Commentaires sur : Les valeurs du coworking 4/5 : Accessibilité http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite Libres ensemble Thu, 13 Mar 2014 20:00:17 +0000 hourly 1 Par : La durabilité d'un espace de coworking | L'atelier des médias - coworking lyon http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite/#comment-703 La durabilité d'un espace de coworking | L'atelier des médias - coworking lyon Tue, 01 Nov 2011 10:16:34 +0000 http://www.mutinerie.org/?p=3479#comment-703 [...] Accessibilité [...]

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Par : William http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite/#comment-702 William Mon, 17 Oct 2011 22:22:54 +0000 http://www.mutinerie.org/?p=3479#comment-702 hello Baptiste et merci de ton commentaire,

Loin de moi l’idée de considérer l’entreprise comme une forme archaïque du travail. Je pense simplement que l’entreprise doit savoir s’adapter à cette nouvelle donne numérique et mieux assimiler le fait qu’aujourd’hui, ce qui fait le succès des bureaux d’entreprise (pour les emplois qui ne nécessitent pas une présence permanente), ce n’est pas tant la mutualisation des moyens mais la capacité de leurs espaces de travail à démultiplier l’énergie, la créativité, l’implication de leur personnel. Certaines entreprises ont compris cela, (Google, Apple…) d’autres n’attendent que LBMG WorkLabs pour cela :-)
Je serais au contraire tout à fait ravi que les entreprises reprennent les valeurs et les éléments qui font le succès des espaces de coworking.

Concernant ta remarque sur l’autosélection, je crois que dans un mode de fonctionnement qui fait appel à la collaboration, la confiance et l’ouverture, un minimum de élection est nécessaire. Ce n’est pas de l’élitisme; le but est simplement d’éviter les passagers clandestins qui pourraient profiter de cet environnement avantageux pour leur seul profit.

Et,pour te donner un ordre d’idée du « rythme d’exclusion », Alex Hillman qui a fondé l’Indy Hall de Philadelphie, dit que ce scénario ne s’est produit que 2 fois en 4 ans d’existence. Ca reste très rare donc …

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Par : Baptiste http://www.mutinerie.org/les-valeurs-du-coworking-45-accessibilite/#comment-701 Baptiste Mon, 17 Oct 2011 21:01:39 +0000 http://www.mutinerie.org/?p=3479#comment-701 Hello,

Je comprends la notion d’accessibilité de l’espace – une accessibilité physique, qui en retour valide la communauté puisqu’elle met en scène le caractère « choisi » à tous les instants: « j’accède au lieu par choix, pour être entouré de personnes qui ont fait ce même choix ». L’accessibilité devient un moteur, un fondement du coworking.

Par contre, le parallèle avec l’entreprise et « l’auto-sélection » me dérange un peu plus.

> Pour l’entreprise, je partage complètement la vue qui dicte que, maintenant que notre « outil de production » est en gros constitué d’un clavier et d’un écran, on doit pouvoir choisir son lieu de travail, entre bureau, domicile, et tiers-lieu. Mais dans la démonstration, on jette le bébé en costard avec l’eau du bain corporate un peu vite… En gros l’entreprise est la forme archaïque d’organisation qui porte avec elle tous les maux hérités des dérives de rationalisation des forces de production. Et on passe tout de suite à l’exemple du travailleur nomade qui trouve son refuge dans un coworking…

Mais tout le monde ne peut pas devenir un travailleur nomade, un indépendant, ou un entrepreneur qui choisi ensuite son lieu de travail et sa communauté. Quid de l’entreprise? Doit-elle rester dans son coin à voir ses employés décrépir en pointant tous les jours les cernes sous les yeux et la mort dans l’âme?

Il me semble que la transformation de l’entreprise vers ces modes de travail « choisis » est une problématique aussi importante que les transformations que vous décrivez. Le salarié qui « choisi » d’aller travailler au bureau 2/3 jours par semaine, parce qu’il a organisé ses réunions ces jours là, parce qu’il a envie de voir les gens au bureau qui sont devenus des amis malgré leurs différences, querelles ou effets néfastes de la sclérose bureaucratique, n’est-il pas aussi libre qu’un coworker classique?

Et pour les 2/3 jours où il ne travaille pas au bureau, ne doit-il pas avoir accès à des lieux type coworking pour rencontrer d’autres gens, pour « choisir » d’autres communauté, non exclusives?

> Sur l’autoselection, le point que j’aimerais bien creuser un peu est « sur quelle base se fait la sélection des membres » (et sans doute est-ce abordé dans d’autres articles, mais je vois très bien la vertu d’ouverture et d’intégration de membres qui n’ont pas le « profil idéal » pour leur permettre de progresser, de s’intégrer, et d’influencer en retour sur la communauté qu’ils intègrent.

Mais les cas « d’exclusion » doivent exister – on accepte pas toujours tout le monde dans un coworking – n’y a-t-il pas un risque d’une dérive « élitiste » dans laquelle on oppose à l’ouverture de façade une tour d’ivoire pour une minorité – du coup inadapté à un changement en profondeur de nos sociétés?

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