représente près de 50% du total des entreprises françaises !

Poussé par la crise économique et boosté par la création du statut d’auto entrepreneur, le niveau de création d’entreprise atteint des records. Pourtant, ces entrepreneurs et ces nouveaux freelances (qui partagent de nombreuses problématiques communes) ne parviennent pas à s’unir ou se fédérer. Les centres d’affaires et les pépinières ne sont pas toujours des solutions adaptées puisqu’ils demandent des investissements plus important, qu’ils sont moins flexibles qu’ils ne résolvent pas totalement le manque d’interaction qui affecte souvent les indépendants.

La création du statut d’auto entrepreneurs est en train de modifier progressivement le paysage français du monde du travail. De nombreuses personnes, anciennement rattachées à une structure d’entreprise ont pu (ou ont dû) prendre leur indépendance et ont quitté les structures d’entreprise traditionnelles. Où sont ces travailleurs aujourd’hui ? Chez eux probablement, et sans doute en train de réaliser qu’il n’est pas forcément évident de bosser en freelance… Dans ce contexte, le coworking serait une solution adaptée pour cette population croissante d’indépendants.

5) Un lien social à reconstruire.

La France est à la recherche d’un nouveau lien social. Nos structures sociales sont sorties salement amochées du XXème siècle. Résultat; un civisme qui laisse souvent à désirer, un individualisme encore dominant et une défiance importante entre les citoyens. Le contrat qui liait l’entreprise aux salariés a lui aussi du plomb dans l’aile. Utiliser les jeunes comme variable d’ajustement et outil de diminution de coûts (et non plus en vue d’embaucher) est devenu monnaie courante pour beaucoup de grandes entreprises françaises. La crise économique renforce le besoin d’entraide et de solidarité entre les citoyens.

Si le coworking parvient à montrer sa capacité à recréer du lien social, il est fort probable qu’il soit plébiscité par les français.

Liberté, égalité, fraternité ou la mort

 

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Coworking : dope ta motiv http://www.mutinerie.org/coworking-dope-ta-motiv/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=coworking-dope-ta-motiv http://www.mutinerie.org/coworking-dope-ta-motiv/#comments Mon, 18 Apr 2011 22:15:45 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=1940 4 leviers de la motivation : aquerir, nouer des liens, comprendre et être protégé. Pourquoi le Coworking est bon pour ta motiv ?

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Rester motivé, c’est une question de volonté bien sûr, mais c’est aussi, et dans une large mesure, une question d’environnement. Afin de mieux comprendre comment le coworking peut stimuler la productivité des indépendants, revenons sur les déterminants de la motivation que nous avions mentionné dans notre infographie du vendredi.

Le livre « Driven: How Human Nature Shapes our Choices »  définit quatre grands leviers de la motivation :

Acquérir

  • Avoir une rétribution visible qu’elle soit matérielle (argent, avantages en nature) ou immatérielle (compliments, reconnaissance…)

Nouer des liens

  • Pouvoir nouer des liens collectifs (sentiment d’appartenance à un groupe) et individuels (amitié, relations privilégiées).

Comprendre

  • Pouvoir donner du sens à son travail et avoir le sentiment de progresser, de maitriser toujours plus de choses.

Etre protégé

  • Etre défendu des menaces externes (conflits fournisseurs, clients, prestataires) et des menaces internes (jeux de pouvoir, collègues crapuleux …)

Il existe un dosage optimal différent pour chacun des membres d’une entreprise. Certains vont être plus sensibles à la reconnaissance sociale, d’autres vont être davantage stimulés par le besoin de comprendre le sens de leur travail ou par le sentiment de progression permanente. D’autres peuvent avoir avant tout besoin de se sentir protégé… C’est pourquoi le manager qui souhaite entretenir la motivation de ses équipes doit d’abord comprendre les besoins de chacun et s’efforcer de les satisfaire tout en tenant compte de ses contraintes propres.

Tant bien que mal, les entreprises traditionnelles utilisent ces leviers pour stimuler la motivation de leurs salariés. Elles peuvent par exemple organiser des séances de team building, de la formation continue, des voyages, des séminaires mais le plus efficace aux yeux des managers reste sans conteste le levier financier.

65% des managers américains pensent que l’argent est le principal levier de motivation pour leurs employés contre … 18% des employés en question …

Ce chiffre illustre le décalage de perception qui existe actuellement entre les managers et leurs employés.

Ce décalage est sans aucun doute la cause de bien des tourments au sein des entreprises, il est également responsable d’un bon nombre de démissions. Mais lorsque l’on quitte la structure de l’entreprise pour se lancer à son compte, on s’aperçoit vite que, livrés à soi-même, dans une nature pleine de tentations et de pesanteurs, il est difficile de garder la foi tous les jours.

Au début, on est heureux de retrouver du sens à son travail et de ne plus être exposé aux aléas de politiques internes qui existaient dans notre ancienne entreprise. Mais l’on se rend compte progressivement que c’est l’environnement qui fait défaut et qui vient entamer la motivation. Trop souvent, le travailleur indépendant se retrouve seul dans son appartement, sans réelles relations sociales et sans le soutien d’un cadre protecteur.

Carrote

On entend souvent dire que c’est une contrepartie naturelle de la condition d’indépendant mais cela n’est pas une fatalité ! les indépendants à la recherche d’un environnement plus motivant peuvent désormais avoir recours au coworking.

J’ai repris les quatre leviers évoqués ci-dessus pour essayer de mieux comprendre comment le coworking peut permettre de stimuler la motivation des indépendants. En voici le résultat :

Acquerir

  • On a tous besoin d’un petit message de soutien, d’encouragement, de félicitation de temps à autre… mais lorsque l’on travaille seul, ce n’est pas forcément évident à obtenir. Ceux qui rejoignent un espace de coworking peuvent bénéficier de ces petites attentions, d’autant plus stimulantes qu’elles proviennent de professionnels qui savent de quoi ils parlent.
  • Selon l’étude de Deskmag, plus de 42% des coworkers disent avoir augmenté leurs revenus depuis qu’ils ont rejoint leur espace contre seulement 5% qui ont vu leur revenu diminuer. Rejoindre un espace, c’est donc maximiser ses chances de bénéficier d’une meilleure rétribution matérielle.

Nouer des liens

  • Quoi de mieux qu’un espace de coworking pour nouer des liens ? Ces endroits sont fréquentés par un grand nombre de personnes passionnées, d’horizons différents, qui sont les mieux placées pour comprendre votre condition et qui recherchent eux aussi à échanger et à partager.
  • Autre avantage de taille par rapport à l’entreprise, ces liens seront plus sains, car non distordus par des jeux de pouvoirs ou des rapports hiérarchiques.

Comprendre

  • beaucoup de coworkers ont choisis de devenir indépendant pour donner plus de sens à leur travail, ce sens qu’ils n’ont pas pu trouver dans les grandes structures d’entreprises. Au sein de leur espace, ils peuvent non seulement conserver tout le sens de leur travail mais ils peuvent en voir les répercussions réelles sur la communauté en partageant leurs projets avec les membres
  • Par ailleurs, les conseils dont ils peuvent bénéficier, les formations, les conférences et les évènements auxquels ils peuvent assister leur permet d’entretenir une dynamique de progrès et d’acquisition de compétences qui est un levier essentiel à la motivation sur le long terme.

Etre protégé

  • Puisqu’il est constitué d’indépendants menant leurs projets librement, un espace de coworking est structurellement à l’abri des luttes de pouvoir qui minent parfois la motivation des salariés.
  • L’union fait la force. Les membres d’une communauté de coworking se soutiennent et s’aident mutuellement. Ils mutualisent leurs ressources, connaissances et réseaux. Les coworkers sont donc mieux armés pour faire face à l’adversité.
Motiv ensemble

Un espace de coworking permet donc à chacun de pouvoir y piocher les leviers de motivation qui lui manquent avec un avantage majeur par rapport aux entreprises ; celui de pouvoir en bénéficier librement, à tout moment et sans engagement.

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Le syndrome du forum http://www.mutinerie.org/le-syndrome-du-forum/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-syndrome-du-forum http://www.mutinerie.org/le-syndrome-du-forum/#comments Wed, 13 Apr 2011 07:43:37 +0000 Eric http://www.mutinerie.org/?p=1822 Fable moderne. Vous n'êtes jamais le seul à avoir un problème. C'est ce que j'appelle le syndrome du forum.

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S’il y’a bien une chose que j’ai apprise avec l’internet, c’est que si vous avez un problème, vous n’êtes jamais le seul à l’avoir. Mieux encore, si vous avez un problème, il y a des chances pour qu’un héros du quotidien ait pris sur son temps pour vous donner la solution sur la toile. C’est ce que j’appelle le syndrome du forum.

Ma plus belle expérience du syndrome du forum, je l’ai eu le jour ou la porte de mon lave-vaisselle s’est bloquée. Jusque là, les forums m’avaient sorti de la panade plus d’une fois, mais la plupart du temps sur des soucis informatiques. Après être resté prostré dans la position du sage indien en méditation devant l’objet de mes tourments, vaincu par la machine, je renonce et m’enfonce dans mon canapé en songeant à ma pauvre vaisselle prisonnière de ce bloc de métal. Triste destin.

Mon vieux réflexe de Mutin Trouvetout me titille. Mécaniquement je tente la solution qui m’a si souvent sorti des situations les plus désespérées. Je tape sur google ces quelques mots que je lance aux internautes comme un naufragé lancerait sa bouteille à la mer. « porte lave-vaisselle bloquée ». La bouteille est lancée, la réponse immédiate. Je clique sur le lien; la page dépannage de la section « forums de la maison » du « forum futurs science ». Devant mes yeux, une conversation d’internautes souffrant du même mal que moi, et décidés à trouver la solution. Au milieu, le noble pthomas78 me redonne espoir (preuve ci dessous).

Pthomas78 a la réponse

Je me dirige, fier et armé d’un tournevis, vers la bête qui me nargue mais ne s’en sortira pas à si bon compte. Je pousse la poignée, introduis avec conviction le tournevis. Un clic. La porte s’ouvre. J’ai dans les yeux une étincelle. La même que l’on peut lire dans les yeux du joueur de starcraft remportant une « epic win » et dépassé par la grandeur de son action. J’ai vaincu. J’ai vaincu grâce aux autres, et mon rêve secret est d’offrir à ce cher pthomas78 une bière de récompense.

La morale de cette histoire

Où veut-il en venir me direz vous ? Au delà de la démonstration de la puissance du web et du miracle du partage d’information, cette histoire est une fable moderne que j’adresse à tous ceux qui créent leur entreprise, mais plus encore à ceux qui sentent en eux le désir de créer mais ne pensent pas avoir d’idée. Vous avez certainement, à un moment où un autre, identifié un problème. Vous n’êtes pas le seul à en souffrir. Vous avez peut être devant les yeux une idée d’entreprise.

Quand on y pense, notre projet de coworking s’est avant tout un « pourquoi devrais-je sacrifier ma liberté pour une entreprise dans laquelle je me sens mal, entouré de collègues que je n’ai pas choisi et qui se tirent dans les pattes, à l’heure où les nouvelles technologies me permettent de faire mon travail de partout et librement? Pourquoi devrais-je travailler seul de chez moi si je fais ce choix alors que beaucoup d’autres ont fait le même? La réponse est qu’il n’y a pas de raison. Il est aujourd’hui possible de travailler libres ensembles, et nous sommes bien décidés à le prouver.

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Gagne la foule et tu gagneras ta liberté http://www.mutinerie.org/gagne-la-foule-et-tu-gagneras-ta-liberte/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=gagne-la-foule-et-tu-gagneras-ta-liberte http://www.mutinerie.org/gagne-la-foule-et-tu-gagneras-ta-liberte/#comments Sat, 09 Apr 2011 15:50:39 +0000 Eric http://www.mutinerie.org/?p=1785 "Gagne la foule et tu gagneras ta liberté" conseil l'ancien gladiateur à Maximus Decimus Meridius. Il a bien raison. Faites comme Maximus, écoutez le et battez vous avec panache.

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Vous êtes dans l’arène. Lions affamés, taureaux furieux et autres gladiateurs vous menacent… comment faire ? « Gagne la foule et tu gagneras ta liberté » conseille l’ancien gladiateur à Maximus Decimus Meridius. Il a bien raison. Faites comme Maximus, écoutez-le et battez-vous avec panache.

La boule au ventre

En tant qu’entrepreneur ou freelance vous êtes souvent confronté aux regards inquiets de votre entourage. Il faut bien avouer que votre situation a quelque chose d’instable. Pas de revenus initiaux, une prise de risque financière, une liberté pouvant sombrer dans les ténèbres de la procrastination, une déstructuration de votre environnement social (autant de bonnes raisons de faire du coworking…). En tant qu’indépendant, vous vous jetez dans l’arène, épée au poing, votre survie dépend de vous et de vous seul.

La peur de l’instabilité et l’incertitude quant à l’avenir freine la plupart des gens dans leur désir d’autonomie et de création.  Et pour cause, l’indépendance et l’entrepreneuriat sont des combats dont l’issue est incertaine. Qui aurait parié, lorsque Steve Jobs collectait des capsules pour toucher la consigne que cet homme finirait à la tête du géant que nous connaissons tous ?

Pourtant l’entrepreneuriat a tout pour vous rendre heureux. Les facteurs de la motivation intrinsèque, une fois les besoins de base de la pyramide de maslow assurés, sont définis par Daniel Pink, auteur du livre « drive » comme étant :

  • L’autonomie qui corespond au degré de liberté dont vous jouissez dans votre travail
  • La maitrise (mastery ), qui correspond  au développement continu de ses compétences
  • Le sens

Comment faire pour jouir pleinement de cette situation ?

The man on the wire

Gagnez la foule

Comment gagner la foule? Idéalement, en restant vous-même, sans peur et sans reproche. Le soutien d’une tribu, pour reprendre le terme employé par Seth Godin, ne se gagne pas de manière calculée et planifiée. Il se gagne lorsque la tribu reconnaît l’authenticité de votre démarche. Il se gagne lorsque vous vous intéressez en toute sincérité à chaque personne que vous rencontrez. Il se gagne en aidant votre entourage, en ouvrant des portes à vos proches. Il se gagne en mettant toute votre énergie au service de la satisfaction des besoins de votre tribu.

  • Soyez authentiques et généreux. L’internet tend à valoriser ces qualités. Il facilite les regroupements de communautés autour de valeurs et de centres d’intérêt. Pas seulement en ligne, mais aussi hors ligne. Il vous permet de vous construire une réputation auprès d’une audience large.
  • Soyez confiants. Oubliez les petites voix qui vous découragent. Vous avez grandi dans un système où la peur est omniprésente et la pression sociale forte. La France est championne dans ces disciplines. La compétition, la stigmatisation de l’erreur, la dévalorisation de la créativité sont constitutives du système éducatif français.
  • Soyez exigeants. Il ne suffit pas d’être un inconscient persuadé de l’utilité de son réseau social pour hamster pour réussir. Maintenez un très fort niveau d’exigence dans tout ce que vous entreprenez. Ne vous contentez pas de l’à-peu-près. Tentez beaucoup, écoutez tout le monde, ajustez le tir. Ne vous reposez jamais sur vos lauriers.

Les campagnes de marketing froides et massives, les achats de like détournés ne vous feront jamais gagner le soutien sincère d’une tribu. Une tribu réunie par l’argent est un colosse aux pieds d’argile. Coupez l’argent et votre tribu meure. Comprendre les médias sociaux et maitriser divers outils de communication est cependant essentiel, mais ce n’est pas le sujet de ce billet.

Gagnez votre liberté

La caractéristique commune des entrepreneurs à succès et des grands leaders, c’est cette capacité à s’investir corps et âmes dans leurs projets, avec la conviction profonde que malgré les épreuves ils y arriveront.

Cette confiance lucide et inébranlable leur donne la capacité d’inspirer leurs semblables, la force d’entrainer dans leur sillage une tribu, les moyens de gagner la foule.

Cette conviction qu’il ne leur arrivera rien s’avère être bien souvent une prophétie auto-réalisatrice. Cette passion et cet engagement les amèneront à côtoyer beaucoup de monde et à gagner leur sympathie et leur soutien. Lorsque quelqu’un bénéficie du soutien d’un grand nombre de personnes, sa survie et sa sécurité matérielle est assurée. La plupart du temps, votre projet, grâce à ces personnes, sera couronné de succès. Mais quand bien même votre projet initial échouerait, Jean Louis vous proposera de donner des cours dans telle université, Jean Michel vous poposera de gérer ce projet, Jean Philippe vous demandera de l’assister dans sa communication et Marie Jeanne vous proposera peut être l’asile. Bref vous pourrez manger et avoir un toit.

Gagnez la foule, et vous gagnerez votre liberté !!!

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La Pyramide de Maslow du coworking http://www.mutinerie.org/pyramide-maslow-coworking/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pyramide-maslow-coworking http://www.mutinerie.org/pyramide-maslow-coworking/#comments Thu, 07 Apr 2011 17:12:49 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=1741 Un espace de coworking, ce n'est pas juste un bureau, c'est une rampe de lancement. Démonstration.

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Vous souvenez-vous de la bonne vieille pyramide de Maslow que l’on vous a sans doute enseignée à l’école ? Vous savez, cette pyramide des besoins humains qui permet de les classer et de les hiérarchiser d’une manière dynamique … Si l’on en croit Maslow, les besoins situés à la base de la pyramide doivent être globalement satisfaits pour rendre possible la réalisation des besoins supérieurs.

Et bien, je me suis amusé à appliquer cet outil d’analyse au coworking pour voir ce que ça pouvait donner. Appliqué au coworking, l’analyse de Maslow signifierait qu’il convient d’assurer les services de base dans un premier temps pour permettre aux coworkers de progresser vers les échelons plus élevés de la pyramide.

Au delà du coté matériel, le coworking a pour ambition d’offrir un cadre adapté à la réalisation individuelle de ses membres

Il répond à des besoins aussi différents que « il me faut un endroit où je puisse être à l’aise pour travailler, ça pue trop chez moi », que « j’ai besoin d’avoir une gueule auprès de mes clients » que « j’ai besoin de gens avec qui partager mes joies et mes peines professionnelles » ou que « j’ai besoin d’être dans une dynamique plus créative »…

Le coworking à la Maslow, ça donne ça :Pyramide Maslow Coworking

Besoins de base

Les besoins de base sont en quelque sorte les besoins physiologiques du travailleur indépendant qui souffre de ne pas disposer d’un espace de travail vraiment opérationnel. Avant toute chose, un espace de coworking doit pouvoir offrir de quoi permettre à chacun de travailler dans de bonnes conditions :

• Un wifi performant

• Un poste de travail confortable

• Des équipements adaptés (imprimante, scanner etc…)

• Des espaces de rangement (casiers)

• La possibilité de manger et de boire (dans l’espace et grâce à la proximité de lieux de restauration dans le voisinage)

• Une salle de réunion

• Un maximum de proximité avec le domicile du coworker

• Un maximum de calme dans les espaces dédiés au travail individuel

. Echapper à la terrible malediction de la procrastination

Besoin de sécurité

Devenir indépendant est un choix de vie qui signifie une baisse de visibilité quant à son avenir. Exit les revenus fixes et prévisibles du temps où vous étiez salarié, bonjour les responsabilités pesantes et les choix flippants. Et vous ne pouvez plus demander conseil à votre chef ou à vos collègues lorsque vous êtes confronté à une situation délicate… Cette insécurité qui est le lot commun des indépendants peut toutefois être atténuée par le coworking.

Sécurité financière (les coworkers ne paient que lorsqu’ils sont présents, ce n’est pas une charge locative fixe)

Climat de confiance

• Ambiance détendue

• Possibilité de bénéficier de conseils

Besoin d’appartenance

L’époque où Renaud chantait « vivre libre, c’est souvent vivre seul » est peut-être derrière nous. Un espace de coworking c’est avant tout une communauté réunie autour de valeurs et de modes de vie partagés. Un espace de coworking digne de ce nom permet aux indépendants d’être partie intégrante d’un crew qui vit, travaille et agit ensemble. Cela se manifeste notamment par :

• Des évènements professionnels et festifs qui rassemblent la communauté

• Le développement de relations amicales entre les membres

• Un Coworking Visa qui fait de vous un membre de la communauté internationale des coworkers

• La naissance d’initiatives collectives entre les membres

Besoin d’estime

Un espace de travail performant, un environnement structurant, une communauté qui vous ressemble et vous soutient … Le cadre est en place pour pouvoir permettre à chacun de s’exprimer. En étant membre d’une communauté de coworkers, il devient possible :

• D’être reconnu pour ses compétences

• De devenir acteur de la communauté

• D’avoir une audience pour ses projets

Besoin de réalisation

Voici le stade suprême auquel nous rêvons tous de parvenir ! Et pour cela aussi, rejoindre un espace de coworking peut être utile. Un espace de coworking permettra :

• D’être dans un état d’émulation créative

• De continuer à progresser via des formations et des échanges quotidiens

• De vivre et travailler en accord avec ses valeurs

• De transmettre ses connaissances

Jean-Michel a escaladé les échelons de la Pyramide. Il en parle sur Mutinerie.

Contrat Creative Commons
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