Mutinerie, libres ensemble - espace de coworking à Paris » coworker http://www.mutinerie.org Libres ensemble Thu, 23 Oct 2014 14:30:20 +0000 fr-FR hourly 1 Bientôt un Maker Space Rural dans le Perche ! http://www.mutinerie.org/bientot-maker-space-rural-perche/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=bientot-maker-space-rural-perche http://www.mutinerie.org/bientot-maker-space-rural-perche/#comments Thu, 23 Oct 2014 10:48:46 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=29290 Antoine Coubronne et Charlotte Alexandre sont designers et créateurs de Superlipopette; atelier de créations d'objets personnalisables. Voici quatre mois, ils ont décidé d'établir leur atelier à Mutinerie Village et comptent même y installer un Maker Space

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Antoine Coubronne et Charlotte Alexandre sont designers et créateurs de Superlipopette; atelier de créations d’objets personnalisables. Voici  quatre mois, ils ont décidé d’établir leur atelier à Mutinerie Village. Aujourd’hui, il est même question d’y créer un Maker Space rural. Explications :

antoine superlipopette

Comment est né Superlipopette et que fabriquez-vous ?

Après avoir passé 2 ans en Espagne à travailler dans une petite agence de design hyper créative, les offres d’emplois parisiennes m’ont paru bien ternes. On a alors pris conscience que notre liberté créative passerai au travers de l’aventure entrepreneuriale, Superlipopette est née !

Dans un premier temps nous nous sommes consacrés à la réalisation d’une série d’objets fait main et personnalisables, pour progressivement étendre notre activité vers le service en proposant des solutions intelligentes aux particuliers comme aux professionnels notamment dans l’évènementiel ou le packaging.

Des lettres sur mesure à la découpeuse laser par Superlipopette

Des lettres sur mesure à la découpeuse laser par Superlipopette

Comment vous êtes-vous retrouvés à Mutinerie Village ? Et comment est née l’idée de créer un Maker Space ?

Nous étions censés nous installer dans un Maker Space en banlieue parisienne, mais à cause d’un mauvais timing nous nous sommes retrouvés au fin fond du Perche pour débuter notre production, l’été dernier.Ce fût un retour aux sources !

Nous venons tous deux de milieux ruraux (vaches, champs, tracteurs & cie) et créer à la campagne est super inspirant. Tellement inspirant que nous avons décidé d’établir nos quartiers définitivement à Mutinerie Village.

Nous avons déjà une lasercut qui nous permet de réaliser de petits objets, mais grâce à la filière bois très développée ici ainsi qu’à l’espace disponible, l’envie de créer des choses bien plus grandes nous démange. Un Maker Space, dans lequel chacun pourrait venir créer, partager ses connaissances, semble une excellente solution.

Pour le moment, les fablabs et les makerspaces sont quasi exclusivement des phénomènes urbains, qu’est-ce que ça change d’être implanté en pleine campagne ? Comment se combineront les pratiques rurales et numériques ?

A la différence de la ville, en campagne, il y a plus d’espace, les gens ne se marchent pas dessus et l’on peut créer plus librement. Nous sommes surtout plus proche de la matière première : le bois. Nous pouvons le récupérer directement des scieries percheronnes et ainsi travailler avec les acteurs locaux. C’est surtout très cool de pouvoir sortir les tables, travailler à l’extérieur, expérimenter des projets et voir grand !

Ce type d’espace répond tant à une demande des habitants locaux que des citadins. les premiers sont heureux de ne plus avoir à se déplacer en ville pour utiliser ce type de machines numérique et les seconds, enchantés de pouvoir s’octroyer un petit break créatif et champêtre. De plus ils ne perdent plus de temps à se rendre sur leurs lieux de travail.

Au final le Maker Space rural c’est un peu comme le coworking à la campagne, un loyer moins cher pour plus d’espace et de liberté avec l’avantage de côtoyer des personnes aux profils divers et variés.

Concrètement on y trouvera quoi comme équipement au Maker Space du Village ? Et quels genre de projet allez-vous mener ?

Nous y trouverons les essentiels du fablab, une imprimante 3D, une Laser cut et une fraiseuse numérique grand format, une presse à sérigraphie ainsi que les basics de l’atelier, des machines portatives, perceuse à colonne, un poste de soudure électronique, un coin peinture et le plus important un espace organisé, fonctionnel et flexible ! Bref de quoi créer sans limite ou presque : des projets graphiques en papier jusqu’aux grosses structures en bois (habitation, meuble, art, marqueterie …). Nous organiserons des workshops afin d’initier les mutins à la création numérique et artisanale.

Au train où vont les choses, vous le voyiez comment le Village dans 3 ans ?

Je vois le Village dans l’Espace… Sérieusement tout va super vite ici, c’est très encourageant. J’imagine bien des habitats légers, des maisons de hobbits, des cabanes dans les arbres et plein de choses farfelues pour accueillir les coworkers, mais aussi les artisans qui souhaitent y travailler l’espace d’un weekend ou en immersion pendant plusieurs mois sur leurs projets et profiter des bons légumes de l’oncle Sam, notre coworker/paysan permaculturel.

 

courgette lasercutée

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Les Plans de Mutinerie http://www.mutinerie.org/les-plans-de-mutinerie/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-plans-de-mutinerie http://www.mutinerie.org/les-plans-de-mutinerie/#comments Thu, 16 Feb 2012 05:06:30 +0000 Antoine van den Broek http://www.mutinerie.org/?p=3930 Dans moins d'un mois, Mutinerie ouvre ses portes et il est grand temps de vous en dire un peu plus sur ce qui vous attend. Voici les plans de notre espace et quelques explications...

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Dans moins d’un mois, Mutinerie ouvre ses portes et il est grand temps de vous en dire un peu plus sur ce qui vous attend.

D’abord MERCI ! Il nous a fallu un an pour faire aboutir notre projet et si nous avons su garder le cap, c’est avant tout grâce aux nombreux soutiens et encouragements que nous avons reçu de toutes parts depuis que nous nous sommes lancés dans cette formidable aventure.

Cet enthousiasme nous a aussi mis une bonne et saine pression au moment de concevoir le lieu. Pas question de décevoir, de faire Pchiiiit ou encore Praaout…

C’est donc avec passion et détermination que nous nous sommes attelés à la conception de notre espace. Nous avons pris beaucoup de plaisir à l’imaginer, et nous avons entrepris de gros travaux pour en faire un espace à la hauteur de vos attentes.

Voici un petit avant-goût de ce que vous trouverez au 29 rue de Meaux ainsi que quelques éléments de réflexion sur le design et l’aménagement de l’espace :

Le style de l’espace

Nous avons souhaité utiliser le plus possible de matériaux de récupération. On trouve des merveilles dans la rue, chez Emmaüs ou sur le Net. Beaucoup trop d’objets finissent à la poubelle alors qu’ils pourraient encore servir. Au delà de l’impact écologique évident, l’upcycling offre une belle occasion d’exercer sa créativité, de détourner les usages traditionnels, de hacker son environnement, de faire avec ce que l’on a. La présence de tels objets dans l’espace nous rappelle que l’on peut penser différemment, c’est un encouragement à une certaine forme de transgression.

L’espace est une combinaison de matériaux bruts, de bizarreries d’antiquaire et d’objets hightech.

Nous avons pris soin de varier les ambiances, les postures de travail, les niveaux d’éclairage, les couleurs. Le fait de pouvoir évoluer entre ces différentes zones permet une expérience plus riche. Au calme sur une chaise confortable, en speed sur un coin de bar ou vautré dans un canapé, il est important de pouvoir varier les postures de travail. Nous avons accordé un soin particulier au choix des couleurs notamment du jaune qui vous réchauffera le cœur les soirs d’hiver.

Derrière le bar, dans le café, vous trouverez systématiquement l’un d’entre nous pour vous accueillir, vous servir un café, un thé ou d’autres réjouissances. Ainsi vous savez où nous trouver et cela nous permettra de faire tranquillement connaissance avec les nouveaux venus.

Trêve de bavardage, voici les plans de l’espace (la disposition des tables est indicative)

Plan Mutinerie Coworking RDC

L’espace s’organise autour d’une grande verrière centrale, il y a 350m2 de rez-de-chaussée et 50m2 de cave. Comme vous avez pu le voir, il se subdivise en plusieurs zones :

  • Café : Espace de détente et de rencontre qui accueille à l’occasion des petits évènements. Cuisine, bar, canapés, écran et piano. Yellow mood.
  • Garage : Espace de travail partagé, banc de palettes, lampes suspendues, tapis au sol, casiers de stockage, scanner – photocopieur, tables modulables, chaises confortables sur roulettes, tableau noir.
  • Jardin : Espace de travail partagé sous la verrière, verdure, bois, volets, fenêtres. Tables modulables, chaises confortables sur roulettes.
  • Bibliothèque : sur estrade en bois, bibliothèque mutine, rideau acoustique de velours, silence, grande table en bois, chaises classiques.
  • Espace Résidents : Bureaux privatifs, chaise à roulette maxi confort, antiquités, tableaux, parquet, étagères, séparation vitrée avec l’espace jardin. Yellow mood.
  • Salle de Réunion : Longue table en zinc, du bleu pour les yeux, panneaux de liège, paix et douceur, rideau acoustique de velours.
  • Call Box : Des capsules de tranquillité sont éparpillées dans les différents espaces afin de pouvoir s’y réfugier pour les appels au calme et petites conf call.
  • Toilettes : À damiers noir et blanc avec une touche de rouge. David Lynch moment… Une douche est aussi à votre disposition pour ceux qui viennent en courant, à vélo ou à cheval.
Plan Mutinerie Coworking Cave
  • Inspirational Steps : Des murs de briques, des voutes. Des cubes de bois pour s’asseoir en vrac. Propice aux échanges tranquilles et libres et aux projections sous-sol.
  • Espace Ramoufle : voute, parquet, matelas, coussins, écran, console, repos. Ici on enlève ses chaussures et on s’abandonne à l’art délicat du ramouflage.

Quelques mots sur notre démarche

Comment créer un espace qui favorise le contact et la rencontre sans empiéter sur le besoin d’intimité et de tranquillité de chacun ? Comment faire pour que ceux qui y travaillent puissent se l’approprier, s’y sentir libres ? Parmi nos nombreuses lectures, un article d’Anne-Laure Fayard et John Weeks paru dans la Harvard Business Review a particulièrement retenu notre attention. Cette étude repose sur l’articulation de trois dimensions essentielles à la réussite d’un espace de travail socialement efficace, la proximité, l’intimité et la permission (proximity, privacy and permission en VO). À l’origine destinée aux entreprises innovantes, cette grille de lecture s’avère particulièrement pertinente pour évaluer le potentiel social d’un espace de coworking.

  • La proximité permet la rencontre, la naissance de nouvelles idées et de nouveaux projets. La proximité n’est pas seulement spatiale elle est aussi fonctionnelle. Par exemple, des ressources partagées et réunies au même endroit favorisent les chances de rencontres fortuites ; c’est le bon vieil exemple de la machine à café ou de la fontaine à eau.

    La proximité, c’est le frottement entre les gens qui peuplent l’espace, c’est un environnement qui vous sort la tête du guidon et sait se rappeler à vous.

    Cette dimension est omniprésente dans l’agencement de Mutinerie. Nous avons veillé à créer des zones de frottement.

  • L’intimité c’est la possibilité de pouvoir s’isoler dans une bulle, de pouvoir un moment échapper à l’environnement extérieur pour focaliser son énergie sur ses projets et ses reflexions.

    L’intimité, permet l’approfondissement des idées, des projets, des relations. Elle permet de se sentir protégé, au calme, blotti dans sa tanière…

    La partie bibliothèque, la cave, les SAS téléphoniques, sont des exemples de zones à vocation intimiste et protectrice.

  • La permission, c’est le fait de se sentir libre de faire les choses que l’on souhaite à sa guise, de savoir que cela sera accepté par l’environnement, de s’y sentir encouragé par l’agencement des lieux. Le mobilier de notre espace; des objets récupérés et détournés, favorise la permissivité; si l’on constate qu’à Mutinerie, les gens ont le droit d’utiliser un plot de circulation pour fabriquer une lampe, on se sent tout de suite encouragé à faire des choses qui dépassent les conventions. Nous voyons Mutinerie comme un lieu en perpétuelle mutation et cela se sentira clairement dans l’aménagement du lieu.

    Cet aspect évolutif invite les coworkers à se sentir libre, à s’approprier le lieu et à rajouter leur pierre à l’édifice.

    La permissivité d’un lieu est également fonction de la culture d’entreprise. Un espace de coworking part d’emblée avec un avantage sur les entreprises traditionnelles ; une bonne partie des relations hiérarchiques et des logiques de compétions entre collègues étant abolies, on peut s’attarder à discuter dans un fauteuil sans craindre les réflexions insidieuses de son supérieur.

Toute la difficulté réside en fait dans l’articulation de ces trois dimensions. Pouvoir se rencontrer facilement ne sert pas à grand-chose s’il n’est pas possible de passer au stade de la vraie discussion dans un endroit calme garantissant une certaine intimité. Si on est au milieu de gens qui passent et repassent, on en restera juste aux rencontres superficielles.  S’il est mal vu de discuter dans tel endroit, alors l’échange, bien que possible n’aura pas lieu. Avoir uniquement des bureaux cloisonnés où l’on est bien tranquille sera nécessairement un obstacle à la rencontre et au sentiment commun d’appartenance.

Nous avons essayé de concevoir un espace qui respecte cet équilibre délicat et comme nous nous doutons que tout ne sera pas nécessairement parfait d’emblée, nous avons pris grand soin de créer un espace modulable. Cette modularité est la variable d’ajustement qui nous permettra de progresser pour répondre au mieux à votre besoin. Notre première règle est de vous écouter.

Enfin, Merci à Marie, alias Talalilala qui a dessiné les jolis plans de l’espace et qui nous a énormément aidé à l’aménagement de Mutinerie ! Louée soit-elle !

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Les valeurs du Coworking 5/5 : Coopération http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-55-cooperation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-valeurs-du-coworking-55-cooperation http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-55-cooperation/#comments Wed, 19 Oct 2011 09:00:49 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=3528 La coopération entre les coworkers, la construction de liens sociaux intra et extra professionnels est un élément fondamental de tout espace de coworking. C’est l’une des choses essentielles que recherchent les coworkers dans leur espace et c’est de la capacité des membres à créer et maintenir des relations coopératives que viendra le succès d’un espace.

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Aujourd’hui nous nous penchons sur la Coopération ; suite et fin de l’exploration des valeurs centrales du coworking.

La coopération entre les coworkers, la construction de liens sociaux intra et extra professionnels est un élément fondamental de tout espace de coworking. C’est l’une des choses essentielles que recherchent les coworkers dans leur espace et c’est de la capacité des membres à créer et maintenir des relations coopératives que viendra le succès d’un espace.

Etre soi-même collaboratif

Impossible de développer un esprit coopératif autour de soi sans l’incarner soi-même pleinement. Comme l’écrit Derek dans l’un de ses posts :

On ne peut pas faire de la coopération, on doit être avant tout un coopérateur.

Il y’a quelques mois, j’avais écrit un article sur les stratégies coopératives en m’inspirant des travaux d’un chercheur en sciences politiques américain ; Robert Axelrod. Axelrod montrait que les stratégies coopératives permettaient aux agents de maximiser leurs gains dans les nombreuses situations de la vie où l’on hésite entre jouer solo ou collectif.

A partir de simulations informatiques, Axelrod a montré que le comportement coopératif le plus efficace est à la fois bienveillant, indulgent, justicier et transparent. Voila une inspiration intéressante pour essayer de comprendre comment devenir un meilleur coopérateur :

  • Bienveillant : En l’absence de précédents historiques, en cas de situation nouvelle, montrez-vous coopératif par défaut.
  • Indulgent : Sachez pardonner les comportements hostiles qui se sont produits dans le passé.
  • Justicier : Sachez aussi sanctionner dans une juste mesure les comportements hostiles, sans acharnement particulier.
  • Transparent : Soyez simples, lisibles, prévisibles pour les autres. Soyez dignes de confiance.

Un environnement favorisant la coopération

Etre soi-même collaboratif est déjà une première étape pour engendrer un environnement coopératif. Les coworkers qui viendront dans l’espace pourront y trouver des gens capables de travailler ensemble, d’apprendre des autres et d’enseigner aux autres pour le bénéfice de tout le monde.

Un espace de coworking consitue un terreau naturellement fertile à la coopération pour plusieurs raisons :

  • Contrairement à une entreprise traditionnelle, les membres de l’espace de coworking sont tous des pairs. Ils sont libres de gérer leurs projets comme ils l’entendent. Ils ne sont pas tenus entre eux par des hierarchies et sont à l’abri des enjeux de pouvoir, de politiques internes ou de rivalités entre collègues qui entrainent souvent de la rétention d’information, des formes de sabotages et autres types de comportement non-coopératifs.
  • Axelrod indique que l’une des manières d’augmenter la coopération dans un environnement donné est d’augmenter l’ombre portée de l’avenir sur le présent. Cela signifie que l’on jouera plus collectif avec les gens qu’on sera amené à côtoyer souvent à l’avenir. Or c’est ce qui se passe dans un espace de coworking. Travailler avec un partenaire coworker que l’on sera amené à croiser régulièrement, favorisera les choix coopératifs.
  • Habituellement, lorsque l’on cherche un prestataire ou un partenaire pour le projet qu’on souhaite mener, on dégotte un inconnu sur Internet ou par téléphone et on commence à bosser avec lui sans savoir d’abord qui il est et comment il travaille. Mais le coworking permet de fonctionner autrement ; on connait d’abord les capacités, les qualités et le talent des gens, avec qui on peut ensuite entrer dans une relation de coopération basée sur une plus grande confiance et une plus grande connaissance mutuelle.

Consulter les autres articles de la série :

J’espère que ce tour d’horizon des valeurs du coworking vous a plu, appris, inspiré … Ce fut pour moi, une immersion pleine d’enseignements. Je remercie Alex Hillman pour avoir inspiré cette série d’articles.

Et surtout, ne vous gênez pas pour réagir !

 

 

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Les valeurs du coworking 4/5 : Accessibilité http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite/#comments Mon, 17 Oct 2011 06:44:31 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=3479 Quand je me pose la question de l’accessibilité dans le cadre du coworking, ce qui m'intéresse avant tout c’est de savoir comment et pourquoi nous déplaçons-nous pour travailler. Comment pouvons-nous choisir les gens avec qui nous voulons le faire ? Que recherchent vraiment les travailleurs quand ils se rendent dans leurs espaces ?

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Nos pérégrinations autour des valeurs du coworking se poursuivent, nous nous penchons à présent sur l’accessibilité.

Après avoir traité l’ouverture dans de notre précédent billet, écrire sur l’accessibilité peut paraître redondant. Il existe pourtant des différences entre les deux notions. Quand on pose la question de l’accessibilité dans le cadre du coworking, il s’agit avant tout de comprendre les raisons qui peuvent nous pousser à sortir de chez nous pour travailler. Mais aussi de savoir comment « choisir » les gens avec qui nous voulons le faire. Que recherchent vraiment les coworkers quand ils se rendent dans leurs espaces ?

Quand tu veux, où tu veux et avec qui tu veux

Les entreprises traditionnelles reposent souvent sur une logique de rationalité froide et les questions humaines passent au second plan. Il s’agit plus de s’adapter que de participer. Leurs employés ne sont libres ni de leurs horaires, ni de leur espace de travail. Ils ne sont pas libres de choisir leurs collègues. Ils forment trop rarement une communauté de valeurs, facteur pourtant fondamental pour travailler ensemble efficacement.  On leur demande de s’asseoir tous les jours au même bureau, à la même heure, avec les mêmes collègues. Leur travail est valorisé à l’heure de présence. Et on espère qu’ils seront en pleine forme, heureux, dynamiques, créatifs, bref, productifs …

Traditionnellement, on va au travail. Cette  manière de procéder vient surtout d’habitudes héritées de l’âge industriel pendant lequel la production n’était possible que par la rencontre, dans un même espace, des deux facteurs de production que sont le travail et le capital. Nous étions unis autour de la machine mais maintenant que nous sommes de plus en plus nombreux à en posséder une personnellement, nous ne nous réunissons plus pour les mêmes raisons.

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui peuvent travailler de n’importe où avec un ordinateur portable, un téléphone et une connexion internet.

Dans ces conditions, « Le travail n’est plus un lieu, c’est ce que l’on fait ».

Voici une phrase que l’on ne répètera jamais assez car elle illustre bien la nouvelle donne et remet en cause notre rapport à l’espace de travail.  Si le lieu de travail, n’est plus une condition indispensable à la production, pourquoi avons-nous encore besoin de nous rassembler pour travailler ?

En offrant aux travailleurs nomades un lieu libre d’accès, flexible, ouvert, à proximité des lieux de vie, les espaces de coworking répondent à cette question d’une manière originale : Ce n’est pas seulement la mutualisation des moyens qui est recherchée, mais aussi la mutualisation des compétences, des idées, des énergies et des réseaux pour le bénéfice de tous.

Au sein même de l’espace, cette valeur d’accessibilité se retrouvera par exemple dans le principe des postes de travail « open desk » (les coworkers peuvent s’installer où ils le souhaitent), dans la possibilité pour chacun de venir à l’heure qu’il souhaite, à la fréquence qu’il préfère. Les coworkers peuvent également changer régulièrement d’environnement et alterner entre leur espace de coworking, leur domicile et leurs clients.

Un espace de coworking est l’un des rares lieux de travail où chacun se rend  librement quand il veut. Un tel environnement, constitué de gens volontaires, enthousiastes et ouverts est un lieu prodigieusement productif et positif. Ceux qui s’y trouvent sont forcément dans de bonnes dispositions pour travailler, échanger, apprendre, partager, progresser…

Autosélection

« On peut coworker de n’importe où, dans un salon, dans un parc ou même dans les bureaux d’un autre » écrit Alex Hillman. Mais l’élément commun entre ces façons de faire, c’est l’autosélection. C’est l’autosélection qui garantira qu’on aura accès aux bonnes personnes et qu’on trouvera dans un espace les conditions de confiance et de proximité qui permettent vraiment de valoriser les compétences les idées et les énergies.

En 4 ans, les fondateurs d’Indy Hall ont eu beaucoup de bonnes surprises avec leurs coworkers. Certains, pouvaient paraître trop inexpérimentés, trop timides, trop bavards … mais au bout de quelque temps, ils avaient progressé personnellement et professionnellement. D’une part, cela fait très plaisir et de l’autre, cela incite à la pondération quant au jugement que l’on porte sur ceux que l’on ne connait pas…

L’autosélection fonctionne également dans l’autre sens. Un jour, quelqu’un s’est présenté à Indy Hall. Alex Hillman connaissait quelques histoires nauséabondes sur le compte de cette personne et ne voulait pas qu’il puisse rejoindre Indy Hall mais Geoff l’associé d’Alex l’a convaincu :

« Si l’on commence à ne pas laisser venir des gens parce qu’on ne les aime pas, quel genre de précédent allons-nous créer pour les autres ? Nous voulons faire d’Indy Hall un lieu où tout le monde peut se sentir bienvenu, sentir qu’ils peut appartenir et contribuer à quelque chose de fort. » L’idée était de donner une chance à chacun et de voir ensuite si la sauce prend. »

Au bout d’à peine deux mois, cette personne avait cessé de venir dans l’espace. l’auto sélection avait opéré.

Consulter les autres articles de la série :



 

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Les valeurs du Coworking 3/5 : Ouverture http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-35-ouverture/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-valeurs-du-coworking-35-ouverture http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-35-ouverture/#comments Tue, 11 Oct 2011 06:35:13 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=3440 Qu'est-ce que l'ouverture dans le contexte du coworking ? Une relation entre des flux entrants et des flux sortants nécessaires à faire vivre et grandir un système ouvert. Un mode de fonctionnement basé sur des données ouvertes et c'est un état d'esprit, une attitude par rapport au hazard et aux autres.

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Aujourd’hui, Mutinerie continue à farfouiller dans les valeurs fondamentales du coworking. Après avoir passé en revue les valeurs de durabilité et le communauté, nous vous proposons un petit zoom sur l’ouverture suivant la piste tracée par Alex Hillman.

Qu’est-ce que l’ouverture dans le contexte du coworking ? Je crois que cela recouvre 3 choses essentielles ; d’abord, c’est une relation entre des flux entrants et des flux sortants nécessaires à faire vivre et grandir un système ouvert. C’est un mode de fonctionnement basé sur des données ouvertes et c’est un état d’esprit, une attitude par rapport au hazard et aux autres.

Donner-Recevoir

« Quand je pense à l’ouverture, je pense au corps humain »explique Chris Messena dans une interview. « Il ne peut subsister et se développer que grâce à son ouverture ». Le corps humain est un système ouvert: il a besoin d’oxygène, et de nutriments. Il absorbe et il rejette. Il a besoin de partenaires pour se reproduire. Dans un système ouvert, fait d’éléments entrants et d’éléments sortants, il est fondamental que les échanges soient équilibrés. Si les flux sont déséquilibrés, la cohérence et la pérennité de l’ensemble s’en trouveront menacées.

Ceux qui créent des espaces se nourrissent en permanence des apports de ceux qui les ont précédés sur cette voie et qui leur ont livré leurs connaissances précieuses, mais ils ne doivent pas oublier de rendre à la communauté ce qu’ils ont eux-mêmes appris.

Chacun doit être également disposé à recevoir et à donner aux autres.

C’est par ce moyen que nous pourrons tous continuer à progresser ensemble, à s’enrichir mutuellement et à conserver la cohérence du mouvement. Pour garantir cette réciprocité, la communauté doit veiller à reconnaître et à valoriser ceux qui contribuent à la collectivité. Elle doit être composée de membres dotés du sens de l’honneur en étant capable de tenir les « passagers clandestins » hors de ses murs.

Open source

Lorsque l’on parle de software, l’open source désigne la capacité d’utiliser des éléments du code du logiciel pour en fabriquer un nouveau ou améliorer l’ancien. Si l’on applique cette logique au coworking, comme aux autres projets qui ne peuvent se programmer en lignes de codes, la source, ce sont les expériences accumulées, les idées mises en pratique et les valeurs qui ont motivées les actions.
Si le coworking a pu devenir un phénomène mondial, c’est grâce au fait que, dès le début, les premiers créateurs d’espace ont eu à cœur de partager leurs expériences, leurs idées, leurs valeurs et ont laissés d’autres personnes utiliser ce capital pour fabriquer leurs propres versions.

Quand on créé un espace, l’accès au « code-source » du coworking permet à chacun de partir de n’importe quel niveau du code et d’y rajouter ses propres spécificités en fonction de ses valeurs, de ses expériences et de ses idées.

Les données et les spécificités de l’offre sont eux aussi des éléments du « code-source ». C’est pourquoi il est important pour un espace de coworking d’avoir une offre claire, simple et lisible. Son mode de fonctionnement doit être accessible et compréhensible par tous.

Sérendipité

L’ouverture, n’est pas seulement une ouverture des données ou un partage d’expérience, c’est aussi une attitude envers les autres et les événements, une disposition d’esprit favorisant la sérendipité. La sérendipité est le fait de réaliser une découverte inattendue grâce au hasard et à l’intelligence, au cours d’une recherche dirigée initialement vers un objet différent de cette découverte.

On peut avoir des idées précises sur la façon dont on imagine son espace mais cela ne doit pas empêcher de rester ouvert aux idées nouvelles et de s’adapter en conséquence, quitte à évoluer considérablement.

Christophe Colomb a découvert l’Amérique en cherchant les Indes. Peut-on en conclure qu’il s’est complétement planté et que son expédition a été un échec ?

Certains coworkers finiront peut-être par réaliser un projet très différent de celui qu’ils avaient prévus en venant la première fois. Cela est très positif tant que les valeurs sous-jacentes trouvent un moyen d’expression ! Comme disait Alfred de Musset :  »qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! »

Consulter les autres articles de la série :


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Les valeurs du Coworking 1/5 : Durabilité http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-15-durabilite/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-valeurs-du-coworking-15-durabilite http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-15-durabilite/#comments Thu, 29 Sep 2011 12:23:53 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=3357 Les espaces de coworking doivent chercher à se construire sur des bases solides. Ils privilégient la recherche d’autonomie à travers un business model viable et les relations vraies aux rencontres précipitées…

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Au fur et à mesure des discussions et des débats qui animent la communauté du coworking à travers le monde, un certain consensus s’est peu à peu dessiné autour des valeurs spécifiques au coworking. Les réflexions ont été menées par des acteurs tels que Citizen SpaceIndy Hall, ainsi que par les membres de la communauté du Coworking Group.

Ces échanges ont abouti à la définition de valeurs centrales du coworking qui peuvent être résumées en 5 piliers :

L’objectif des billets qui suivent sera de détailler, de préciser ce que recouvrent ces valeurs, ce qu’elles signifient vraiment pour les acteurs du coworking et ce qu’elles impliquent à tous les niveaux de l’organisation et de la gestion de ces espaces collaboratifs.

Car il ne suffit pas d’affirmer des valeurs comme des déclarations de bonnes intentions ; celles-ci doivent être inscrites dans l’ADN du mouvement du coworking.

Je me suis inspiré d’une série d’articles très intéressants d’Alex Hillman que je vous remets ici :

1/ Durabilité

Super Green ?

Lorsque l’on parle de durabilité, de pérennité, on pense immédiatement aux effets écolos du coworking. Mutualiser les ressources et limiter les déplacements professionnels, c’est forcément écologique mais il me semble que là n’est pas le point central.  Plus exactement, l’aspect écologique semble tellement aller de soit qu’il ne peut pas véritablement être considéré comme une valeur en tant que telle. Etre un « acteur écologiquement responsable » aujourd’hui, c’est un peu comme dire qu’une entreprise place « l’efficacité » dans ses valeurs… C’est un bon objectif, mais pas une valeur pour elle-même.

L’indépendance est le meilleur gage de pérennité

A mon sens, être promoteur de la valeur pérennité, c’est avant tout s’assurer que ce que l’on fait doit pouvoir être fait aussi longtemps que nécessaire, c’est construire sur la durée. En d’autres termes, il s’agit de faire en sorte de ne pas dépendre de ressources extérieures pour se maintenir, grandir et prospérer.

Une communauté qui peut se nourrir elle-même est libre. Si elle n’y parvient pas, elle ne l’est pas. Tout simplement.

@JoelSalatin

Si l’espace de coworking n’est plus utile à ses membres, il s’éteindra ou évoluera naturellement et cela sera somme toute assez logique, mais une communauté qui est exposée au  risque de disparaître parce que son modèle dépend de facteurs externes n’est non seulement pas libre, mais elle n’est pas durable.

Lors de la création d’Indy Hall, Alex Hillman et Geoff DiMasi ont cherché à s’assurer de l’autonomie de l’espace. « Il faudra être en mesure de pouvoir couvrir nos charges et de se laisser une marge de croissance, grâce aux seules contributions des membres » se sont-ils dit.  « Ainsi ce sont les membres seuls qui auront en main leur destin et l’espace vivra tant qu’ils voudront qu’il vive ».

Relations Durables

Les relations qui naissent dans les espaces de coworking ont elles aussi vocation à être durables. A l’inverse des séances de Networking ou les speed dating entrepreneurials qui se terminent souvent par des discussions formatées et des distributions de cartes frénétiques, les relations entre coworkers se développent sur la durée, et se tissent au fur et à mesure,  sans obligations particulières.

Les espaces de coworking cherchent donc à se construire sur des bases solides. Ils privilégient la recherche d’autonomie à travers un business model viable et les relations vraies aux rencontres précipitées…

Je continuerai l’exploration des autres valeurs dans mes prochains billets. D’ici là, n’hésitez pas à réagir !

 

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L’Odyssée de Jean-Michel http://www.mutinerie.org/odyssee-de-jean-michel/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=odyssee-de-jean-michel http://www.mutinerie.org/odyssee-de-jean-michel/#comments Thu, 14 Apr 2011 14:58:14 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=1849 Petite fable pour illustrer la Pyramide de Maslow du Coworking. Notre héros s'appelle Jean-Michel ; il cherchait un bureau, il a trouvé la Voie.

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Petite fable pour illustrer la Pyramide de Maslow du Coworking. Aujourd’hui notre héros s’appelle Jean-Michel ; il cherchait un bureau, il a trouvé la Voie.

Etape 1 : « j’ai besoin d’un cadre de travail efficace !»

Tout commence il y’a 2 ans lorsque Jean-Michel, freelance depuis 6 mois commence à sérieusement péter les plombs. Figurez-vous qu’il en a marre Jean-Mimi ! Marre de se connecter au wifi poussif du voisin du dessous, il en a par dessus la tête de voir son poste de travail systématiquement envahi de vêtements sales et de vieux pots de yaourt. Il en a ras le bol de sa chambrette étouffante et des bruits de sucions malsains de son vieux frigidaire. Il ne peut tout simplement pas travailler dans ces conditions.

Excédé, notre bouillant comparse se décide à chercher un endroit où il pourra travailler dans de meilleures conditions. C’est alors qu’un ami lui parle de coworking à vrai dire, lui-même ne connaît pas très bien le concept. Ce qu’il sait, c’est que c’est un endroit où il pourra poser son ordinateur pour bosser dans de bonnes conditions, sans engagement et pas cher. À ce stade, c’est tout ce que J-M recherche.

Lorsqu’il franchit les portes de l’espace, Jean-Michel ne s’attend donc à rien d’autre que de disposer de conditions matérielles de travail satisfaisantes. Jean-Mi est servi ; il dispose désormais de tout ce qui lui faut pour travailler ; un poste de travail dégagé, un wifi performant, une salle de réunion pour recevoir décemment, un espace vaste calme et agréable situé près de chez lui et de quoi se faire une petite bouffe à midi dans la kitchenette et les restos du coin.

Etape 2 : «Je me sens bien ici »

Voilà un mois que Jean-Mi fréquente régulièrement son espace de coworking et il commence à s’y sentir vraiment bien. Son espace ne ressemble ni à un bureau badant ni à son appartement encombré. C’est un endroit hybride où il fait bon vivre et travailler.

Très vite, il a rencontré des gens sympas et compétents avec qui il a pu échanger dans un climat de confiance. Enfin il peut parler de son travail avec des gens qui le comprennent et qui l’aident de leurs conseils. Il n’est plus seul et c’est tout de même rassurant…

Ce qui le rassure également, c’est que sa trésorerie reste toujours sous contrôle ; Jean-Mi ne paie que pour les jours où il est présent ce qui lui évite de supporter la pression de frais fixes locatifs.

Auparavant, Jean-Michou se faisait bien du soucis pour son avenir ; « mon projet sera il accepté par le client ? » « Serais-je payé en temps et en heure ? » « Ne suis-je pas en train de partir dans le décor ? ». Et personne n’était là pour le soulager de ses angoisses. Il stressait au point d’être rebaptisé «Force Fébrile » par ses potes alors qu’il préfère de loin le surnom de JeanMi… Mais de force fébrile, il est devenu force tranquille. Le fait de vivre avec d’autres indépendants, de partager leur quotidien et d’écouter leurs aventures l’a considérablement rassuré sur sa condition.

Etape 3 : « Check mon crew, mec ! »

Alors qu’il venait quelques jours par semaine, Il a décidé de prendre un abonnement au mois. Plus serein et plus efficace car mieux structuré, il s’est très vite senti d’humeur sociable. Dans son espace, il n’a pas tardé à multiplier les rencontres et les partenariats. Il a déjà mené plusieurs projets avec d’autres membres. Il participe régulièrement à des évènements organisés par la communauté comme la dernière soirée NumericTaRace où tout le monde se souvient encore avec émotion de son solo de claquettes. Il profite, lors de ses déplacements, d’un visa coworking qui lui permet de travailler gratuitement dans d’autres villes en France et à l’étranger.

Jean-Mimoufle fait désormais partie intégrante de la communauté et se dit que serrer la pince de ses amis le matin devant un bon café, c’est quand même mieux que de mariner seul dans son jus, hirsute et barbouillé dans la lueur blafarde de son écran d’ordinateur.

Jean-Michel comprend qu’en rejoignant son espace, il n’a pas simplement eu accès à de meilleures conditions de travail, il a intégré une communauté rassemblant amis, partenaires, clients, fournisseurs, conseillers et bien souvent tout cela en même temps.

Bref, il a résolu des problèmes qu’il n’avait pas lui-même totalement formalisées.

Etape 4 : « Un problème ? Je suis votre homme…»

En un an, Jean-Mimolle a pu mener à bien de nombreux projets, il a enfin l’impression d’exprimer pleinement son potentiel, ce potentiel qu’il avait parfois renié devant la solitude, l’incompréhension et l’indifférence qu’il devait endurer auparavant. Le fait d’avoir des gens qui reconnaissent ses talents change la donne.

Au sein de la communauté, John-Miky est reconnu sur les questions qu’il maitrise. Il est consulté sur de nombreux sujets et désormais, il anime un atelier de formation et peut lire l’admiration dans les yeux brillants des filles.

Etape 5 :«Deviens ce que tu es»

A la sortie de la conférence qu’il a donnée, MC JM s’accorde une petite balade dans les rues ensoleillées de Paris. La Seine coule toujours sous les ponts et les gens vont et viennent, emportant avec eux leurs joies et leurs peines, vers des destinations inconnues. Jean-Michel, pris d’un agréable vertige, s’assoit sur un banc et réfléchit : il a le plaisir de pouvoir transmettre ses connaissances et communiquer son énergie, les formations auxquelles il assite lui-même et les échanges constructifs qu’il entretien avec sa communauté lui permettent de continuer à progresser. Il est dans une bonne dynamique.

Il a escaladé la pyramide.

Evolution coworking

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La Pyramide de Maslow du coworking http://www.mutinerie.org/pyramide-maslow-coworking/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pyramide-maslow-coworking http://www.mutinerie.org/pyramide-maslow-coworking/#comments Thu, 07 Apr 2011 17:12:49 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=1741 Un espace de coworking, ce n'est pas juste un bureau, c'est une rampe de lancement. Démonstration.

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Vous souvenez-vous de la bonne vieille pyramide de Maslow que l’on vous a sans doute enseignée à l’école ? Vous savez, cette pyramide des besoins humains qui permet de les classer et de les hiérarchiser d’une manière dynamique … Si l’on en croit Maslow, les besoins situés à la base de la pyramide doivent être globalement satisfaits pour rendre possible la réalisation des besoins supérieurs.

Et bien, je me suis amusé à appliquer cet outil d’analyse au coworking pour voir ce que ça pouvait donner. Appliqué au coworking, l’analyse de Maslow signifierait qu’il convient d’assurer les services de base dans un premier temps pour permettre aux coworkers de progresser vers les échelons plus élevés de la pyramide.

Au delà du coté matériel, le coworking a pour ambition d’offrir un cadre adapté à la réalisation individuelle de ses membres

Il répond à des besoins aussi différents que « il me faut un endroit où je puisse être à l’aise pour travailler, ça pue trop chez moi », que « j’ai besoin d’avoir une gueule auprès de mes clients » que « j’ai besoin de gens avec qui partager mes joies et mes peines professionnelles » ou que « j’ai besoin d’être dans une dynamique plus créative »…

Le coworking à la Maslow, ça donne ça :Pyramide Maslow Coworking

Besoins de base

Les besoins de base sont en quelque sorte les besoins physiologiques du travailleur indépendant qui souffre de ne pas disposer d’un espace de travail vraiment opérationnel. Avant toute chose, un espace de coworking doit pouvoir offrir de quoi permettre à chacun de travailler dans de bonnes conditions :

• Un wifi performant

• Un poste de travail confortable

• Des équipements adaptés (imprimante, scanner etc…)

• Des espaces de rangement (casiers)

• La possibilité de manger et de boire (dans l’espace et grâce à la proximité de lieux de restauration dans le voisinage)

• Une salle de réunion

• Un maximum de proximité avec le domicile du coworker

• Un maximum de calme dans les espaces dédiés au travail individuel

. Echapper à la terrible malediction de la procrastination

Besoin de sécurité

Devenir indépendant est un choix de vie qui signifie une baisse de visibilité quant à son avenir. Exit les revenus fixes et prévisibles du temps où vous étiez salarié, bonjour les responsabilités pesantes et les choix flippants. Et vous ne pouvez plus demander conseil à votre chef ou à vos collègues lorsque vous êtes confronté à une situation délicate… Cette insécurité qui est le lot commun des indépendants peut toutefois être atténuée par le coworking.

Sécurité financière (les coworkers ne paient que lorsqu’ils sont présents, ce n’est pas une charge locative fixe)

Climat de confiance

• Ambiance détendue

• Possibilité de bénéficier de conseils

Besoin d’appartenance

L’époque où Renaud chantait « vivre libre, c’est souvent vivre seul » est peut-être derrière nous. Un espace de coworking c’est avant tout une communauté réunie autour de valeurs et de modes de vie partagés. Un espace de coworking digne de ce nom permet aux indépendants d’être partie intégrante d’un crew qui vit, travaille et agit ensemble. Cela se manifeste notamment par :

• Des évènements professionnels et festifs qui rassemblent la communauté

• Le développement de relations amicales entre les membres

• Un Coworking Visa qui fait de vous un membre de la communauté internationale des coworkers

• La naissance d’initiatives collectives entre les membres

Besoin d’estime

Un espace de travail performant, un environnement structurant, une communauté qui vous ressemble et vous soutient … Le cadre est en place pour pouvoir permettre à chacun de s’exprimer. En étant membre d’une communauté de coworkers, il devient possible :

• D’être reconnu pour ses compétences

• De devenir acteur de la communauté

• D’avoir une audience pour ses projets

Besoin de réalisation

Voici le stade suprême auquel nous rêvons tous de parvenir ! Et pour cela aussi, rejoindre un espace de coworking peut être utile. Un espace de coworking permettra :

• D’être dans un état d’émulation créative

• De continuer à progresser via des formations et des échanges quotidiens

• De vivre et travailler en accord avec ses valeurs

• De transmettre ses connaissances

Jean-Michel a escaladé les échelons de la Pyramide. Il en parle sur Mutinerie.

Contrat Creative Commons
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Mais qui sont les coworkers ? http://www.mutinerie.org/qui-sont-les-coworkers/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=qui-sont-les-coworkers http://www.mutinerie.org/qui-sont-les-coworkers/#comments Fri, 04 Feb 2011 20:05:43 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=682 Voici le troisième volet des résultats de l'étude menée par Deskmag. Qui sont les coworkers ?

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Voici la Troisième partie des résultats d’un récent sondage sur le coworking de Deskmag. Il s’agit d’en savoir plus sur les coworkers.

Le nombre de coworkers dans le monde a considérablement augmenté l’année dernière avec une communauté ayant presque doublé durant cet intervalle. Voici l’un des enseignement que nous pouvons déduire des résultats du sondage de Deskmag. Cette partie de l’étude porte sur le profil des coworkers: qui sont-ils ? comment travaillent-ils ? combien gagnent-ils ?

Une explosion démographique

La moitié des coworkers que nous avons interrogés disent avoir commencé le coworking il y a moins d’un an. Lorsque l’on combine ces résultats avec les recherches menées par Deskwanted qui montrent que le nombre d’espaces de coworking a presque été multiplié par deux l’année dernière, passant de 350 à 650, on peut en conclure que la communauté a suivi une progression du même ordre. Il apparaît que cette croissance s’accélère encore ces derniers mois sans signe d’essoufflement.

Qui sont-ils ? Que font-ils ?

L’âge moyen du coworker est de 34 ans. Les 2/3 des coworkers sont des hommes pour seulement 1/3 de femmes. Ce ratio correspond à celui de la répartition hommes/femmes dans le milieu de la création d’entreprise en Europe et aux Etats-Unis.

Une grosse moitié de la population des coworkers est constituée par des freelances (54%). Environ 20% d’entre eux sont des entrepreneurs qui emploient d’autres personnes et 20% sont salariés (généralement au sein de petites structures). 4 coworkers sur 5 ont commencé leur vie professionnelle avec un diplôme universitaire en poche.

Une écrasante majorité des coworkers travaille dans les domaines de la création ou des nouveaux médias. Ils sont souvent développeurs web ou programmeurs mais la frontière entre les différentes activités qu’ils exercent est très poreuse. De ce fait, beaucoup de coworkers pratiquent plusieurs activités différentes.

Un coworker sur neuf se décrit comme designer (graphique ou web), les consultants forment également un peu plus de 10% de la population. En quatrième position, on retrouve les spécialistes du PageRank et/ou du marketing. Enfin, on trouve aussi dans les espaces de coworking des journalistes, des écrivains, des architectes ou des artistes.

La fertilisation des projets fonctionne au sein des espaces de coworking ; durant les deux derniers mois, 43% des personnes interrogées signalent avoir pu établir entre 1 et 3 connexions avec d’autres coworkers ayant eu effet positif sur leur travail. Ils sont également 43% à avoir pu établir au moins 4 connexions de ce type.

Les projets menés dans les espaces de coworking sont souvent de courte durée: une mission sur quatre n’excède pas une semaine et 2/3 d’entre elles de durent pas plus d’un mois.

Nécessité de la proximité, importance de la mobilité

Les trois quarts des coworkers travaillent à proximité de leur lieu de résidence :
50% habitent dans un rayon de moins de 5km (3 miles)
25% habitent dans un rayon compris entre 5 et 10km (3 à 6 miles)

Le coworking est un mouvement urbain : la moitié de la population interrogée vit dans des villes de plus d’un million d’habitants et un tiers dans des villes comprises entre 100 000 et 1 million d’habitants.

Au moins un coworker sur 3 se déplace régulièrement dans d’autres villes et la moitié d’entre eux voyage dans plus de 4 villes chaque année. Ils s’intéressent beaucoup au coworking visa, qui leur permet d’utiliser d’autres espaces de travail partagés partout dans le monde. Les coworkers sondés sont moins de 60% à se se considérer fidèle à leur espace habituel. Ils sont 45% à s’être rendus dans un autre espace de coworking au moins une fois.

Combien gagnent les coworkers ?

Ils sont un quart à déclarer gagner plus que la moyenne nationale. 55% se situent dans la moyenne tandis qu’ils sont 20% à considérer avoir des revenus inférieurs.

Les mieux payés sont les programmeurs, les spécialistes des TIC et ceux qui travaillent dans le conseil. Viennent ensuite les graphistes, les architectes, les journalistes et les activités à buts non lucratifs.
Les artistes sont ceux qui sont les moins bien rémunérés …

Sans surprise, les revenus tendent à s’accroitre avec l’âge. Le statut a également une influence sur le revenu : les entrepreneurs employant des salariés ont les revenus les plus élevés tandis que les employés sont les moins bien rémunérés. Les freelances se situent quant à eux dans la moyenne.

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Ce que veulent les coworkers http://www.mutinerie.org/la-premiere-etude-mondiale-sur-le-coworking-partie-2/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=la-premiere-etude-mondiale-sur-le-coworking-partie-2 http://www.mutinerie.org/la-premiere-etude-mondiale-sur-le-coworking-partie-2/#comments Mon, 31 Jan 2011 16:21:42 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=614 Voici la deuxième partie de l'étude mondiale sur le coworking menée par Deskmag. Elle porte sur les attentes des coworkers.

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Comme promis, voici la deuxième partie des résultats d’un récent sondage sur le coworking mené au niveau mondial par Deskmag. Cette partie porte sur les attentes des coworkers.

Les coworkers apprécient les espaces petits et interactifs. Ils attachent une grande importance à la flexibilité horaire et à la proximité de restaurants. La majorité des coworkers travaille quotidiennement dans leur espace et privilégie les accès 24h/24. Le « coworking visa » qui permet d’accéder à d’autres espaces à travers le monde présente un grand intérêt à leurs yeux. En revanche, la majorité d’entre eux n’attache pas une grande importance aux activités récréatives proposées. Voici quelques-unes des découvertes du premier sondage mondial, publié il y’a quelques jours par Deskmag.

Le sondage révèle qu’une majorité des coworkers (54%) préfère partager un espace avec moins de 20 personnes tandis que 21% d’entre eux se sentent à l’aise dans un lieu pouvant en recevoir jusqu’à 50. En revanche, les sites les plus imposants sont boudés ; seuls 4% des personnes interrogées disent privilégier un format de plus de 50 personnes. Enfin, 21% des sondés n’attachent pas d’importance particulière à la taille du lieu dans lequel ils « coworkent ».

La question du design a également été soulevée. Il en ressort que pour la majorité des sondés, l’espace idéal doit comporter à la fois des bureaux partagés en open space et des zones plus cloisonnées dans lesquelles il est possible d’avoir des conversations privées. La question de l’agencement du lieu est d’ailleurs arrivée en tête des thèmes sur lesquels les coworkers auraient aimé approfondir.

L’idée d’utiliser un bureau flexible, partagé avec d’autres, semble avoir été bien comprise. Seul 43% des coworkers ont un poste de travail attitré. Les 57% restant préfèrent ou sont indifférents au fait de partager leurs postes avec les autres membres de leur espace de coworking.

Parmi les équipements couramment proposés dans les espaces de coworking, on constate sans surprise, qu’Internet arrive en tête des équipements jugés utiles. 99% des sondés estiment que c’est un service important pour eux. Les imprimantes et les photocopieurs sont plébiscités par 80% des personnes interrogées. Ils sont 76% à juger important que l’espace soit équipé d’au moins une salle de réunion, 61% à apprécier la présence d’un café et 50% celle d’une cuisine.

Les coworkers ne s’intéressent pas vraiment au ping-pong

Les espaces de coworking sont souvent dépeints comme des endroits ludiques équipés de tables de ping-pong ou de babyfoot mais l’étude montre que cette image ne correspond pas réellement aux attentes des coworkers. Seul un quart des répondants indique que les activités récréatives sont importantes, la moitié de la population interrogée reste neutre à l’égard de ces activités et le dernier quart estime qu’elles ne sont pas importantes.

Lorsque l’on interroge les coworkers sur l’utilisation qu’ils font des activités récréatives, la répartition reste identique ; un quart les utilise fréquemment, une moitié ponctuellement et un quart ne les utilise pas du tout.
Les bibliothèques et les places de parking sont considérées comme des facilités moins importantes avec respectivement 26% et 29% d’utilisateurs. Néanmoins, les opinions varient sensiblement au sujet des places de parking entre d’un coté les nord-américains et les australiens qui les plébiscitent, et de l’autre les Européens, les sud-américains et les asiatiques qui n’y attachent pas de réelle importance.

Qu’est-ce qui amène les gens vers le coworking ? Pourquoi ne restent-ils pas à la maison ou dans des bureaux traditionnels ? Parce qu’ils veulent de la flexibilité et de l’interaction nous dit l’étude.

Lorsqu’on les interroge sur les raisons qui les poussent à venir travailler dans des espaces de coworking, les sondés soulignent la flexibilité des heures de travail (86%) à égalité avec l’interaction sociale. La possibilité de partager ses connaissances est également un facteur important pour 82% des personnes interrogées. 79% des coworkers donnent une valeur élevée aux découvertes et aux opportunités qui naissent du hasard des rencontres.
La motivation financière vient seulement après les motivations citées plus haut ; ils sont 72% à estimer que les prix bas des espaces de coworking sont importants.
Il est intéressant de noter que seul 42% des sondés considèrent comme important le fait que leur espace de travail soit calme et isolé.

Une bonne adresse, ca compte beaucoup. Particulièrement lorsque vient l’heure du déjeuner

Lorsqu’ils doivent choisir un lieu d’implantation, les coworkers prennent en compte l’environnement immédiat. Pour 81% d’entre eux, il est fondamental de pouvoir disposer de snacks ou de restaurants dans le voisinage. Près de deux tiers des sondés veulent un supermarché à proximité et 34% recherchent des services de bureau proches de leur espace. En revanche, ils sont seulement 8% à avoir besoin de services de garde d’enfants non loin de leur lieu de travail.

40% des coworkers travaillent tous les jours dans leur espace, 19% s’y rendent 3 ou 4 fois par semaine et 16% y viennent une ou 2 fois par semaine. Les 25% restants s’y rendent quelques fois par mois.

Une grosse moitié (54%) des coworkers ont un pass d’accès 24h/24. 31% travaillent au rythme des horaires de bureau.
L’étude révèle également que les options de forfaits demi-journée et sessions du soir sont assez impopulaires. En effet, moins de 1% des sondés ont recours à ces services.

Les coworkers n’apprécient pas seulement les horaires flexibles, ils aiment également pouvoir disposer de lieux dans différentes villes. Le coworking visa, qui permet aux utilisateurs d’accéder à d’autres espaces de coworking dans le monde intéresse 43% des sondés. Parmi eux, seul 7% pensent l’utiliser à l’échelle de leur ville et 15% à l’échelle nationale, ce qui montre que ce visa est surtout attractif au niveau international.

Les gens comptent plus que l’infrastructure

Quel est donc le principal enseignement de cette étude ?
Lorsque l’on demande aux coworkers ce qu’ils aiment dans leur espace, une écrasante majorité d’entre eux répondent que c’est avant tout l’ambiance amicale et la présence d’autres personnes qui rendent le lieu agréable.

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