Mutinerie, libres ensemble - espace de coworking à Paris » bureau http://www.mutinerie.org Libres ensemble Thu, 23 Oct 2014 13:48:27 +0000 fr-FR hourly 1 Des Espaces et des Idées http://www.mutinerie.org/des-espaces-et-des-idees/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=des-espaces-et-des-idees http://www.mutinerie.org/des-espaces-et-des-idees/#comments Tue, 29 May 2012 14:13:56 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=4467 Quels sont les liens mystérieux qui unissent les espaces et les idées ? Qu’est-ce qui fait que certains lieux sont créatifs et d’autres ne le sont pas ? Comment améliorer la fécondité créative d’un lieu ? Mutinerie mène l’enquête …

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Je me suis souvent demandé pourquoi certains espaces, certaines villes ou certains territoires ont vu naitre tant d’idées nouvelles ou d’innovations en tous genres. Pourquoi certaines entreprises ont été, ou sont encore des terreaux à idées tandis que d’autres apparaissent incapables de proposer de véritables nouveautés? On pense à Athènes, cette cité si petite par sa taille mais dont la fécondité fut absolument stupéfiante à tous les niveaux (philosophiques, politiques, religieux, scientifiques …) au point qu’elle irrigue encore notre époque. On pense à Apple qui dépense 6 fois moins de dépenses de recherches et développementque Microsoft, mais dont la capacité à innover est incomparablement plus importante. On pense à des villes comme New York, qui depuis sa fondation a produit un nombre incalculable d’œuvres et d’idées, qui a impulsé son énergie à tant d’immigrés issus des quatre coins du monde… On pense à l’Italie de la Renaissance, à l’Allemagne de la Réforme, aux salons des Lumières, aux ateliers d’artistes du XIXème siècle, à Paris sous la Commune, à la Silicon valley, à Berlin aujourd’hui…

Ce n’est ni la taille, ni la richesse, ni la puissance, ni le nombre d’habitants qui déterminent la fécondité d’un espace. La logique créative échappe de manière insolente à tous ces critères « objectifs ».

Pour autant, si l’on a vu que certains territoires sont capables de produire des idées vraiment nouvelles de manière répétée, on peut en conclure qu’il ne s’agit pas non plus du simple fruit du hasard ou de la statistique. Dans une vidéo intitulée Where good ideas come from, Steven Johnson explique que, contrairement à l’idée qu’on se fait de la naissance des bonnes idées, celles-ci ne surgissent pas d’un coup après avoir reçu une pomme sur la tronche ou un autre évènement soudain de cette nature, elles tendent au contraire à avoir une période de gestation très longue et à faire leur chemin lentement, depuis les tréfonds de l’inconscient jusqu’à sa formulation nette et précise. Une idée ne surgit pas du jour au lendemain, toute faite, toute formée de la cuisse de Jupiter ! Elle est favorisée par un terreau. Mais bizarrement, peu de gens s’intéressent à la composition chimique de ces terreaux fertiles. Voilà donc l’objectif de ce billet : tenter de comprendre quelles sont ses relations secrètes entre les espaces et les idées, essayer de voir s’il n’existe-il pas des points communs entre tous ces lieux, des constantes que l’on pourrait tenter de cerner et d’utiliser à nouveau pour créer des lieux capables de produire les mutations et les idées nouvelles dont le XXIème siècle aurait bien besoin.

Territoires Mythiques

Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu’imaginé. William Blake

Blake Un point commun entre tous les espaces créatifs sur lesquels je me suis penché, c’est la charge symbolique extrêmement dense qu’ils contiennent. Les territoires féconds ont tous une histoire riche, une mythologie forte inscrite directement dans le paysage. Le territoire Grec antique est littéralement peuplé de monstres, de Dieux, de héros, de symboles… Cette montagne n’est pas un vulgaire amas de caillou, c’est le Panthéon, la demeure des dieux. Cette île est celle où Ulysse échoua, cette plaine fut le théâtre d’une bataille décisive contre les Perses etc… Dans les rues de Berlin, les plaies de l’ère industrielle sont bien visibles. La ville porte les stigmates de deux guerres mondiales, de confrontations idéologiques et militaires sans précédent mais aussi de la réconciliation, la réunification et l’unité retrouvée de l’Allemagne … Elle s’est située au paroxysme des tensions qui ont traversées le XXème siècle. Cette histoire est inscrite dans les murs de la ville qui s’affirme de plus en plus comme un lieu de renouveau culturel et artistique … Google est l’une des entreprises les plus innovantes de ces dernières années et c’est également une entreprise qui a attaché dès le début une importance majeure à ses mythes fondateurs et à l’aménagement de leurs espaces de travail. Le choix du nom de Google a tous les composants du bon mythe de même que la naissance de l’entreprise, dans un garage de la Silicon Valley. Comment le mythe favorise la créativité ? Le lien entre le mythe et la créativité n’est pas forcément évident et merite d’être expliqué. Lors de mes recherches, j’ai découvert un document d’aide à l’écriturequi part du principe que le mythe est à l’origine de toute création artistique :

Le mythe se situe à mi-chemin entre le réel et l’irréel et crée des ponts entre les deux mondes. Il dépasse, mais de peu les limites de l’expérience humaine.

  • Un environnement chargé de mythe nous maintient donc en contact et nous familiarise avec le bizarre, l’irréel. Or la création a besoin de s’ancrer dans les experiences vécues et de les dépasser. Baigner dans un environnement mythique ouvre, pour reprendre William Blake « les portes de la perception » et favorise donc en ce sens la faculté de création.
  • Un environnement baigné de mythe devient par la suite créateur de sens nouveaux, d’idées nouvelles. Il inspire, il questionne. Ce qu’on n’a sous les yeux n’est plus simplement une disposition de matière inerte fixé dans 3 dimensions. Il n’est plus un espace strictement géographique, il prend une dimension psychologique et spirituelle bien plus riche, bien plus inspirante qu’un monde uniquement matériel, et vide de sens… L’espace se peuple par les projections que l’on y fait et le sens que l’on y donne. Investi par l’esprit humain, l’univers devient un multivers, il n’est plus une donnée évidente mais un champ des possibles. Et ce champ des possibles est une matrice idéale pour l’innovation.
  • Par ailleurs, dans « Where good ideas comes from », Steven Johnson parle de la lente gestation des idées : ce qui n’est qu’une intuition peut devenir une idée clairement formalisée des années plus tard dans l’esprit d’un autre. D’où l’importance d’avoir un moyen de véhiculer ces intuitions en jachère. Or le mythe, par sa capacité à véhiculer les idées sans les emprisonner et par le fait qu’il est partagé par tous, permet la transmission d’idées en gestation et fertilise les esprits.

Territoires Appropriables

Pour ceux qui ont pu séjourner dans des villes comme Berlin ou New-York, n’avez-vous pas été surpris par la capacité qu’elles ont de se laisser apprivoiser ? Il suffit souvent de quelques jours pour s’y sentir chez soi et de quelques mois pour avoir l’impression d’être devenu un acteur de la vie de la ville. Cette faculté d’appropriation se retrouve dans tous les espaces créatifs que j’ai pu étudier. Ce qui fait qu’un espace est appropriable est en revanche plus mystérieux et dépend autant d’un climat politique et culturel que de l’agencement de l’espace en lui-même. Le climat démocratique d’Athènes permettant à chaque citoyen de devenir maître de son territoire explique en bonne partie sa fécondité, mais pour l’heure, ce qui m’interesse, c’est le rôle des espaces physiques sur la créativité. Certains éléments d’environnement ou d’architecture peuvent jouer un rôle majeur dans la capacité d’appropriation d’un lieu :

  • On s’approprie bien plus facilement ce qui est unique et non replicable. On est généralement plus attaché à la vielle table fabriquée par son grand-père il y a 30 ans qu’à une table Ikéa standard. Lorsque l’on s’attache à un environnement et que l’on a conscience de son caractère unique, on souhaite le défendre, le promouvoir et lui rendre ce qu’il nous a donné. Cela pousse à maintenir et à cultiver ce qui fait notre spécificité. Cela permet de développer le goût pour les choses différentes et originales.
  • On s’approprie aussi ce que l’on peut toucher, ce que l’on peut modifier. Tous les esprits créatifs savent bien qu’une idée apparaît souvent après avoir manipulé et mélangé différents ingrédients dans tous les sens. C’est en manipulant des choses, guidés par le hasard et l’intuition qu’on parvient à faire apparaitre de grandes idées. C’est pourquoi un environnement manipulable favorise l’emergence de nouveautés.
  • Enfin, on s’approprie ce qui est ouvert, ce qui appartient à tous. L’espace public, lorsqu’il est conçu pour être un lieu appartenant à tout le monde (et non pas comme n’appartenant à personne ou appartenant à un état qui ne nous représente pas vraiment) devient un bien commun. Dans ces conditions, on ne subit plus l’environnement, on le personnalise, on y projette ce que l’on est librement. On s’y exprime véritablement et la somme de ces energies qui s’expriment librement favorise la naissance d’idées nouvelles et différentes.

Un lieu appropriable doit être unique, modifiable, ouvert et attachant.

Je pense qu’une des erreurs les plus lourdes des concepteurs d’espaces au 20ème siècle est d’avoir omis cette dimension d’appropriation. Le Corbusier et ses disciples, lors de la charte d’Athènes mettent au point la ville fonctionnelle réduite à 4 fonctions distinctes et séparées : la vie, le travail, les loisirs et les infrastructures de transport. Les grands ensembles de banlieue ont été conçues ex-nihilo, dans cette optique fonctionnelle ; on a cru que si l’on fournissait aux habitants toutes les commodités nécessaires, ceux-ci seraient rapidement plus heureux et plus épanouis. Or ces tours froides, laides, standardisées ne s’approprient pas facilement. Pensées et dessinées par de lointains urbanistes, elles ne peuvent ni être modifiées, ni être personnalisées. Elles paraissent hors de portée. L’être humain ne peut pas créer sans s’approprier son univers. La musique, la danse les graphs qui sont nés dans ces tours peuvent être interprétés comme une tentative de réappropriation de ces espaces. Mais cet univers n’a pu naitre qu’au prix d’une fracture sociale de plus en plus radicale. La ville du XXème siècle est de manière général un echec flagrant en terme de capacité à se laisser approprier. Il y a un gros boulot à faire pour penser et réaliser les villes du XXIème ….

Territoires Agités

Madness !

Imaginons nous à l’aube de la révolution industrielle et comparons rapidement l’Europe et la Chine telle qu’elles étaient alors. La Chine est alors plus riche, elle est unie politiquement et ne connait plus vraiment de famine depuis déjà plusieurs siècles. Ses technologies sont supérieures dans bien des domaines à celle de l’Europe. Sur le papier, elle devrait être la mieux placée pour devenir le lieu de lancement d’une révolution industrielle. Pourtant, c’est bien la vieille Europe, divisée, et malmenée qui décolla la première ! On pourrait multiplier les exemples dans tous les domaines, La Grèce est également morcelée en des dizaines de cités qui se castagnent sauvagement. Le début du christianisme est marqué par l’apparition de dizaines d’hérésies plus ou moins loufoques, New York et Berlin sont crasseuses et chaotiques, le Macintosh a été développé en marge et pratiquement en opposition avec Apple etc… Visiblement, un espace créatif est un endroit remuant !

Pourquoi ?Essayons de comprendre comment un chaos relatif permet de stimuler la fécondité d’un lieu :

  • Zones de Friction

C’est ainsi que naissent les grandes inventions : par le contact inopiné de deux produits posés par hasard, l’un à côté de l’autre, sur une paillasse de laboratoire. Jean Echenoz

Si l’on considère son environnement comme une gigantesque paillasse de laboratoire, on comprend que tout ce qu’on peut poser l’un à coté de l’autre peut donner naissance à des grandes inventions ! Ainsi, on peut considérer que le hasard qui a mis en contact la pensée grecque et la pensée juive a donné naissance au christianisme. Le hasard de la rencontre entre protestants fuyant l’europe et émigrés des quatre coins du monde a donné naissance à l’esprit américain. La rencontre hasardeuse entre une pomme et Isaac Newton a permis de formaliser la théorie de la gravité etc… Et pour que les idées, les cultures, les hommes et les technologies se rencontrent il faut de la friction. Les espaces créatifs sont des lieux de friction. Ils sont des lieux de rencontres et de confrontation. Des plaques tournantes pour différentes idées, différentes sensibilités, différentes technologies, differentes personnes …

  • Zones d’Inconfort

Dans la plupart des cas, la nécessité est mère de l’invention. La planque dorée comme la misère absolue stérilisent la créativité. Dans un cas, le confort et à tranquillité sont tels qu’on n’éprouvera même pas le besoin d’innover, dans l’autre, la vie est tellement précaire que la moindre prise de risque supplémentaire pourrait être fatale. La zone créative se situe entre les deux. Il faut une dose d’inconfort mais dans le même temps, il faut avoir suffisamment de marge de manoeuvre pour experimenter sans y laisser sa peau.

  • Zones de Selection

La Grèce et l’Europe, aussi divisées qu’elles furent, ont été des espaces créatifs sans précédent. Ces divisions ne sont sans doute pas avantageuses économiquement mais elles peuvent l’être sur le plan créatif. 10 pays valent mieux qu’un seul pour tester des idées ou des technologies nouvelles. Si ces zones distinctes sont capables d’échanger entre elles et ont l’intelligence d’adapter leurs modèles, les mauvaises idées seront éliminées et les bonnes seront validées par l’experience.

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Coworking : 5 atouts français http://www.mutinerie.org/coworking-5-atouts-francais/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=coworking-5-atouts-francais http://www.mutinerie.org/coworking-5-atouts-francais/#comments Mon, 20 Jun 2011 09:37:28 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=2954 Liberté, Égalité, Fraternité - Ça sent le coworking tout ça... Cocoricoworking ?

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Individualisme, conservatisme, aversion au risque, culte du secret professionnel, voilà quelques-uns des traits de caractère pas très sympathiques souvent attribués aux français quand il s’agit de business… Des caractéristiques pas franchement compatibles avec le coworking, d’autant plus que notre mère patrie est encore à la traine dans ce domaine si nous la comparons à ses voisins européens. Pourtant, la France dispose de plusieurs atouts précieux qui nous laissent penser qu’elle pourrait elle aussi devenir une terre d’accueil pour les espaces de coworking. En voici quelques-uns.

1) Des précédents historiques

Avant même que le concept de coworking n’émerge véritablement, la France fut un temps un pays pionnier pour les communautés créatives.

De puissantes communautés ont commencé à se former en France pendant le siècle des lumières dans les cafés et les salons de certaines personnalités ( comme le café Procope ou l’hôtel de madame de Lambert). Des esprits éclairés s’y rassemblaient fréquemment pour échanger et débattre autour des idées progressistes de l’époque. A la veille des révolutions de 1848, les cercles de libres penseurs apparaissent en France et se fédèrent progressivement jusqu’à la veille de la Commune de Paris. Ces communautés intellectuelles, philosophiques et politiques se rassemblaient régulièrement pour échanger des idées et pour faire évoluer la société. Dans le même temps, on voit se multiplier les ateliers d’artistes où se recréent des espaces communautaires proche de l’esprit de la bohême. Pour tous ces artistes, l’atelier représentait l’espace de la gestation des œuvres. Lieu réel, il est aussi celui dans lequel se construit l’identité fantasmée de l’artiste, philanthrope et prométhéen. Enfin, l’atelier est l’espace de la sociabilité artistique. Ces ancêtres du coworking, nés sur nos bonnes terres de Gaule ne sont-ils pas des exemples encourageants pour les prochaines générations ?

Atelier d'artistes

2) Une protection sociale qui permet de tester ses projets en limitant les risques

Le très haut niveau de protection sociale dont nous pouvons bénéficier est un atout pour le coworking français ; il offre une sécurité financière à ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure risquée de la création d’entreprise ou travailler à leur compte.

En d’autres termes, notre protection sociale nous permet de tester un projet sans prendre des risques financiers excessifs.

Assedics, RSA, prêts d’honneur et aides diverses permettent de tenir financièrement pendant la période de vaches maigres que traversent bien souvent les freelances et les entrepreneurs au début de leur parcours. Si vous tombez malade, vous n’aurez pas à revendre votre ordi ou mettre votre appart en hypothèque pour vous payer des soins, vous serez soignés quasi gratuitement ce qui est loin d’être le cas partout. Relativisez donc votre risque. Les espaces de coworking sont les endroits parfaits pour tester un concept dans les meilleures conditions sans prendre de risque financier excessif.

3) Un tissu urbain favorable

La plupart des agglomérations françaises ont un tissu urbain très dense, organisé en étoile autour d’un centre-ville agréable et stratégique car bien relié par les transports en commun et autres vélib’, bien équipé et offrant une visibilité importante aux entreprises. Malheureusement, ces centres sont coûteux ce qui oblige bien souvent les petites structures à s’installer dans la périphérie lointaine et ce qui force parfois les indépendants à travailler à domicile.

Le coworking s’avère idéal, pour bénéficier des avantages d’une implantation centrale sans en subir les contraintes budgetaires.

4) Un tissu de TPE dense et dynamique mais éclaté

On compte en France 1,25 millions d’entreprises unipersonnelles ce qui représente près de 50% du total des entreprises françaises !

Poussé par la crise économique et boosté par la création du statut d’auto entrepreneur, le niveau de création d’entreprise atteint des records. Pourtant, ces entrepreneurs et ces nouveaux freelances (qui partagent de nombreuses problématiques communes) ne parviennent pas à s’unir ou se fédérer. Les centres d’affaires et les pépinières ne sont pas toujours des solutions adaptées puisqu’ils demandent des investissements plus important, qu’ils sont moins flexibles qu’ils ne résolvent pas totalement le manque d’interaction qui affecte souvent les indépendants.

La création du statut d’auto entrepreneurs est en train de modifier progressivement le paysage français du monde du travail. De nombreuses personnes, anciennement rattachées à une structure d’entreprise ont pu (ou ont dû) prendre leur indépendance et ont quitté les structures d’entreprise traditionnelles. Où sont ces travailleurs aujourd’hui ? Chez eux probablement, et sans doute en train de réaliser qu’il n’est pas forcément évident de bosser en freelance… Dans ce contexte, le coworking serait une solution adaptée pour cette population croissante d’indépendants.

5) Un lien social à reconstruire.

La France est à la recherche d’un nouveau lien social. Nos structures sociales sont sorties salement amochées du XXème siècle. Résultat; un civisme qui laisse souvent à désirer, un individualisme encore dominant et une défiance importante entre les citoyens. Le contrat qui liait l’entreprise aux salariés a lui aussi du plomb dans l’aile. Utiliser les jeunes comme variable d’ajustement et outil de diminution de coûts (et non plus en vue d’embaucher) est devenu monnaie courante pour beaucoup de grandes entreprises françaises. La crise économique renforce le besoin d’entraide et de solidarité entre les citoyens.

Si le coworking parvient à montrer sa capacité à recréer du lien social, il est fort probable qu’il soit plébiscité par les français.

Liberté, égalité, fraternité ou la mort

 

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L’Odyssée de Jean-Michel http://www.mutinerie.org/odyssee-de-jean-michel/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=odyssee-de-jean-michel http://www.mutinerie.org/odyssee-de-jean-michel/#comments Thu, 14 Apr 2011 14:58:14 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=1849 Petite fable pour illustrer la Pyramide de Maslow du Coworking. Notre héros s'appelle Jean-Michel ; il cherchait un bureau, il a trouvé la Voie.

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Petite fable pour illustrer la Pyramide de Maslow du Coworking. Aujourd’hui notre héros s’appelle Jean-Michel ; il cherchait un bureau, il a trouvé la Voie.

Etape 1 : « j’ai besoin d’un cadre de travail efficace !»

Tout commence il y’a 2 ans lorsque Jean-Michel, freelance depuis 6 mois commence à sérieusement péter les plombs. Figurez-vous qu’il en a marre Jean-Mimi ! Marre de se connecter au wifi poussif du voisin du dessous, il en a par dessus la tête de voir son poste de travail systématiquement envahi de vêtements sales et de vieux pots de yaourt. Il en a ras le bol de sa chambrette étouffante et des bruits de sucions malsains de son vieux frigidaire. Il ne peut tout simplement pas travailler dans ces conditions.

Excédé, notre bouillant comparse se décide à chercher un endroit où il pourra travailler dans de meilleures conditions. C’est alors qu’un ami lui parle de coworking à vrai dire, lui-même ne connaît pas très bien le concept. Ce qu’il sait, c’est que c’est un endroit où il pourra poser son ordinateur pour bosser dans de bonnes conditions, sans engagement et pas cher. À ce stade, c’est tout ce que J-M recherche.

Lorsqu’il franchit les portes de l’espace, Jean-Michel ne s’attend donc à rien d’autre que de disposer de conditions matérielles de travail satisfaisantes. Jean-Mi est servi ; il dispose désormais de tout ce qui lui faut pour travailler ; un poste de travail dégagé, un wifi performant, une salle de réunion pour recevoir décemment, un espace vaste calme et agréable situé près de chez lui et de quoi se faire une petite bouffe à midi dans la kitchenette et les restos du coin.

Etape 2 : «Je me sens bien ici »

Voilà un mois que Jean-Mi fréquente régulièrement son espace de coworking et il commence à s’y sentir vraiment bien. Son espace ne ressemble ni à un bureau badant ni à son appartement encombré. C’est un endroit hybride où il fait bon vivre et travailler.

Très vite, il a rencontré des gens sympas et compétents avec qui il a pu échanger dans un climat de confiance. Enfin il peut parler de son travail avec des gens qui le comprennent et qui l’aident de leurs conseils. Il n’est plus seul et c’est tout de même rassurant…

Ce qui le rassure également, c’est que sa trésorerie reste toujours sous contrôle ; Jean-Mi ne paie que pour les jours où il est présent ce qui lui évite de supporter la pression de frais fixes locatifs.

Auparavant, Jean-Michou se faisait bien du soucis pour son avenir ; « mon projet sera il accepté par le client ? » « Serais-je payé en temps et en heure ? » « Ne suis-je pas en train de partir dans le décor ? ». Et personne n’était là pour le soulager de ses angoisses. Il stressait au point d’être rebaptisé «Force Fébrile » par ses potes alors qu’il préfère de loin le surnom de JeanMi… Mais de force fébrile, il est devenu force tranquille. Le fait de vivre avec d’autres indépendants, de partager leur quotidien et d’écouter leurs aventures l’a considérablement rassuré sur sa condition.

Etape 3 : « Check mon crew, mec ! »

Alors qu’il venait quelques jours par semaine, Il a décidé de prendre un abonnement au mois. Plus serein et plus efficace car mieux structuré, il s’est très vite senti d’humeur sociable. Dans son espace, il n’a pas tardé à multiplier les rencontres et les partenariats. Il a déjà mené plusieurs projets avec d’autres membres. Il participe régulièrement à des évènements organisés par la communauté comme la dernière soirée NumericTaRace où tout le monde se souvient encore avec émotion de son solo de claquettes. Il profite, lors de ses déplacements, d’un visa coworking qui lui permet de travailler gratuitement dans d’autres villes en France et à l’étranger.

Jean-Mimoufle fait désormais partie intégrante de la communauté et se dit que serrer la pince de ses amis le matin devant un bon café, c’est quand même mieux que de mariner seul dans son jus, hirsute et barbouillé dans la lueur blafarde de son écran d’ordinateur.

Jean-Michel comprend qu’en rejoignant son espace, il n’a pas simplement eu accès à de meilleures conditions de travail, il a intégré une communauté rassemblant amis, partenaires, clients, fournisseurs, conseillers et bien souvent tout cela en même temps.

Bref, il a résolu des problèmes qu’il n’avait pas lui-même totalement formalisées.

Etape 4 : « Un problème ? Je suis votre homme…»

En un an, Jean-Mimolle a pu mener à bien de nombreux projets, il a enfin l’impression d’exprimer pleinement son potentiel, ce potentiel qu’il avait parfois renié devant la solitude, l’incompréhension et l’indifférence qu’il devait endurer auparavant. Le fait d’avoir des gens qui reconnaissent ses talents change la donne.

Au sein de la communauté, John-Miky est reconnu sur les questions qu’il maitrise. Il est consulté sur de nombreux sujets et désormais, il anime un atelier de formation et peut lire l’admiration dans les yeux brillants des filles.

Etape 5 :«Deviens ce que tu es»

A la sortie de la conférence qu’il a donnée, MC JM s’accorde une petite balade dans les rues ensoleillées de Paris. La Seine coule toujours sous les ponts et les gens vont et viennent, emportant avec eux leurs joies et leurs peines, vers des destinations inconnues. Jean-Michel, pris d’un agréable vertige, s’assoit sur un banc et réfléchit : il a le plaisir de pouvoir transmettre ses connaissances et communiquer son énergie, les formations auxquelles il assite lui-même et les échanges constructifs qu’il entretien avec sa communauté lui permettent de continuer à progresser. Il est dans une bonne dynamique.

Il a escaladé la pyramide.

Evolution coworking

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10 statistiques pour pouvoir dire enfin : je ne suis pas le seul ! http://www.mutinerie.org/statistiques-monde-du-travail/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=statistiques-monde-du-travail http://www.mutinerie.org/statistiques-monde-du-travail/#comments Thu, 17 Feb 2011 20:19:52 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=952 Quelques statistiques ludiques et ô combien intéressantes sur les absurdités du monde du travail actuel.

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Ci dessous une petite adaptation de statistiques parues sur le blog de Tim Ferriss, bien célèbre pour son best seller « the 4-Hours work week » (bouquin par ailleurs très intéressant et disponible ici : The 4-Hour Workweek: Escape 9-5, Live Anywhere, and Join the New Rich). Statistiques ludiques et très intéressantes.

  • 63% des employés déclarent vouloir travailler moins contre 46% en 1992 [1].
  • 26% des adultes américains déclarent être au bord de la crise de nerf [2].
  • 40% des travailleurs décrivent leur environnement de travail comme « ressemblant plus à un test de survie qu’à un bureau »[3].”
  • Checker ses e-mails : c’est la première chose que font 41% des Amércains en se levant le matin.
  • 61% des travailleurs américains consultent leurs e-mails professionnels en vacances [4].
  • 53% des employés préfereraient une assistante à un coach particulier [5].
  • 62% des travailleurs finissent leurs journées de travail avec des douleurs au cou, 44% sont touchés par de la fatigue oculaire, 38% souffrent de douleurs à la main et 34% éprouvent des troubles du sommeil pour cause de stress lié à leur travail. [6].
  • 88% des employés disent avoir du mal à jongler entre leur vie privée et leur vie professionnelle [7].
  • 70% des parents actifs pensent ne pas pouvoir consacrer assez de temps à leurs enfants.[8].

Et le petit bonus sympas

En 2005, un psychiatre au King’s College de Londres a fait passer des test de QI à 3 groupes distincts. Le premier dans des conditions normales, le second devant gérer des interuptions répétées pour cause d’e-mails et de coups de téléphones, le troisième constitué de gens défoncés à la Marijuana. Le second groupe a obtenu des résultats en moyenne inférieurs de 10 points au premier groupe. Mais surtout, le second groupe a obtenu en moyenne 6 points de moins que le groupe des stonards. [9].

Que se passe-il lorsque les employés peuvent travailler d’où ils veulent quand ils veulent ?

A la fin de l’année 2007, les 4000 employés de la firme Best Buy ont été autorisés à travailler d’où ils le souhaitent (système du ROWE : Result-Only Work Environment). Que se passe-t-il donc quand le travail n’est plus considéré comme un lieu où l’on va mais comme une chose que l’on fait ?

  • La hausse moyenne de la productivité depuis 2005 a été de 35%.
  • Le nombre d’employés quittant volontairement leur poste a baissé de -72.3%. [10]
  • Sun Microsystems inc. a calculé qu’ils économisaient 300 millions de dollars par an en laissant presque 50% de leurs employés travailler d’ou ils le souhaitent.

sources

1 Feeling Overworked: When Work Becomes Too Much, The Families and Work Institute, 2001

2 American Psychologist, 2000

3 USAToday.com, Jan. 1, 2004

4 eRoi Email Addiction Survey, Oct. 17, 2006

5 Circles, 2001

6 Integra Survey, 2000

7 Aon Consulting, 2000

8 Family Matters Survey; The National Partnership for Women & Families, 1998

9 E-mails hurt IQ more than pot, CNN World, Avril 2005

10 Smashing The Clock, BusinessWeek, Decembre 2006

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http://www.mutinerie.org/statistiques-monde-du-travail/feed/ 3
10 Bonnes Raisons de Devenir Coworker http://www.mutinerie.org/10-bonnes-raisons-de-devenir-coworker/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=10-bonnes-raisons-de-devenir-coworker http://www.mutinerie.org/10-bonnes-raisons-de-devenir-coworker/#comments Wed, 26 Jan 2011 19:37:07 +0000 William http://www.mutinerie.org/?p=504 Pourquoi faire du coworking ? Mutinerie vous donne 10 bonnes raisons. Si après ça vous ne venez pas...

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Les bonnes raisons de faire du coworking selon Mutinerie :

1/ Ne soyez plus Seul !

Avant, vous étiez seul, tellement seul … Seul à comprendre en quoi consiste vraiment votre travail, seul dans la joie, seul dans la peine. Vous manquiez d’oreilles à la fois attentives et expertes pour vous conseiller correctement, vous manquiez d’un entourage dynamique et stimulant qui vous communique de l’énergie.

Parfois, cette solitude vous devenait si pesante que vous sortiez dans la rue hagard et chancelant, à la recherche d’un café wifi pour terminer votre dossier dans un environnement peuplé par d’autres êtres humains !

Aujourd’hui, grâce au coworking, non seulement vous n’êtes plus seul, mais vous êtes bien entouré. Les gens que vous côtoyez ont vécus dans leur chair des choses comparables à ce que vous avez pu vivre. Ils vous comprennent. Ils vous transmettent leurs énergies et leurs expériences. Ils sont actifs, créatifs, intelligents et dynamiques.

Certains jours maussades, ils seront même votre principale motivation pour aller travailler.

2/ Ayez le plaisir de pouvoir dire enfin « J’ai un lieu de travail »

Avant, vous travailliez chez vous. Personne ne vous considérait sérieusement comme un « actif ». Vous en souffriez. Le matin, vous assistiez au départ de ceux qui vivent sous votre toit avec l’air triste et mélancolique d’une femme de marin qui voit disparaître au loin le navire entrainant son mari pour de longs mois.

Pas facile de travailler dans le lieu où l’on vit. Vous aviez pris de mauvaises habitudes ;  allumer votre télé ou envoyer du gros son pendant que les voisins sont au boulot, laisser vos dossiers trainer partout, rester en pyjama toute la journée etc. Autant de choses qui minaient insidieusement votre productivité.

Et pour peu que vous ayez une tendance à la procrastination ou à la dispersion, le domicile offre une infinité de « bonnes raisons » de ne pas se mettre à l’ouvrage ; un frigo à remplir, un tambour de linge à vider, un crayon  à tailler, une mission de Starcraft à finir  … Ce genre de tâches secondaires dont vous parvenez à vous convaincre qu’elles sont importantes mais qui  ne font pas progresser vos affaires d’un iota.

Des tentations fortes

Maintenant, vous vous rendez à votre espace de coworking près de chez vous. Vous pouvez enfin vous concentrer sur les tâches importantes et vous pouvez désormais faire comprendre à votre entourage que vous avez un  lieu de travail !

3/ Faites des économies

Avant, vous vous étiez résignés à louer un bureau pour enfin avoir un lieu de travail et pour être plus crédibles auprès de vos partenaires.

Vous aviez donc avancé 6 mois de loyer pour la caution du local et augmenté vos frais fixes de manière considérable. De plus, ne pouvant vous permettre de vous installer en centre-ville, vous aviez dû opter pour un local blanc aseptisé de 10m2  dans un centre d’affaires de banlieue ; un rien tristounet…

Aujourd’hui, vous êtes un coworker et vous travaillez en plein centre ville pour un prix inférieur à toutes les offres de locaux existantes sur le marché.

Vous n’avez pas dû verser une caution. Et vous ne payez que pour les jours ou vous êtes présent. De quoi vous rendre un peu plus serein…

4/ Soyez plus agiles

Avant, vous travailliez régulièrement chez le client. Dans ces moments là, le bureau que vous aviez loué continuait de vous être facturé alors même que vous pouviez passer plusieurs semaines sans y mettre les pieds. Lorsqu’il vous arrivait de vous déplacer à l’étranger, vous travailliez dans des cafés wifi dans des conditions souvent précaires.

Aujourd’hui, vous êtes un coworker et vous venez dans l’espace quand vous le souhaitez, à l’heure que vous désirez. Vous adaptez votre forfait à votre besoin.

Aujourd’hui, vous bénéficiez d’un « coworking visa » qui vous permet de travailler gratuitement dans d’autres villes en France et à l’étranger dans n’importe quel espace de coworking membre du réseau.

Le coworking vous a rendu plus flexible, plus mobile et plus adaptable.

5/ Soyez à l’affut

Avant, vous viviez une relation exclusive avec votre projet. Vous étiez  comme un cheval portant des œillères galopant vers une botte de foin fort éloignée parcequ’il était incapable de voir les autres bottes toutes proches mais hors de son champ de vision.

affut

Seul, devant votre  écran d’ordinateur, vous n’étiez pas en mesure de saisir les opportunités qui naissent de l’échange, des rencontres fortuites ou des discussions enflammées.

Aujourd’hui, le coworking vous a fait comprendre la valeur de la sérendipité. En effet, la présence dans un même lieu, de plusieurs personnes portant des projets et des regards différents favorise l’apparition d’opportunités nouvelles. Vous avez déjà dégotté de nouveaux contrats auprès de coworkers et vous envisagez de réadapter votre business model grâce au logiciel qu’un ami coworker est en train de développer…

6/ Soyez Inspirés

Avant, vous aviez souvent l’impression de tourner en rond, de mariner constamment dans le même jus. Difficile d’être créatif lorsque l’on est seul, entre quatre murs blancs…

Aujourd’hui, vous êtes un coworker et vous savez que les idées se fertilisent par le dialogue et par le cadre de vie.  Vous avez conscience de travailler dans un lieu propice à la créativité, plein de gens inspirants et d’idées nouvelles. Vous avez trouvé de nouveaux champs d’applications pour votre projet et un angle d’attaque inédit sur votre marché.

7/ Ayez plus de gueule

Avant, vous n’osiez pas recevoir des clients/partenaires chez vous de peur qu’ils ne s’effarouchent à  la vue de votre collection de poires de douche ou qu’ils ne trébuchent sur le bateau pirate Playmobil de votre fils. Avant, votre courrier professionnel était expédié chez vos parents à l’adresse suivante : 13 allée Raoul Proutot à Maubeuge …

Aujourd’hui, vous êtes dans un espace de coworking et les choses vont beaucoup mieux.

Vous pouvez aisément recevoir vos clients dans un endroit accessible, élégant et branché. Vous pouvez savourer le plaisir de serrez la pince aux autres coworkers quand vous introduisez un partenaire dans les locaux. Vous verrez, votre égo et votre crédibilité s’en porteront nettement mieux.

Vous pouvez désormais domicilier votre entreprise dans un espace approprié. Vous pouvez organiser des évènements pour vos partenaires en privatisant l’espace.

Bref, avec le coworking, vous avez une bien meilleure gueule !

8/ Ayez de meilleurs outils de travail

Avant, vous vous débattiez avec votre imprimante poussive, votre connexion capricieuse et la roulette cassée de votre chaise de bureau.

Aujourd’hui, vous bénéficiez d’une imprimante laser professionnelle, d’un réseau en fibre optique à très haut débit, d’un scanner, d’un fax, d’un projecteur … de tout ce qu’il faut pour travailler dans les meilleures conditions.

Vous bénéficiez également d’outils software plus performants grâce aux outils suggérés par la communauté de coworkers.

9/ Continuez à progresser

Avant,  il vous arrivait de regretter l’époque où vous étiez salarié dans une grande entreprise. Ca avait du bon de pouvoir suivre des formations internes, de pouvoir progresser grâce à vos collègues et d’avoir l’opportunité d’exercer des métiers nouveaux… Lorsque vous vous êtes lancé en freelance, vous avez découvert qu’il était devenu difficile d’approfondir ses compétences, seul devant son ordinateur.

Aujourd’hui, dans votre espace de coworking, vous assistez régulièrement à des évènements, des conférences ou des séances de formation qui vous permettent de continuer à progresser tout en restant libre et indépendant. Les amis coworkers avec qui vous travaillez  vous font souvent découvrir de nouveaux logiciels plus efficaces, et vous enseignent de nouvelles techniques.

10/ Soyez libres ensemble

Vous l’aurez compris, le coworking n’est pas seulement une nouvelle manière de travailler, c’est une nouvelle manière de vivre : Libre mais pas seul, autonome mais pas isolé. En devenant coworker, vous devenez membre d’une communauté qui vous ressemble et qui vous appartient. Une communauté capable de se soutenir et de s’enrichir mutuellement.

Une communauté qui vit en dehors du travail et organise des événements festifs, des apéros et des jellys régulièrement.

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